à propos de l'article paru dans le Courrier International du
27-12-2019
pas
si "fou" comme cours.... mais bien sûr cela provoque un déferlement
d'ironie
Déjà je trouve que le titre
l'est (les fantômes font leur rentrée en Fac), c'est bien dommage et cela
facilite assurément les moqueries
Pourquoi ne pas avoir titré :
cours de sciences du paranormal
les media sont quelque peu
manipulateurs.... consciemment ou non.
Au lecteur de faire la part des
choses mais beaucoup profitent de la brèche pour extérioriser leur peur ... de
se qui pourrait être découvert ? leur ignorance.... aussi
au lieu de montrer une curiosité
saine, un état d'esprit de vrai chercheur scientifique qui veut savoir,
comprendre, pouvoir expliquer, en examinant les faits, en allant au-devant des
personnes qui ont un vécu à partager, par exemple ...
En janvier, l’université de
Bénarès proposera à ses étudiants en médecine un module de six mois visant à
soigner des patients se disant possédés ou ayant des visions. Les techniques
enseignées s’inspirent de la médecine ayurvédique.
“Le monde
des fantômes, le surnaturel et le paranormal vous ont-ils toujours intrigué ou
laissé perplexe ? lance l’Hindustan Times. Sachez que maintenant vous pouvez vous
inscrire à un cours de bhoot vidya, ou science du paranormal, à
l’université hindoue de Bénarès.”
Le cours de six mois sera donné à
la faculté ayurvédique de
cette prestigieuse université de la ville de Varanasi, anciennement connue sous
le nom de Bénarès. Il sera ouvert à des étudiants en médecine déjà détenteurs
d’un bachelor, et s’articulera essentiellement autour de la psychothérapie,
précise le quotidien de New Delhi.
Les
médecins se verront enseigner des remèdes et des psychothérapies pour traiter
des troubles psychosomatiques et des symptômes psychologiques anormaux
provoqués par des raisons inconnues en lesquelles beaucoup voient des
‘bhoot’ (‘fantômes’).”
Il s’agit d’une première en Inde,
souligne Yamini Bhusan Tripathi, doyen de la faculté ayurvédique, interrogée
par l’Hindustan
Times. De fait, ajoute
la BBC sur son site
Internet, les psychologues et psychiatres sont quasi inexistants à travers
le pays. On en compte moins de 4 000 pour une population de 1,3 milliard
d’habitants. Or, renchérit le média britannique, selon une étude de 2016, “près de 14 % des Indiens sont
mentalement malades”. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a même
avancé en 2017 que 20 % des Indiens souffriront un jour de dépression au
cours de leur vie.
Reste que, à l’annonce de ce
nouveau cours, certains n’ont pas manqué de poster des commentaires sarcastiques
sur les réseaux sociaux. Parmi eux, ceux qui doutent que ce soit là la
meilleure façon pour l’Inde de rivaliser avec les plus grandes puissances, dont
la Chine, sur la scène international