vendredi 4 novembre 2011

réponse à l'article "le KRACH DEMOCRATIQUE" par M. COUTROT dans POLITIS

Avec des mots simples : Le peuple n’a pas droit à la parole alors qu’on lui demande de payer la dette !
INDIGNONS NOUS, du moins ceux qui ont encore l’énergie de penser, de voir ce qui se passe vraiment dans notre monde complètement dirigé par l’appât du gain,
INDIGNONS-NOUS joyeusement ceux qui peuvent encore vivre décemment,
Pour les autres, l’indignation se traduit malheureusement par le repli sur soi ou la violence envers eux ou les autres....
CE QUE J OBSERVE autour de moi, dans ma petite sphère des gens d’en-bas, ce que j’entends, BEAUCOUP D’IDEES RECUES :
- on trouve normal que tout se décide "au-dessus de nos têtes" car "on ne peut rien y faire.. c’est comme ça" ; NON ! penser à ces multiples gouttes d’eau qui forment la mer
- "ce sont tous les mêmes, gauche ou droite, dès qu’ils accèdent au pouvoir ils en profitent et ne sont plus porte-parole du peuple" NON ! mais il faut les chercher, être vigilant...car que ceux qui pensent et agissent différemment, à commencer dans leur vie quotidienne, ne font pas ce qu’il faut pour rentrer dans le système obligatoire des médias de masse pour qui le principal souci est le taux d’écoute ou de lecture ;
ceci dit, je pense que le clivage gauche - droite est obsolète et que l’écologie se retrouve partout, à commencer dans notre façon de communiquer... s’invectiver, prendre l’autre en défaut, "gagner" sur le plan de la rhétorique, être sarcastique, rabaisser pour mieux se rehausser.... est tout le contraire.
Mettre une parole à côté de l’autre.. c’est la base d’un respect que beaucoup de nos politiciens n’ont pas.
Puis j’entends souvent :
- "il est utopique de ... ... ...."
je réponds : "peut-être, mais cela ne doit pas empêcher de dire clairement NON, de choisir la direction de l’utopie, de se mettre en marche, de faire un pas, puis un autre et .... des solutions qu’on ne soupçonnaient pas vont se présenter.... ou pas encore mais on continue... il faut juste "OSER" !"
Ce serait une belle image pour nos jeunes en manque d’idéal.

Dans ce monde d’en-bas que je connais bien : ceux qui travaillent sont trop fatigués pour s’occuper encore des "choses de la Cité",
et ceux qui ne trouvent pas de travail ont tellement de soucis pour nourrir leur famille ou s’oublient parfois à l’aide de substituts mortifères, parfois même jalousés par les premiers et accusés de paresseux...
on se bat donc entre nous... il est bien connu qu’on règne mieux quand on divise
De précieuses forces sont ainsi gâchées et la solidarité n’est pas au rendez-vous.
D’ailleurs, à l’heure actuelle, ne plus avoir envie de travailler dans les conditions qu’on connaît peut être compréhensible et ne doit pas être systématiquement apparenté à la fainéantise ; on peut parfois y voir un refus de l’esclavagisme moderne, une survie de l’âme...
L’homme a besoin de se sentir utile, respecté, digne.

Voilà comment on a engendré un peuple de moutons qui tremblent et préfèrent courir tête baissée dans le ravin aux reflets dorés qui pâlissent au fur et à mesure qu’ils s’en approchent, entourés de leurs chiens de garde qui font semblant de les protéger... ils sont lancés..., qu’est-ce qui peut les arrêter ?

une note d’espoir : parmi eux des moutons noirs qui n’ont pas envie de courir autrement que tôt le matin pour pouvoir affronter une journée où justement il s’agit de ne pas perdre son libre-arbitre... sa faculté d’indignation.
courir seule pour une rencontre avec soi-même et préserver la petite flamme de la cohérence intime.
.... les Indignés de tout bord, ceux qui n’ont pas baissé les bras, peuvent raviver les forces endormies.
Ne tombons pas dans l’inertie fataliste,
Travaillons sur notre penchant grégaire, bien humain, où plutôt choisissons de lui donner sa pleine mesure dans les domaines où le progrès est possible pour TOUS !
et, très important : ne perdons pas notre joie de vivre, pour ceux qui le peuvent (comme moi, non pas parce que je suis riche d’argent, mais parce que je me sens libre de penser, d’agir parfois en reconnaissance de notre humanité qui nous lie tous) dans une époque où tout est possible.
... voilà donc quelques éléments pour nous relever de ce krach démocratique.

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