mercredi 28 décembre 2011

les élections en 2012

- le clivage gauche - droite est dépassé,
- l"écologie n'est pas un "programme" mais un état d'esprit,
- l'écologie de la communication, c'est le respect de la parole et des vues de l'autre, la capacité de poser une parole à côté d'une autre, sans chercher à la discréditer, à parler plus fort, à faire du chantage, à mettre sous pression...
- que vaut le progrès s'il n'est partagé par tous ? d'ailleurs c'est quoi le "progrès" ? avoir peur de perdre ? .....
- diminuer un peu ses prétentions pour que d'autres puissent simplement vivre ? qu'est-ce que ça "coûte" ?
- que faisons-nous de la chance d'être en bonne santé ? d'avoir des enfants qui sont encore de ce monde ? d'avoir un revenu régulier ?
- à quoi cette "chance" servirait-elle si elle nous conduit à ériger des murs de protection pour amasser encore davantage par peur du lendemain ?
- ce lendemain où il suffit de la disparition d'un être cher, d'un accident qui nous fait basculer dans la dépendance, d'une catastrophe dite "naturelle" pour devenir conscient que tout est vain, sauf.... la bonté pris dans le sens "respect à tous niveaux envers soi-même, les autres humains, les animaux, le végétal, le minéral" ?
- les règnes sont interdépendants, chacun a besoin de l'autre, d'ailleurs il est édifiant de constater que celui qui se rehausse au niveau supérieur (l'homme) est pourtant le plus dépendant... le minéral n'a pas besoin de l'homme pour continuer à exister....
et nous, pendant ce temps, nous nous battons entre nous alors qu'il y a péril en la demeure. Juste pour sauvegarder nos avantages que nous serons de toutes façons amenés à perdre, d'une façon ou d'une autre.

Jean-Marc GOVERNATORI a compris cela.

Il est probable que le monde ne soit pas prêt à vouloir changer. Alors on va encore voter pour le "moins pire".... essayer d'y croire, qu'on va pouvoir sauvegarder notre petit pré carré...

je n'y crois pas.

Comme je fais partie du monde. je n'aurai d'autre choix que de subir la lente agonie de notre politique, qu'elle soit de droite ou de gauche, basée sur des valeurs mercantiles, un monde qui met en concurrence, qui sépare, qui anesthésie, qui fabrique des besoins, qui avilit, qui empêche surtout de penser, qui n'a cure de l'opposition des citoyens à des réformes présentées comme indispensables.... oui... si on veut sauvegarder les privilèges qui ont encore cours, au détriment de la recherche d'une vie digne pour tous... ce n'est pas une question de moyens, mais de politique, de choix....

Je voterai pour celui pour qui le plus petit d'entre nous est aussi important que le plus connu, le plus "lourd" financièrement..... mais dans l'état actuel des choses les fluctuations de la bourse font trembler les hautes sphères.. alors il faut se soumettre...)

Je ne veux plus ramasser les miettes qu'on nous lance en cloisonnant soigneusement les catégories, les chômeurs, les fonctionnaires, les végétariens, les étrangers, les musulmans, les personnes âgées ....., pour éviter qu'il se constitue une solidarité, mais plutôt attiser la haine, mettre en exergue les différences, rendre jaloux des privilèges etc.... diviser pour mieux régner, c'est vieux comme le monde !

... on me reproche d'être "utopique"..... d'abord l'être n'est pas une tare, mais encore aller vers " le mieux pour tous" est une nécessité, non ?
ce n'est pas parce que je ne peux pas changer l'eau de la mer que je ne vais pas soigner ma petite goutte qui lui donnera une saveur imperceptible.

Et si beaucoup de gouttes d'eau sont de qualité, la mer ne sera plus la poubelle qu'elle est actuellement.

Je ne prendrai pas part à la mascarade des élections gauche - droite avec un zeste d"écologie.

EdithE

lundi 26 décembre 2011

le penseur libre

Michel ONFRAY : Un pen­seur libre est un pen­seur libre, et il n’y a qu’une façon d’être un pen­seur libre, c’est d’être un pen­seur hors ins­ti­tu­tion, y com­pris les ins­ti­tu­tions que sont les con­tre-ins­ti­tu­tions ins­ti­tu­tion­na­li­sées. Par ailleurs, il existe de mul­ti­ples façons d’être un pen­seur asservi : à une idéo­lo­gie, à une ins­ti­tu­tion donc, à une tribu, à un groupe, à une bande, à une meute, à une sen­si­bi­lité poli­ti­que cris­tal­li­sée et dog­ma­ti­que, etc. Il n’y a pas de néces­sité à pro­vo­quer, à vou­loir pro­vo­quer, mais le sim­ple fait d’être ou de se vou­loir un pen­seur libre dans un monde qui ne ché­rit rien tant que la ser­vi­tude fait que les soli­tai­res con­cen­trent sur eux la haine et la méchan­ceté mieux ne n’importe quel autre piège à res­sen­ti­ment

oui, parfois le simple fait d'être ce qu'on est provoque un déferlement de réactions haineuses et destructrices : l'autre se voit dans un miroir et cela ne lui est pas agréable ; il préfère taper dans la vitre pour faire disparaître ce qui lui paraît insoutenable...

jeudi 22 décembre 2011

L'ESPOIR ?

Relevé dans le texte de Yannis Youlountas :
Mais nous n’avons pas besoin d’espoir pour entreprendre, pour lutter, pour résister. Conditionner nos actes à la perspective d’un résultat, c’est s’appliquer une logique de spéculateur.
Je dirai également :
Avoir de l'espoir donne une couleur à nos actes mais il faut aussi savoir travailler en "noir et blanc",
Ne pas avoir d'espoir ne doit pas nous paralyser,
Mettre de l'espoir dans nos actes nous permet parfois de puiser au fond de nous les ressources nécessaires pour avancer,
la manifestation de l'espoir est contagieuse, contamine l'entourage,
mais l'espoir est une béquille qui ne doit pas devenir indispensable,
et si les espoirs sont déçus, que cela renforce notre détermination après avoir vérifié le bienfondé de l'obstination "gratuite",
que la déception, sentiment bien humain, nous conduise à chercher le chemin, à parfaire nos outils
tout cela est bien sûr possible dans l'équanimité.*
les chemins pour gravir la montagne sont divers ; chacun choisit le sien, utilise le carburant ou la nourriture qui lui sied.
L'important est d'avancer

mardi 20 décembre 2011

2012 : le changement ne viendra que par nous même

en résonance avec l'écrit qui suit, trouvé sur Politis ce matin :

ne pas avoir peur, avancer, pas à pas, dignement.
ne plus être lâche. mais savoir, parfois, attendre le moment propice, oui.
en pas blesser, ne pas forcer, ne pas imposer sa raison propre
par contre garder sa cohérence, toujours
pour tout ce qui est notre portée, à chacun.
il y a bien assez à faire dans les petites choses de la vie,
sans éclats, dans l'ombre....
sans chercher à faire la leçon
se mettre à la place de l'autre, ne plus se chercher des excuses.
Plus nous serons nombreux, plus nous serons efficaces à construire un monde pour tous.
Néanmoins il ne s'agit pas d'attendre d'être nombreux pour se manifester...
il faut bien que quelques uns déblaient ce chemin difficile pour que d'autres puissent s'y engouffrer et continuer la route.
Nos enfants.
Comment faire ?
Chacun, en son âme et conscience, le saura s'il s'interroge.

Edithe
lecturespartage.blogspot.com

voici l'écrit à partager :

http://youlountas.net/spip.php?article374

2012 : Le véritable changement
ne viendra que de nous-mêmes

mercredi 14 décembre 2011

je ne fais pas de politique, je fais de la vie

"je ne fais pas de politique, je fais de la vie"
c'est une phrase de JM GOVERNATORI qui me parle.
et ce seront toutes les gouttes d'eau qui donneront, ensemble, un flux assez important pour vivre parmi des vies qui veulent, elles aussi, vivre.
rien que de penser ainsi, nous pourrons changer le monde.
cela mettra le temps qu'il faudra.
Ne nous laissons plus séparer, catégoriser.. les jeunes, les chômeurs, les étrangers, les "vieux", les riches, les bourgeois, les citadins, les végétariens, les malades etc..... nous sommes tous potentiellement chacun de ceux-là que nous critiquons, parfois,, par peur, par envie, par méconnaissance de l'autre le plus souvent...
Choisissons la vie que nous désirons vivre,pour tous car que vaut le progrès s'il n'est partagé ?

samedi 10 décembre 2011

Rendre service, gratuitement ?

C'est bien beau... si c'est gratuit. entièrement gratuit, même subtilement....
Combien de fois on entend :
"avec tout ce que j'ai fait pour lui !"
"il aurait au moins pu dire merci"...
..."mais quand moi j'ai eu besoin, on ne l'a plus vu ! ....
peut-on encore parler de service ?
ne serait-ce pas plutôt du "donnant"donnant" ?
Faire, donner sans contrepartie n'est pas aussi facile qu'on le croit ;
il y a toujours un enfant insatisfait en nous qui crie : "et moi et moi et moi".
Reste à grandir....; encore et toujours.
Pour cela, il nous faut une bonne doser de vigilance et de volonté.
L'étape suivante : savoir dire non, mettre des limites, quitte à s'attirer la désapprobation.
Puis assumer ce regard de l'autre, moins positif ou carrément négatif... être cohérent avec soi-même. Stable en soi;
Etre en accord avec soi ce qui n'est pas forcément être d'accord avec l'autre.
Avoir suffisamment d'espace de vie pour décider pour soi;
Tout un programme !

lundi 5 décembre 2011

nous sommes nombreux.... ne nous laissons pas diviser

LE SENAT, une enquête qui paraît sérieuse
des privilèges à peine croyables
Attiser les jalousies n'est pas mon but en transférant cette vidéo
Dans l'absolu, si d'autres ont 10X plus de ressources que moi m'importe peu si tous, nous avions de quoi vivre décemment mais ce n'est plus le cas actuellement.
comment peut-on décider que ceux qui n'ont déjà pas grand'chose pour vivre doivent encore faire des efforts pour renflouer les caisses de l'Etat qui paie ces sommes astronomiques à quelques privilégiés, décideurs de surcroit?
comment en est-on arrivé là ?
Il faut que cela se sache, non pas pour attiser la haine envers eux, ce sont des hommes et des femmes comme vous et moi qui ont leurs habitudes bien ancrées.. qui veulent eux aussi vivre......
mais pour les interpeller, parler à leur conscience.... et surtout faire changer ce système politique qui échappe au contrôle de la plupart d'entre nous et qu'on ose encore appeler démocratie....
..... réfléchir à nos intentions de vote.... choisir sans peur du manque d'électricité par exemple, de perdre encore....
sincèrement je crois que tous, nous devons perdre... perdre pour gagner ce que nous ne pouvons imaginer tellement nous sommes paralysés par la peur du manque
gagner en humanité
il y a assez de ressources pour tout le monde sur cette terre.

réfléchir à notre manière d'être aussi car chacun de nous est privilégié par rapport à d'autres
mais ça c'est plus difficile.
Au moins en être conscient et ne pas en rester à :
"les autres doivent changer, pas moi"

bien sûr ce n'est pas aussi criant. Bien sur si on pouvait écrémer par le haut... ce serait moins difficile pour les gens d'en-bas... plus juste mathématiquement.
seulement il est illusoire de forcer l'autre à changer, c'est une impasse et c'est pourquoi nous tournons en rond ;

chacun doit décider pour lui, en son âme et conscience.... et nous sommes nombreux

nombreux à alimenter, parfois à notre insu, la machine de la consommation et de la haine de l'autre différent.

Si nous pouvions aller vers plus de solidarité, même par un regard, une main tendue, un service, une visite à quelqu'un qui est seul, chanter, partager un repas, faire quelques pas, d'une façon ou d'une autre, avec une personne qui a besoin d'être accompagnée....
il y a mille et une façon d'aller vers l'autre.
Chacun a la sienne ; personne ne peut dire à son voisin qu'il faut faire ceci ou cela.
Cela nous regarde dans notre for intérieur.
En pensant ainsi, nous évitons déjà de dépenser l'énergie précieuse à juger et à sermonner.
Essayons d'aller dans ce sens.
Le monde changera.
Nous sommes nombreux....
Edithe

voici ma réponse sur un blog de POLITIS où les uns et les autres se battent pour savoir si les fonctionnaires son fainéants (enfin c'est raccourci.... le dialogue était plus riche que cela mais quand même....)

"quand nous arrêterons de nous taper dessus, entre nous... les fonctionnaires, les chômeurs, les étrangers, les jeunes, les retraités, les cheminots, les végétariens..... nous pourrions peut-être un jour réfléchir ensemble à "comment vivre parmi des vies qui veulent, elle aussi, vivre"....
nous sommes tellement nombreux..... beaucoup plus que les quelques uns qui attisent les haines, relèvent les différences, suscitent les jalousies et nous maintiennent dans la peur ; c’est bien connu que les moutons sont faciles à garder. Chacun dans son troupeau.
.... et je parie qu’on va encore voter pour un chien de garde....."

enfin j'espère que je me trompe....

dimanche 27 novembre 2011

Avoir tort ou raison - refus en bloc ou réformettes ?


Avoir tort ou raison ne m'intéresse pas.
l'important est la résonance en nous qu'ont les paroles et les choses.
Nous avons par contre tort de nous battre à propos de courants d'idées, de couleur de peau de manière d'être, de vivre, de nous nourrir.... la mer est faite de multitudes de gouttes d'eau, de courants contraires.
Aller "contre" demande beaucoup d'énergie.
J'ai lu récemment sur un blog que le fait que M. SARKOSY pourrait encore "gagner" la prochaine élection nous conduirait peut-être à franchement refuser sans appel, dans la solidarité, sa politique.... plutôt qu"une Eva JOLY qui va mener quelques réformettes tièdes et garder un système qui a atteint ses limites.
C'est une vue qui se défend.

lundi 21 novembre 2011

Le Merci

Chère Ch
Tu me dis Merci pour ce que je fais :
Comment veux-tu que je ne partage pas.... j'ai tellement de joie quand je peux apporter un réconfort ;
Albert Schweitzer disait : celui qui peut, doit
une phrase que j'ai entendue en cours et qui reste ancrée en moi : l'homme couché oblige l'homme debout
Une autre phrase que j'affectionne particulièrement : je suis une vie qui veut vivre parmi d'autres vies qui veulent, elles aussi, vivre.
tout est dit dans ces quelques mots.
Moi aussi j'avais déjà besoin d'aide, de paroles, de gestes... j'ai eu. Je ne peux oublier.
Nous sommes tous reliés, beaucoup de gens n'en sont pas conscients.
Tu sais, je n'ai pas besoin de faire d'efforts : la vie me montre le chemin, les difficultés rencontrées me forgent et tout ce que je reçois en plus, j'essaie de le partager dans la mesure du possible.
Je n'y suis pour rien... c'est dans l'ordre naturel des choses.
Quand on manque, on reçoit,
quand on a, on partage.
Celui qui reçoit n'a pas plus à dire Merci à celui qui donne, que celui qui donne de dire Merci à celui qui reçoit, puisqu'il a la chance de donner, donc d'avoir.
La vie nous met parfois d'un côté, parfois de l'autre.
Donner ne crée pas une créance, ni recevoir une dette. Rien ne nous appartient. Tout s'équilibre sur le long terme.
Et d'ailleurs nous sommes mal placés pour juger de quoique ce soit.
Je t'embrasse et vous remercie, A et toi.

vendredi 11 novembre 2011

RAMSES III EST ARRIVE

Je ne sais pas dans quel état j'erre
Mais Ramsès trône sur mes étagères !
De raisons ? il n'y en a guère.
Vagues d'étagères, vagues à l'âme,
Ramsès balaie tout quand il se pâme.
Mon 40 m2 est maintenant un paradis :
Ramsès dort sur mon lit !
Mon coeur chavire quand je le vois,
Oh, personne ne restera de bois,
Pas même François...
C'est la loi
De notre humanité,
Celle que nous fait oublier
Le monde lisse et aseptisé... ?
Le monde d'apparence.
Voilà que Ramsès avance,
Ronronne en cadence ;
Ce monde souvent cruel ?
Ramsès le bat en duel.
Il me rappelle
Qu'il vient de loin,
D'une époque enfouie avec soin.
Ramsès Trois,
Digne successeur de ses ancêtres Rois
Ne fait pas la loi.
Il est juste là,
Dans ses atours noirs.
Ses yeux brillent
Comme des billes.
Son poils scintille.
Je vous présente mon ami à poils
Qui soulève le voile
De nos liens indéfectibles,
Mais oh combien perfectibles.
Ces liens qui nous unissent :
Humain, Animal,
Végétal, Minéral.
Aucun n'est banal.
nous avons besoin l'un de l'autre.
Soyons de tous l'Apôtre,
A égalité, chacun joue son rôle,
Ni plus, ni moins, comme les deux Pôles
Qui équilibrent la Terre.
Notre mère.

lundi 7 novembre 2011

SUITE... au sujet de l'islamophobie

Une autre façon de voir les choses.
(à propos de l'artic dule 5 novembre 2011, La Liberté D’Expression N’Est Pas À Défendre : Elle Est À Conquérir par Sébastien FONTENELLE)
Je peux rajouter :
Je n'ai pas peur des autres religions, idéologies, cultures mais parfois de ce qu'on en fait, oui ! de ce qu'on leur fait dire et faire, oui.
Je pourrai rajouter :
je refuse et remets en question :
tout ce qui sépare, ferme, protège à priori, en mettant des frontières quelqu'elles soient (mais il faut se protéger quand on est en danger, oui), tout ce qui limite la liberté de chacun qui s'arrête où commence celle des autres.
pour parler des mosquées, du voile : elles ne me dérangent pas si on ne me force pas à y aller, à porter le voile moi-même.
Si une femme veut porter le voile (après s'être assuré qu'elle ne se sent pas "obligée" consciemment par une horde de mâle dominateurs.... en encore, peut-être qu'elle le porterait en défense, en protection ?) c'est son choix.
Qui sommes-nous à décider à sa place avec nos idées propres ?
Il me semble qu'il faut d'abord avoir le choix, pour ensuite être capable de décider clairement. On retrouve un peu la même chose dans l'éducation des adolescents qui se braquent contre l'autorité.

Si on ne laisse pas le choix, on rentre tout de suite dans une polémique, un rapport de force... et un combat entre pro et anti.... quelle énergie gâchée.

samedi 5 novembre 2011

nos différences

un écho à l'article de Sébastien FONTENELLE dans "politis" du 5 novembre 2011 (la liberté d'expression est à inventer"

Les hommes naissent libres et égaux. N'est-ce pas ?
Tous ?
Nombreux d'entre nous ont peur d'être dominés par l'Islamisme.... que cela ne nous empêche pas de voir les réalités.
La peur n'a jamais été de bon conseil.
Travaillons plutôt sur cette peur qui nous empêche de nous enrichir de nos différences.
Rester vigilant et ouvert aux autres, à tous les autres, même ceux qui vivent différemment.
La liberté n'est pas s'affirmer au détriment de l'autre mais le respecter tout en s'affirmant.
Pourquoi avoir peur ? bien sûr dans un monde où le plus fort impose sa loi au plus faible.... il y a des risques....
il faut donc construire un monde sans ces rapports de force qui génèrent les guerres.
Se questionner, se remettre en cause, affirmer sa cohérence, ne pas chercher à avoir raison mais vivre selon sa cohérence profonde et ses convictions sans les imposer ; ainsi celui qui pense et vit différemment peut faire de même sans se cacher et avoir honte, ou devenir violent comme on le voit de plus en plus souvent.
L'oppression, la soumission, le dénigrement alimentent le feu qui chauffe la cocotte prête à exploser.

Ce refus de l"autre différent".... mais tellement semblable, qui veut lui aussi vivre dignement, pouvoir nourrir sa famille, avoir un toit, être respecté... finissons-en !
Traquons cette propension d'humain qui a peur de ce qui l'interpelle jusque dans les moindres recoins de notre esprit, dans notre ville, le quartier, les écoles, même à l'intérieur de notre famille.
Pourquoi nous sentons-nous aussi vulnérables ?

vendredi 4 novembre 2011

réponse à l'article "le KRACH DEMOCRATIQUE" par M. COUTROT dans POLITIS

Avec des mots simples : Le peuple n’a pas droit à la parole alors qu’on lui demande de payer la dette !
INDIGNONS NOUS, du moins ceux qui ont encore l’énergie de penser, de voir ce qui se passe vraiment dans notre monde complètement dirigé par l’appât du gain,
INDIGNONS-NOUS joyeusement ceux qui peuvent encore vivre décemment,
Pour les autres, l’indignation se traduit malheureusement par le repli sur soi ou la violence envers eux ou les autres....
CE QUE J OBSERVE autour de moi, dans ma petite sphère des gens d’en-bas, ce que j’entends, BEAUCOUP D’IDEES RECUES :
- on trouve normal que tout se décide "au-dessus de nos têtes" car "on ne peut rien y faire.. c’est comme ça" ; NON ! penser à ces multiples gouttes d’eau qui forment la mer
- "ce sont tous les mêmes, gauche ou droite, dès qu’ils accèdent au pouvoir ils en profitent et ne sont plus porte-parole du peuple" NON ! mais il faut les chercher, être vigilant...car que ceux qui pensent et agissent différemment, à commencer dans leur vie quotidienne, ne font pas ce qu’il faut pour rentrer dans le système obligatoire des médias de masse pour qui le principal souci est le taux d’écoute ou de lecture ;
ceci dit, je pense que le clivage gauche - droite est obsolète et que l’écologie se retrouve partout, à commencer dans notre façon de communiquer... s’invectiver, prendre l’autre en défaut, "gagner" sur le plan de la rhétorique, être sarcastique, rabaisser pour mieux se rehausser.... est tout le contraire.
Mettre une parole à côté de l’autre.. c’est la base d’un respect que beaucoup de nos politiciens n’ont pas.
Puis j’entends souvent :
- "il est utopique de ... ... ...."
je réponds : "peut-être, mais cela ne doit pas empêcher de dire clairement NON, de choisir la direction de l’utopie, de se mettre en marche, de faire un pas, puis un autre et .... des solutions qu’on ne soupçonnaient pas vont se présenter.... ou pas encore mais on continue... il faut juste "OSER" !"
Ce serait une belle image pour nos jeunes en manque d’idéal.

Dans ce monde d’en-bas que je connais bien : ceux qui travaillent sont trop fatigués pour s’occuper encore des "choses de la Cité",
et ceux qui ne trouvent pas de travail ont tellement de soucis pour nourrir leur famille ou s’oublient parfois à l’aide de substituts mortifères, parfois même jalousés par les premiers et accusés de paresseux...
on se bat donc entre nous... il est bien connu qu’on règne mieux quand on divise
De précieuses forces sont ainsi gâchées et la solidarité n’est pas au rendez-vous.
D’ailleurs, à l’heure actuelle, ne plus avoir envie de travailler dans les conditions qu’on connaît peut être compréhensible et ne doit pas être systématiquement apparenté à la fainéantise ; on peut parfois y voir un refus de l’esclavagisme moderne, une survie de l’âme...
L’homme a besoin de se sentir utile, respecté, digne.

Voilà comment on a engendré un peuple de moutons qui tremblent et préfèrent courir tête baissée dans le ravin aux reflets dorés qui pâlissent au fur et à mesure qu’ils s’en approchent, entourés de leurs chiens de garde qui font semblant de les protéger... ils sont lancés..., qu’est-ce qui peut les arrêter ?

une note d’espoir : parmi eux des moutons noirs qui n’ont pas envie de courir autrement que tôt le matin pour pouvoir affronter une journée où justement il s’agit de ne pas perdre son libre-arbitre... sa faculté d’indignation.
courir seule pour une rencontre avec soi-même et préserver la petite flamme de la cohérence intime.
.... les Indignés de tout bord, ceux qui n’ont pas baissé les bras, peuvent raviver les forces endormies.
Ne tombons pas dans l’inertie fataliste,
Travaillons sur notre penchant grégaire, bien humain, où plutôt choisissons de lui donner sa pleine mesure dans les domaines où le progrès est possible pour TOUS !
et, très important : ne perdons pas notre joie de vivre, pour ceux qui le peuvent (comme moi, non pas parce que je suis riche d’argent, mais parce que je me sens libre de penser, d’agir parfois en reconnaissance de notre humanité qui nous lie tous) dans une époque où tout est possible.
... voilà donc quelques éléments pour nous relever de ce krach démocratique.

jeudi 3 novembre 2011

le confort de l'inertie

« Il est plus facile de croire ce qu'on nous affirme officiellement, que de s'aventurer dans l'indépendance intellectuelle...En fait, ce n'est pas l'opposition, mais le conformisme et l'inertie qui ont de tout temps été les plus sérieux obstacles à l'évolution des consciences !... » (Mahatma Gandhi)

lundi 31 octobre 2011

petit bilan après 1 an....

Un an après avoir quitté l'administration après 25 ans de service...

Je n'en reviens pas.... j'ai osé !
après presqu'un an.... je me surprends toujours encore à dire "nous" quand je parle de ce qui se fait au sein du service.
Quand j'exposais mon projet de reconversion, certains me disaient "ne fais pas ça", d'autres secouaient la tête "elle est complètement inconsciente !" "elle ne réfléchit pas", "comment peut-on quitter un travail rémunéré à 2 000 euros mensuel, garantis ?"....
mais quelques uns comprenaient.

Petite rétrospective :
Un jour, je me suis rendu compte avec effarement que je n'aimais plus travailler !
Serais-je donc devenue paresseuse ? comme tous ces gens au chômage qui ne veulent pas travailler et sont critiqués par ceux qui triment du matin au soir pour arriver à joindre les deux bouts fin du mois ?
Me connaissant, quand même ! je ne pouvais me déprécier à ce point en m'arrêtant au jugement primaire.
NON, cela ne me correspond pas : j'aime être active, donner de mon temps, me rendre utile, aujourd'hui plus que jamais....
ALORS ?
Il est vrai que j'ai subi ce qu'on peut appeler un harcèlement pendant presqu'un an.... moi qui pensais que ce ne serait pas possible ! moi, la femme forte..... je pourrais prendre du recul et remettre paroles blessantes, dénigrantes,, attitudes irrespectueuses, à la personne qui est à l'origine.... il suffit simplement de ne pas s'identifier au reflet d'une image .... à la renvoyer à son destinataire qui en est seul responsable!...
forte de mes lectures et stages de développement personnel... allons allons...

Justement ce n'est pas aussi simple..
oui, bien sûr, j'ai travaillé sur moi dans ce sens.
ALORS QUOI ?
... mais voilà, c'est épuisant, toute mon énergie était focalisée à une espèce de survie, d'acceptation d'une situation que je ne pouvais pas changer en un claquement de doigts
et puis, en état de fatigue extrême, le doute vient s'insinuer : suis-je donc aussi nulle ? et le doute génère immanquablement une perte de confiance en soi ; l'entourage professionnel le ressent. Ma vie personnelle également ; des relations se distendent... je ne suis plus capable de les nourrir...
je risquais de m'enliser dans un cercle vicieux de dépréciation, d'abord subtile, puis plus concrète car on ne peut, sur la durée, cacher complètement ce qui se passe au fond de soi.
Et les collègues ont leurs soucis propres ; parfois on préfère même se détourner d'une personne qui n'est pas "dangereuse" pour se rallier à celle qui a beaucoup de pouvoirs.... question d'intérêts, de survie parfois ! je comprends.
Néanmoins beaucoup m'ont soutenue, heureusement ; certains venaient discuter avec moi dans le bureau, tôt. Quand "X" n'était pas encore là. Cela m'aidait.
J'ai parlé, écrit.... alerté l'hiérarchie.... le "je" est devenu "nous". Un courrier signé par presque tous...
le médecin du travail
les promesses orales...
les espoirs, les miens, mais aussi d'autres collègues moins directement touchés mais touchés quand même..
puis je suis partie.
le 27 décembre on m'a informée qu'une partie de mon compte épargne temps (de l'époque où je ne comptais pas mes heures d'un travail passionnant) ne pouvait m'être payée ; qu'il fallait donc prendre ces jours en congé.... donc ne plus revenir début janvier ! il me restait 3 jours pour rendre un service non pas "à jour" mais au moins clair, transparent, avec des mots, parfois sous forme de post-it, pouvant aider mes successeurs à s'organiser, prévenir les intervenants, les collègues... prendre congé...
Le vide dans ma tête...
Quid du service ? de la surcharge de travail pour mes collègues car nulle solution de remplacement au pied levé ?
j'ai bataillé avec ma conscience mais j'ai appris aussi que "trop bon, trop con"..... pardon pour cette expression mais elle est à l'image de ce que je veux exprimer.
... je pourrais rester.... terminer en catimini.... comme une petite souris, me rendre transparente....
Ca alors ! oserais-je donc me sentir indispensable ?
.. non, certainement pas.
et qui suis-je à avoir la prétention de porter les conséquences d'une restructuration qui a conduit à cette situation ? tout cela pour un gain financier ? même pas sûr....
Et l'humain dans tout cela ?
Et l'usager dont on fait tant cas lors de l'élaboration de textes de loi qui semblent avoir pour but premier l'économie et la rentabilité, sous couvert de "simplicité" d"allégement" ?
je n'ai pas cette impression : certaines administrations, hors numéros téléphoniques surtaxés, ne sont plus joignables.
Pourtant, tout au long de ma formation actuelle, j'ai appris qu'il faut mettre la personne protégée au centre de la mesure. mais qu'en est-il des humains en général ?
Doit-on attendre d'avoir les facultés mentales ou physiques altérées (article 425 du Code Civil) pour être reconnus en tant qu'humain ? d'ailleurs pourquoi faut-il légiférer pour atteindre des objectifs qui sont la base d'une humanité digne de ce nom?
je tourne la page.
Me former à un nouveau métier
La formation me revient chère. Pas moyen d'obtenir un DIF - CIF.... même après 30 années de bons et loyaux services.
Aujourd'hui je fais ce bilan.
Je vais passer les derniers examens pour pouvoir exercer en libéral, avec tous les risques/liberté qui en découlent et pouvoir de nouveau gagner ma vie et renflouer mes comptes en banque qui maigrissent de mois en mois...
j'ai la chance d'avoir pu vendre ma maison et déménager dans un petit logement sinon je n'aurai pu m'engager dans cette voie.
Je n'ai aucun regret, juste un sentiment amer en sachant que la personne à l'origine de tant de malaise est toujours en poste.... et que la seule solution trouvée est une promotion.
Que tout le monde espère...
Voilà la genèse de mon ressenti à l'égard du "travail comme je n'aime plus travailler"....
mais être active, me rendre utile. Et gagner ma vie, oui.
J'ai eu ce courage, mais aussi cette chance d'avoir pu - ou dû - quitter une situation économiquement sûre mais personnellement mortifère.
Question de choix..... pour ceux qui le peuvent !

samedi 29 octobre 2011

qu'attendons-nous ?

"Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste. Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas juif. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique. Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester." Texte de Martin Niemöller (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen, puis libéré en 1945.

vendredi 28 octobre 2011

les ailes d'un papillon et mes mots simples

je m’efforce de remettre en question mes vues, de les exposer à l’épreuve de la confrontation, pour ne pas risquer de sombrer dans le totalitarisme en toute bonne foi.
J’ai créé un blog, je me permets d’en communiquer l’adresse, non pas pour satisfaire mon égo que je surveille étroitement (d’ailleurs je n’invente rien.... tout est dit depuis longtemps et tellement mieux....), mais ..... pour donner des ailes à des réflexions que je partage et leur donner l’occasion d’en rencontrer d’autres.
Chacun existe à son niveau et si le battement d’aile d’un papillon est capable de provoquer un déplacement d’air à l’autre bout de la planète, pourquoi mes mots ne pourraient-ils pas faire vaciller les géants mercantiles ou éveiller la conscience du plus égoïste de nos dirigeants ?
Je me sens dans la droite lignée de mes ancêtres qui ont combattu pour plus de justice et une vie meilleure, liée à mon prochain (...même s’il paraît lointain...) mais également responsable de la trace que j’aurai laissé derrière moi quand je quitterai ce monde.

donner des ailes aux idées

la faculté non seulement de produire des idées, mais aussi d’en débattre est ce qui nous différencie des animaux.
Avant d’être nombreux, acceptons que nous soyons "peu".
Non pas peu d’Indignés mais peu de poids dans le système actuel auquel il faut apparemment faire allégeance pour avoir son mot à dire... au risque d’y perdre son âme.
partager les idées, leur donner des ailes, les élever au rang de vrais débats dans lesquels le poids des gains ne vient pas déséquilibrer les forces antagonistes.
Site de bricolage pour la construction d’un esprit critique : à essaimer !
la main d’oeuvre ne manque pas
les pièces ?.... exigeons la transparence et la connaissance.
Merci à ceux qui osent aller au fond des choses, au risque de déranger tellement qu’on les évince purement et simplement.
Soyons les artisans de notre monde et refusons le rouleau compresseur de la pensée unique et de l’argent.

lundi 24 octobre 2011

... cherche candidat pour 2012 qui.... OSONS !

OSONS être des indignés heureux de vivre (enfin ceux qui le peuvent, c’est-à-dire ceux qui ont encore un toit, qui peuvent encore nourrir leur famille)

OSONS dire non à ce que nous ne sentons pas comme cohérent au plus profond de nous (enfin ceux qui n’ont pas encore baillonné leur conscience à coup de besoins de plus en plus matériels et clinquants)

NE CROYONS PLUS que nous nous en sortirons tout en restant dans nos privilèges, aussi minimes soient-ils par rapport à ceux, presqu’obcènes, de la plupart de nos dirigeants, qu’ils soient de droite ou de gauche.

... En 2012, j’aimerai pouvoir voter pour un homme ou une femme pour qui l’intérêt du plus petit d’entre nous est aussi important que le besoin des plus nantis (il est évident qu’il ne s’agit pas de "prendre sa revanche" sinon on ne ferait qu’inverser les rôles.... soyons vigilants à ne blesser quiconque ; juste empêcher de nuire....)

QUI SERA-T’IL ?

dimanche 23 octobre 2011

Ne cédons pas à l'inertie fataliste

Mais comment faire concrètement ?
les gens ont tellement peur de perdre le peu qui leur reste,
d'autres pensent qu'un autre monde n'est pas possible,
Pourquoi cet instant grégaire qui nous pousse à avoir un avis que partage le "groupe" ? .... c'est tellement confortable...

avec au fond le sentiment qu'on se trompe

mais changer n'est pas facile, pour personne
aujourd'hui il est difficile de fermer les yeux sur l'irrespect, les inégalités.
L'acte politique à la portée de tous est de consommer différemment.
De ne plus être ces moutons qui alimentent ce système où il faut travailler de plus en plus malgré un chômage grandissant.
Cela demande un travail sur soi ; voulons-nous faire cet effort ?
si oui, si nous sommes nombreux, les choses se feront "presque" toutes seules. Si nous nous manifestons....
Si non nous aurons encore les politiciens que nous méritons, ceux qui essaieront encore de rafistoler un système malade et pourri qui donnera l'occasion à certains de profiter au détriment des autres.
LE PACTE CIVIQUE, il faut le signer.
ALLIANCE ECOLOGISTE INDEPENDANTE, allez voir ce que ce parti propose.
C'est utopique, me dit-on
oui, peut-être..... mais est-ce une raison pour ne pas "aller vers", y tendre.... ? Il faut oser faire le premier pas pour que le 2ème soit possible, puis le 3ème etc....
le mur de Berlin est tombé alors que personne n'osait seulement y penser un jour avant.
Le battement d'aile d'un papillon peut provoquer une catastrophe.
Ne cédons pas à l'inertie fataliste.

jeudi 20 octobre 2011

jene fais pas de "politique" . Ce mot est trop dévoyé

lien à copier-coller : http://governatori2012.fr/

Bonsoir,
je n'ai pas l'habitude de faire de la politique ; d'ailleurs je n'ai pas l'impression d'en faire. Ce mot est tellement dévoyé.
Je souhaite partager avec vous.
Je choisis chaque destinataire.

RIEN N'EST IMPOSSIBLE..... le mur de Berlin,quand il est tombé, personne n'y croyait, ne serait-ce qu'un jour avant.. !

- si vous en avez assez du clivage gauche/droite,

si vous pensez que :

- chaque humain a le droit de vivre décemment et de faire ses choix en matière de santé, d'éducation comme dans d'autres domaines, (ne pas oublier que la santé touche tout le monde, riche ou pauvre, jeune ou âgé...

- la souffrance infligée aux animaux a des conséquences sur nous,

- nous devons arrêter de consommer comme si les ressources étaient infinies

- et cesser de nous battre sur le comment sans rien faire, mais plutôt commencer par faire, pas après pas ; le comment se dévoilera au fur et à mesure.,

- au lieu de critiquer et juger l'autre, que ce soit en politique ou dans notre sphère personnelle, écouter, accueillir la parole de l'autre et poser la sienne, à côté ; confronter ne veut pas dire gagner, avoir raison. Juxtaposer nos idées. De ce patchwork pourrait naître une autre façon de communiquer ?

- réfléchir à ses achats, se poser la question de l'utilité, de l'impact sur l'écologie. Se remettre en question. Savoir aussi assumer ses contradictions avant d'espérer les dépasser. Ne pas juger l'autre.

- voir en tout homme un être qui veut vivre parmi d'autres êtres qui veulent, eux aussi vivre. Avoir à manger, un toit, pouvoir nourrir sa famille, être respecté, reconnu dans la particularité.

.... à compléter.....

allez voir sur le site d'ALLLIANCE ECOLOGIE INDEPENDANTE. Il me semble que ce parti pourrait être un chemin.
Bien sûr, sur Internet vous trouverez beaucoup de dénigrement à l'encontre de Jean-Marc GOVERNATORI, Esther SPENCER. Notamment une accusation d'être sectaire.

Penser différemment fait peur.

Prenez le temps d'approfondir. C'est tellement facile de dénigrer et Internet colporte tout.

On reproche à Esther SPENCER son passé d'actrice de films pornographiques :

ma pensée à ce sujet : c'est certainement moins hypocrite que l'attitude de certains de nos dirigeants qui profitent de leur pouvoir pour asservir des femmes sans grand poids dans la société.

Elle a le mérite d'avoir évolué, de s'exposer, de ne pas avoir honte d'elle, d'assumer. C'est tout ce qu'on demande à un homme ou une femme digne. Ce n'est pas le cas de tout le monde.

- dans le meilleur des cas on reproche à JM GOVERNATORI de ne pas être connu ! est-ce là un critère valable ? surtout qu'un dialogue ou un débat est possible avec lui. Il est accessible. Essayez sur son site.

- et puis on me dit que c'est "utopique" : ....le déclin de notre monde économique et social ne l'est pas..... malheureusement !

Il s'agit d'AVANCER VERS un but utopique. Pas à pas. Personne ne sait de quoi est fait le lendemain.

Des portes dont on ne soupçonnait pas l'existence peuvent s'ouvrir.
Et sinon, avançons quand même.
Dans la direction du respect de l'autre, être humain, animal, terre.

AU POSSIBLE NOUS SOMMES TENUS (martin HIRSCH) : aujourd'hui il est possible de dire NON à l'irrespect, quelqu'il soit.

Vous croyez que vous n'avez pas d'impact ? Détrompez-vous : la mer est faite de multitudes de gouttes d'eau ; un battement d'aile de papillon peut provoquer un tsunami.... un grain de sable peut stopper une machine.

Un sourire peut rendre heureux.

Nous ne sommes que de passage sur cette terre. Demain nos enfants nous demanderont des comptes.

Que leur répondrons-nous ?


EXTRAIT copié-collé du site de M. GOVERNATORI :

L'écologie sanitaire, l'écologie éducative et l'écologie environnementale sont des notions essentielles pour la mise en place d'une politique écologique globale, qui agit d'abord sur les causes. Ecologie sanitaire

La pédagogie, l'éducation à la santé, est la première des médecines
Instituer un corps professionnel d'éducateurs de santé formés à la prévention
Contribuer à préserver la santé par des actions locales et nationales contre les pollutions chimiques, bactériennes, auditives, visuelles et électromagnétiques
Reconnaître les médecines non-conventionnelles avec charte et éléments diplômants
Appliquer la liberté vaccinale comme dans les autres pays européens
Instaurer la liberté thérapeutique
Supprimer les pouvoirs juridiques du Conseil de l'Ordre
Organiser une déclaration par les malades eux-mêmes des effets indésirables de leur médication
Développer une pharmacovigilance plus efficace en temps réel
Rechercher puis interdire l'utilisation de tous produits nocifs pour la santé
Supprimer l'irradiation des aliments

La santé humaine requiert la santé animale

Expliquer les bénéfices financiers, environnementaux, moraux et sanitaires de la réduction de la consommation de viande
Supprimer les élevages industriels au bénéfice des petits élevages respectueux des besoins des animaux
Interdire le commerce de la fourrure, la corrida, le gavage des oies, l'abattage d'animaux sans étourdissement...
Instituer une police et un service judiciaire spécialisés pour la Cause animale
Autoriser "L'objection de consience" pour tout acte faisant souffrir l'animal (étudiant, travailleur...)
Inclure davantage les normes de bien-être animal dans le Label Rouge et les labels régionaux
Appliquer immédiatement les méthodes remplaçant l'expérimentation animale

Ecologie environnementale

Mettre en place le principe pollueur-réparateur
Instituer un service spécial au Ministère de l'agriculture pour la sauvegarde de l'eau
Interdire de rejeter des eaux usées dans les rivières, fleuves, lacs, mers et océans sans avoir été traitées par procédé de filtration biologique
Supprimer la licence aux armateurs qui dégazent en mer et qui y rejettent les déchets
Mettre en place un plan Emploi pour l'installation paysanne, articulé notemment sur des processus d'apprentissage (initial ou continu) de recherche et d'accompagnement pour promouvoir les projets de petite taille et les techniques de culture agro-écologique, pour répondre entre autres aux besoins de la restauration collective
Elaborer un étiquettage mettant en évidence l'empreinte sociale et écologique de chaque produit vendu, par une couleur (verte, orange ou rouge)
Instituer un mécanisme de lissage des revenus des agriculteurs car ils subissent trop de hauts et de bas
Instaurer l'alimentation bio de proximité sur tous les points de restauration publique ainsi qu'une option végétarienne
Convertir toutes les terres en bio dans un délai de 15 ans
Interdire les OGM et les nanotechnologies, pas de moratoire
Multiplier les jardins partagés et promouvoir la permaculture comme la biodynamie
Développer une politique foncière ambitieuse pour protéger et développer la production alimentaire, en priorité en périphérie urbaine
Recenser les terrains abandonnés pour en permettre la culture par des personnes volontaires qui paieront un loyer
Développer des groupements fonciers dans lesquels quiconque peut acheter des parts de terrains obligatoirement loués à de jeunes agriculteurs
Revitaliser le milieu rural en encourageant le retour du travail à la terre et le développement des éco-villages
Développer et valoriser la biodiversité agricole et sauvage dans les fermes, favoriser les échanges de savoir-faire et de semences reproductibles entre paysans et jardiniers, prévenir la bio-piraterie et la concurrence économique déloyale
Encourager ceux qui le souhaitent à produire et distribuer une alimentation saine, accessible à tous, et par conséquent à avoir accès aux ressources
Libéraliser la diffusion des semences naturelles et biologiques
Diversifier la production, la vente directe, les marchés bio et favoriser l'autoproduction alimentaire
Susciter des zones géographiques "blanches" débarrassées du brouillard électromagnétique issu de nos technologies
Permettre aux citoyens d'utiliser un moyen de transport collectif compatible avec leur santé et leur lieu de résidence
Légiférer pour que 100% de la production soit 100% recyclable
Taxer les produits emballés pour inciter les consommateurs et fournisseurs
Développer la consigne chaque fois que cela est possible (bouteilles, piles, portables...)
Créer un label européen pour le commerce équitable
Agir pour instituer un organisme mondial de sauvegarde de la biodiversité
Sortir progressivement du nucléaire et des énergies fossiles par une politique énergétique : diversité, efficacité, économie de proximité, ruralité et sobriété
Abandonner le projet des nouveaux réacteurs nucléaires
Adopter un seuil règlementaire de performances énergétiques de tout appareil électrique
Interdire les panneaux de publicité éclairés
Sortir de la chimie par une législation adéquate et la prise de conscience active des consommateurs
Supprimer de la vente les laines de verre et laines de roche
Interdire tout affichage et dépliant publicitaire

Ecologie éducative

Mettre en place un débat national public de six mois sur l'Education Nationale pour examiner la formation et le recrutement des enseignants, les programmes (éducation à la santé, à la parentalité...), les horaires, l'âge de la scolarisation obligatoire...
Intégrer à l'instruction obligatoire une éducation au jardinage et à la cuisine afin de nous rendre moins dépendants des produits transformés de l'agro-industrie
Faire choisir par le jeune l'activité sportive et/ou artistique scolaire
Mettre l'Esperanto en option linguistique au Bac
Offrir une année de formation professionnelle ou générale à toute personne sortie de l'enseignement sans le Bac
Encourage l'école inclusive, permettant la scolarisation de tous, avec des effectifs réduits par classe et un accompagnement scolaire personnalisé
Multiplier les écoles de la deuxième chance
Service civique obligatoire de six mois entre 15 et 25 ans
Lancer les Etats Généraux de la Jeunesse

lundi 17 octobre 2011

ma façon de faire de la politique

ce WE j'étais à Montpellier voir mon fils et nous nous sommes rendus sur la place xxx? pour soutenir les indignés (je le suis, profondément, par ce qui se passe sur le plan politique, économique, social, médical, éducatif, judiciaire...), mais j'essaie d'être une indignée heureuse de vivre et décroissante :
le spectacle était celui-ci :
un petit rassemblement d'une 50taine de personnes, un micro qui circulait, était pris par des personnes certes motivées mais ne "présentaient" pas (l'une fumait pendant son discours, d'autres : habits "chat", chapeau de clown, mini-jupe et puis on ne comprenait rien au discours).
Des réflexions lancées par ci par là par quelque personne... et flop.
Les habits, fumer, boire etc.... est de la liberté de chacun. Certainement.
Je ne me permettrai pas d'émettre un jugement.
Je voudrai simplement souligner que le tableau ressemblait plutôt à un spectacle divertissant où des curieux s'arrêtent un instant en souriant ou en secouant la tête, d'autres s'en désintéressent complètement.

Non loin de là une animation de vélos ellyptiques avec force musique entrainante, des looks sportifs, une sono efficace... un attroupement beaucoup important...

Puis, en arrière plan une passerelle qui relie la place à un énorme centre commercial ; cette passerelle étaient noire de monde, les gens défilaient, des paquets à la main un flux impressionnant, discontinu, ...

je comprends que les gens aient besoin d'évasion et peuvent choisir de consommer pour oublier, pour se faire plaisir (cela m'arrive aussi... et j'en suis consciente, je ne culpabilise pas, j'essaie seulement de me poser des questions) ou simplement de se nourrir, se vêtir, il ne s'agit pas de cela.


La triste réalité qui m'est apparue est que ce groupe ne paraissait pas "sérieux", les gens passaient et regardaient comme s'il s'agissait d'un spectacle. Alors que le message des indignés est l'expression d'un mal-être qui se propage dans le monde entier, un ras-le-bol de masse devant le partage injuste des ressources.
.
Comment peut-on l'ignorer ? se faire entendre ?

Non loin de cet endroit était posté un groupe de 3 personnes, aucun badaud, curieux autour.... ils militaient pour le refus du gaz de schiste, autre problème crucial qui touche le monde, donc nous....

Que faire ? ce qui nous incombe à notre petit niveau, oui.

Mais cela suffit-il ?
le rapport de force est trop déséquilibré :
- entre les gens au pouvoir qui ont entre les mains l'arme suprême qui régit maintenant tous les domaines cités plus haut, justice, médical, enseignement, économie etc...

- et d'autres, de plus en plus nombreux, (oui....) mais qui n'arrivent pas à se faire entendre parce qu'ils n'ont (et surtout de ne veulent pas !) tout simplement pas les mêmes armes (argent, pouvoir...).

Comment se faire entendre ?

en consommant autrement.... mais cela est plus facile à dire par quelqu'un qui a une certaine liberté de choisir ; ce qui est bien moins facile pour une personne qui a toujours vécu dans le besoin....

les médias de masse qui abreuvent un peuple qui tremble de peur de perdre encore le peu qui lui reste (et je comprends, il faut se nourrir, se loger, on est responsable d'une famille, on a des projets.. certains doivent se soigner, rembourser des dettes.....)

Je vois aussi que les personnes intègres qui veulent porter des valeurs de respect, donc toucher à la richesse et aux privilèges des gens aujourd'hui dans les hautes sphères et qui n'ont pas intérêt à ce que ce déséquilibre cesse
ils n'ont tout simplement pas conscience que la souffrance d'un humain, aussi "petit" soit-il, rejaillit sur l'ensemble des hommes et des femmes.....

la conscience peut se museler mais pas disparaître.

Alors la question de base est : comment faire prendre conscience de ce lien qui, quand il est reconnu, conduit tout naturellement au partage de notre "trop",
si toutefois la peur du manque n'est pas plus forte (ce qui est le cas dans une société où ne pas avoir d'argent pour assurer l'avenir est angoissant)

J'en viens à une autre questionnement : l'argent est devenu un pouvoir, c'est évident.
Il faut dont remettre l'argent à sa juste valeur , c'est à dire une simple monnaie d'échange permettant de vivre dignement au quotidien
car qui est absolument certain d'être encore de ce monde demain ?
mais voilà, notre environnement urbain, publicitaire, nous cache notre condition d'humain en sursis. Il est très facile de l'oublier aujourd'hui.

Je pense à la condition des tibétains qui manifestent passivement depuis plus d'un demi-siècle... les entend-on? les respecte-t'on ?

je pose des questions, je n'attends pas de réponse.
Je v ois bien que je "preche" à des convertis.... dans le vide....
Je parle de vous à mon entourage, à ma famille, aux amis de mes enfants.
Je m'oblige à penser à la phrase :
"il ne faut pas oublier qu'un petit groupe de personnes peut changer la face du monde et cela s'est toujours fait ainsi"... citation
"au possible nous sommes tenus" Martin HIRSCH et Albert SCHWEITZER : celui qui peut, doit".... mes racines alsaciennes parlent.
Les écrits d'Albert SCHWEITZER sont un enseignement.

Le Pacte Civique est a-politique. C'est un engagement libre et conscient.
Edithe

ps j'ai parlé de vous au Maire de XXX : M. XXX ; il m'a parlé de l'histoire avec M. WAECHTER que je ne connais pas exactement... il m'a dit qu'il ne pensait pas qu'une personne comme M. GOVERNATORI pouvait être un porte-parole du peuple s'il n'est pas connu..... je lui ai répondu que je n'avais pas l'impression que nos politiciens actuels, connus, soient à l'écoute des citoyens de base.....
il a moyennement apprécié.... mais peut-être que mes mots feront leur chemin si vraiment il a une conscience humaniste.
Sinon, j'aurai porté un coup d'épée dans l'eau.

Ceci pour dire que c'est un cercle vicieux :
il faut être connu, donc rentrer dans un système..... pour accéder au pouvoir de changer la situation....
comment faire ?

jeudi 13 octobre 2011

que puis-je faire ?

Nous avons construit un monde dans lequel ceux qui ont de l'argent, donc du pouvoir, peuvent oppresser même ceux qui arrivent à ne pas être soumis, tristes, violents, dépressifs... par un énorme travail sur soi
Je pense au combat pacifique que mènent les Tibétains depuis plus de 50 ans.
Il dure....
Non pas que je veuille prendre les armes, NON
mais il faut changer nos institutions. notre politique, nos valeurs qui nous guident (mais le "nous" c'est chacun de nous, ok.... pourtant l'ensemble est aussi une entité avec son pouvoir puisqu'elle nous entraîne malgré nous)
Evidemment, plus il y a de gens qui se réveillent, plus notre système ploiera et peu à peu le monde changera.
bien sûr.
Mais faut-il pour autant rester dans sa sphère (comme il m'est naturel de le faire...) et travailler à "supporter" et transmettre par l'exemple.
oui.
cela suffit-il ?
en tout cas je continue
à ne pas utiliser mon énergie à me désoler mais plutôt à faire ce que je peux. Même "peu" mais ceci est un jugement de valeur et je me ressaisis en me disant que je ne suis pas à même de juger.

mardi 11 octobre 2011

histoire tristement quotidienne

Ce midi j'étais à vélo à l'hôpital de H pour voir une amie, D ; nous faisions du MHZ mei hua Zhuang ensemble, un art martial. Je ne l'ai plus vue depuis près de 10 ans. Elle a un cancer. Elle était en répit depuis 4 mois. Elle ma dit qu'elle a eu une convocation des instances administratives et médicales pour vérifier si elle était encore éligible aux allocations (car elle ne peut plus travailler depuis 4 ans...)
cette démarche l'a tellement stressée qu'elle a fait un malaise, une chute... elle ne s'en souvient plus.
Son fils que j'ai appelé hier soir m'a dit qu'elle avait des métastases au cerveau.
Hier elle était encore aux Urgences au Nouvel Hopital Civil, tout près de chez moi.... j'y suis allée vers 17 h.
En arrivant à l'accueil je vois une personne qu'on glisse dans l'ambulance et j'ai vu son regard, j'ai cru reconnaître Danièle. Je me suis dirigée vers les ambulanciers et ai demandé si c'est Mme D ; ils m'ont répondu "non, non". Je suis rentrée à l'accueil et ai demandé le numéro de sa chambre.............. la secrétaire m'a dit qu'elle vient d'être transférée il y a quelques minutes...............c'était donc elle !
j'étais fâchée contre ces Messieurs.... est-ce ainsi qu'on met en oeuvre le secret professionnel ??????
Bref, je l'ai vue aujourd'hui. On ne lui dit rien... elle ne sait pas ce qui va se passer.....
la dame à côté qui souffre d'une maladie orpheline, "Little...." a l'habitude. Elle a appris la patience, dit-elle. Les repas l'écoeurent. Ces barquettes qui fument quand on les ouvre.... l'odeur qui s'en échappe..... les nouilles sont cuites 2 jours avant puis réchauffées.... il n'y a que le petit déjeuner qui est comme à la maison : du beurre, de la confiture, du pain.

Tu vois, il ne faudrait pas grand chose pour rendre au moins les repas un peu plus humains..... comment les gens malades peuvent-ils guérir avec cette nourriture "morte" mais qui respecte toute les normes !....
c'est comme l'eau de la ville..... en règle ! mais elle m'aurait tuée à petit feu....

vendredi 7 octobre 2011

lettre à un ami

quim'a transmis un de ces papiers qui tournent sur internet et qui attisent la haine envers ceux qui sont à la CMU pour se soigner.

pierre paul jacques, tu connais mon point de vue.
Chacun doit avoir le droit de se faire soigner quand il est malade.
Je pense que toi et moi nous avons 8 euros pour contribuer à la politique des "soins accessibles à tous"..... bien que je n'y crois pas du tout ! je les paie quand même, de bon coeur. s'ils servent à ce pourquoi cette taxe a été instaurée : oui, pour la CMU
non pour encore gonfler le porte monnaie des actionnaires par l'intermédiaire de gens qui ont trop d'argent pour le dépenser pour juste vivre.... ceux qui amassent l'argent pour en avoir encore plus.
Même si je ne suis pas bien remboursée.... il me reste 500 euros à payer sur une couronne.... cette année je n'en fais pas poser, j'attends des jours meilleurs, s'ils viennent.....
si tu veux bien voir sur ce site, un texte sur la "richesse". Il en dit long, ce n'est pas moi qui l'ai écrit....
par contre j'ai laissé un commentaire en-dessous. Peut-être es-tu curieux.

http://www.politis.fr/De-la-richesse,15424.html

Arrêtons de nous diviser pour que d'autres puissent mieux régner encore.....
chacun, même ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas travailler (juger est difficile, j'essaie de le faire de moins en moins) veut vivre dignement, avoir à manger, pouvoir nourrir sa famille, avoir un toit... être apprécié.... avoir une chance d'apprendre.....
qui suis-je, moi, à avoir eu cette chance ?
je ne suis ni meilleure, ni pire.... mais peut-être consciente des liens qui nous unissent, tous.... que nous le voulions ou non.

Pierre Paul Jacques, tu t'exposes à mes écrits si tu me transmets ce genre de raccourcis qui attisent les haines, les jalousies. Le monde n'a vraiment pas besoin de cela.

Ce n'est pas une leçon, c'est une requête à un ami

comment je filtre l'eau

avec une cuillerée à café de mélange charbon (poudre) et argile verte dans 1 litre d'eau, je secoue, laisse décanter généralement pendant la nuit ou plus longtemps puis je verse l'eau, délicatement pour ne pas mélanger, jusqu'à l'apparition de la "langue de charbon" ; je jette le dépôt, à peu près 2 cm du fond.
Cette façon de faire ne revient pas cher (une dizaine d'euros pour une boîte de charbon achetée en magasin diététique et 3 ou 4 euros l'argile verte. L'ensemble peut durer une année.

Un acte politique à la portée de tous

est de consommer autrement,
petit à petit se rendre conscient.
C'est un chemin, je choisis de m'y engager.
Comment, à quel rythme ? ce sont des questions personnelles.
Ne pas juger l'attitude du voisin.
Juste faire à son petit niveau.
La conscience n'est pas moralisatrice
Plutôt un guide, infaillible.
Il suffit de l'écouter,
les réponses sont là.

lundi 3 octobre 2011

nos choix, les reconnaître, les assumer

ne pense pas que j'ai plus de "chances" que toi.... chacun fait ses choix d'après ses critères et possibilités. Tu n'en as pas "moins" que moi ; elles sont simplement différentes.
Je pense qu'il est important d'en être conscient, c'est pourquoi je me permets de le dire.
je ne veux pas t'énumérer tes "avantages", ni mes "inconvénients" car dans ce domaine la balance n'est pas possible.
Vivre sa vie. Les périodes difficiles .... je connais. Tu sais comment j'essaie de les prendre.
Travailler dans une structure comporte des avantages non négligeables.
Etre indépendant aussi. Et des inconvénients, des risques....
je donne peut-être l'air d'etre quelqu'un qui a le choix.... oui, c'est vrai.
Mais c'est le cas de tout le monde à un moment donné de sa vie ; après il faut assumer,
moi aussi.

la richesse

A la question posée par Bernard LANGLOIS : "A partir de quel revenu est-on riche et puissant ?" je répondrai par une autre interrogation :

A partir de quel niveau de dénuement matériel devient-on riche, disponible à la vie et libre ?
ou encore :
comment mesurer la capacité à utiliser l’argent "en trop" pour autre chose que se goinfrer, que ce soit de "culture", de voyages ou mets exotiques", d’apparats vestimentaires.... ou s’assurer un avenir dont nul n’est certain, à se construire une bulle de protection contre les microbes, les laisser-pour-compte dont la vue, même l’odeur, dérangent ?
quelqu’un, me semble-t’il pourrait amener ce débat au niveau national, je l’ai rencontré il y a quelques jours : M. Jeam-Marc GOVERNATORI.
Donnons-lui les 500 signatures requises.
Je m’arrête. Il est urgent de disséminer ces idées et embryons de conscience bien au-delà des sphères clos des lecteurs dont l’esprit est déjà plus ou moins ouvert..
Je n’ai pas les moyens de le faire.
Quel est le titre du livre ? .... que j’engrange..... mais j’ai peur d’étouffer sous les "bonnes idées".... heureusement que les petits gestes de tous les jours m’assurent l’oxygène nécessaire pour mener le combat à mon petit niveau. Je continue.... d’ailleurs dans le même ordre d’idée : pourquoi ne pas honorer le dernier d’un concours ? il lui a fallu beaucoup de courage pour participer - et ces hommes et femmes qui oeuvrent dans l’ombre avec peu de moyens : ce sont eux mes héros, mes "idoles" si je devais en avoir....
Nos échelles de valeur sont à reconsidérer, rien que cela.
Il n’est pas étonnant que ceux qui sont perchés tout en haut s’agrippent et pèsent, pour empêcher que ceux de la base les fassent tomber.
Prenons simplement conscience que c’est la fondation qui maintient l’édifice. Nous tous....

écrit après une conférence à HYGIANE

Le "Groupe" : je reste en-dehors, pourtant je sens bien qu'à plusieurs on travaille différemment, on a aussi plus de poids.... mais je ne cherche pas à en avoir...
la conscience, quand elle émerge, fait le travail naturellement... pourtant si les gens conscients et respectueux (oh que je n'aime pas les étiquettes..... mais bon, on comprend) restent statiques, dans leur coin, silencieux, passifs.... ils seraient vite soumis à la meute dominante qui parle haut et fort, pousse, asservit, se sert en premier....
Dans ce genre de Salon, qui trouve-t'on ? des gens déjà en partie ouverts à cet esprit, en chemin... ou alors à la recherche du produit miracle qui leur servira de béquille.
Les béquilles ? je m'en sers aussi, même les HE ou les teintures-mère en sont, il faut en être conscient, c'est d'ailleurs cette conscience qui fait qu'ils sont efficaces car en même temps un travail sur soi est nécessaire, se remettre en question... si on ne le fait pas en parallèle, on risque fort d'être déçu. Voilà pourquoi nos instances "sachantes" genre Haute Autorités machin ARS.... décrètent que l'homéopathie, la phyto, le purin d'ortie, la radiesthésie etc... sont sujet à caution. Bien sûr si on ne fait que le consommer !

Ben oui, si les gens devenaient moins dépendants et conscients, ce serait la catastrophe pour l'industrie pharmaceutique et tout et tout...... vous vous rendez compte ? si les gens commençaient à faire la sieste au lieu d'acheter des anti-dépresseurs ????? où irait-on... enfin je gage que certains trouveraient le moyen de monnayer l'utilisation des salles de repos.... ou du coin de verdure.

Tout cela pour vous dire que filtrer l'eau avec du charbon et de l'argile, ça marche, c'est à la portée de tout le monde ; au risque de décevoir, je ne fais pas la publicité des appareils genre osmoseur etc... car à quoi sert le progrès s'il ne peut être partagé par tous (enfin tous ceux qui le veulent)... 'mais je ne suis pas "contre", évidemment ! qui suis-je pour décider pour les autres= ,
.... et là aussi je mets un bémol pour ne pas paraître "au-dessus de tout".... je ne le suis pas du tout et ne veux pas l'être ! j'ai conscience d'avoir plein et trop de choses alors que d'autres n'ont rien. Nous avons tous nos incohérences mais cela ne doit pas empêcher de se mettre en chemin et surtout de s'assumer.
ASSUMER est un problème à tous niveaux, que ce soit personnel, politique, écologique etc....
l'ECOLOGIE ne doit pas être un "plus" mais un art de vivre dans le respect et la conscience du lien avec l'autre "soi-même" qui paraît différent mais qui est tellement semblable, qui a, lui aussi, besoin de manger, d'avoir un toit, de nourrir sa famille, d'être reconnu, mais aussi nourri à d'autres niveaux comme vous l'avez bien démontré lors de la conférence ce jour.

Je profite d'écrire.... je m'en donne à coeur joie.... ce n'est pas tous les jours que j'ai l'occasion de m'exprimer devant quelqu'un qui aura peut-être en main les rennes d'un pays.

autre chose importante et qui a rapport avec l'argent, son sens : nous pourrions imaginer qu'il soit une compensation (ce qui l'est déjà mais très mal utilisé et compris) et non plus un pouvoir une nécessité pour assouvir les besoins de base.
Je m'explique : celui qui voit, entend, sent, parle, marche, celui qui a eu la chance de faire des études, d'avoir grandi dans une famille respectueuse... est tellement riche, donc il n'a besoin que d'un salaire lui permettant de manger, d'avoir un toit etc.... enfin ce que le monde monnaye encore pour l'instant.
par contre, celui à qui il manque une jambe, il ne peut plus courir. L'autre qui n'a plus le plaisir d'admirer un beau paysage, ou d'embrasser son enfant, celui qui ne peut plus écouter de musique etc.... ne faudrait-il pas lui octroyer une richesse de substitution , que ceux qui peuvent travailler (dans de bonnes conditions ce qui n'est pas le cas actuellement) le feraient avec plaisir.
La phrase : "l'homme couché oblige l'homme debout" prend son sens.

Je me sens plus à l'aise à l'écrit, seule (ça m'a coûté de l'énergie de parler dans le micro.... non pas de parler, mais de laisser mon égo prendre le dessus ! oui, c'est bien cela, paraître mieux que ce que je pense être.... c'est "nul" j'en suis terriblement consciente mais il me reste encore un énorme travail à faire sur le plan de l'émotion et d'un manque d'humilité bien caché !!!... mais j'aime être avec les gens, j'aime les gens, simplement je fuis quand je ne me sens pas libre et cela m'arrive ; parfois je suis obligée de faire semblant, de composer ; si je n'arrive pas à "transcender", c'est à dire à m'employer à travailler sur moi au lieu de vouloir changer l'autre parce que je me sens trop affectée, je tombe malade.

J'alimente de temps en temps mon blog.... sans prétention aucune sauf le partage. Car si je ne peux partager, je risque d'étouffer. Il m'arrive de le sentir physiquement, c'est d'ailleurs pour cette raison que je ne lis presque plus les magazines comme "Science et Conscience" car le fossé avec ces écrits et la réalité m'apparaît béant et je souffre... donc je préfère le "goutte-à-goutte, distillé de façon douce.... c'est une image.

En tous cas je souhaite que la conscience émerge. Mais chacun ne peut agir que dans sa petite sphère, ce qui est déjà énorme.
partager est essentiel.

en rire.... oui, mais après ?

A propos d'une blague sur l'affaire DSK, lue dans POLITIS, la voici :
DSK va être engagé comme vigile au FMI.
Il devra monter LAGARDE !
rien ne m'a fait rire..... jusqu'à cette phrase ! quand même.... mais d'habitude je ris bien mieux de choses simples
j'en ai tellement assez de cette histoire qu'on nous sert pour oublier les problèmes de fond qui touchent chacun de nous.
l'an passé nous avions droit à BETTEMCOURT....
informer, JUSTE INFORMER, est-ce possible ? comment faire ? je n'ai pas de solution.... nous baignons dans un monde où celui qui veut être écouté doit parler plus fort que l'autre,
pire : pour se donner plus de poids, pour persuader le plus grand nombre il doit passer par la case "dénigrement".
La "com intermédiaire" est le pseudo-humour, mélange d'ironie, d'acrobaties intellectuelles, de jeux de mots.... à petite dose, oui.. ce n'est qu'un exutoire... mais au fond cela m'a toujours fait souffrir... parce qu'ion essaie de construire sur le tas de fumier dont on se moque. Il faudrait peut-être reconnaître en lui un terreau ?
Eh oui.... je sais que je ne change pas le monde sauf à travers moi.
merci pour ces lectures.

mardi 27 septembre 2011

le Sénat vire à gauche et SAINT EXUPERY

Le Sénat a basculé à gauche. : j’espère qu’enfin nous amorcerons un virage vers plus de respect, de la personne, de TOUTES les personnes.... et petit à petit nous nous rendrons compte que bien peu de gens seront encore irrespectueux.
Les systèmes actuellement instaurés génèrent les pratiques frauduleuses.
Le travail, l’effort, ne sont plus des valeurs qui paient.
Il faut maintenant que notre monde évolue.
J’espère que nous saurons élire ceux pour qui gouverner est avant tout une lourde responsabilité de services au peuple, à la société... avant de se servir eux-mêmes et leur entourage....
La défaite de la droite est un pas, nécessaire, mais la suite ? : QUI ? pourrait s’atteler à cette entreprise qui demande de l’abnégation, beaucoup de courage pour redonner confiance à ceux qui disent trop souvent :"on ne peut pas faire autrement, alors choisissons le "moins pire"..... non, on peut faire autrement, c’est cette conscience qu’il faut laisser émerger.
Il suffit juste de ressentir que le progrès ne vaut rien s’il n’est partagé par tous.
L’argent, la richesse, les moyens non plus....
Comment peut-on profiter de largesses tout en voyant des gens se tuer au travail, n’avoir plus le temps ni l’énergie de réfléchir ? comment peut-on demander à des ouvriers usés de se traîner à l’usine à 60 ans ? ... pas pareil qu’un Sénateur de 83 ans qui se rend quelques fois dans le mois aux sessions, ou ce médecin que j’ai rencontré cette semaine, qui continue à travailler à 68 ans, mais "peu", dit-il : oui, c’est très bien et c’est son choix.
Se lever tous les jours de la semaine à 5 h, rentrer le soir trop fatigué pour faire autre chose que de s’asseoir à la télé, regarder la pub qui lui montre ce qu’il faut absolument acquérir pour être heureux ... compter ses sous, se demander comment payer ses factures, ne pas pouvoir aider ses enfants qui sont d’ailleurs au chômage... comment avoir la santé dans ces conditions ? et à eux on demande de faire des économies ? de travailler encore plus longtemps ? de qui se moque-t’on ?
Simplement commencer par réduire les ressources de ceux qui en ont de trop pour simplement vivre, c’est-à-dire ceux qui spéculent pour gagner toujours plus tellement ils ont peur de perdre...
Pardon, je me suis encore laissé aller....
je sais, moi aussi j’ai plus qu’il ne faut, bcp plus que bcp d’autres.... mais tellement moins que ceux qui nous gouvernent pour l’instant.
et ce "plus", je veux l’investir dans le combat pour la reconnaissance de l’autre... différent ? non, tellement semblable, qui aimerait, lui aussi, vivre dans la dignité, avoir un toit, pouvoir nourrir ses enfants, ne pas avoir honte, ou la peur au ventre... être respecté, inspirer confiance....
J’aimerai voter pour le chef dans le roman de Saint Exupéry "Citadelle".
EdithE

des extraits : "... et je connais ces races abâtardies qui n’écrivent plus leurs poèmes mais qui les lisent, qui ne cultivent plus leur sol mais s’appuient sur leurs esclaves...."

" les provisions sont nécessaires mais plus dangereuses que la famine...."

un général dit au chef : "je me moque bien de toi-même. Tu n’es grand qu’à cause de l’empire que tu sers. Je te fais respecter pour, à travers toi, faire respecter l’empire".

"quiconque abaisse, c’est qu’il est bas"

"Force-les à bâtir ensemble une tour et tu les changeras en frères. Mais si tu veux qu’ils se haïssent, jette-leur du grain"

"car il est juste que je reçoive en même temps que je donne afin d’abord de pouvoir continuer de donner... cet échange entre le don et le retour qui permet de poursuivre la marche et de donner plus loin encore".

"voilà que mes hommes avaient besoin de temps,, ne fût-ce que pour comprendre un arbre".
avoir le temps de vivre. Partager le travail.

"et si je vous convie de collaborer et d’être ensemble et de constituer une grande figure qui enrichit chacun, qui participe de tous, comment n’en seriez-vous pas augmentés et comment résisteriez-vous ?"
la solidarité, le progrès pour tous.

".... c’est pourquoi il convient en permanence de tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et de la convertir à sa propre grandeur.. car l’aliment essentiel ne lui vient pas des choses mais du noeud qui noue les choses...."
préserver la dignité de chaque personne.

"... mon manteau est trop court et je suis un mauvais berger qui ne sait point les ranger sous son aile. Et ils se haïssent parce qu’ils ont froid. Car la haine n’est jamais qu’insatisfaction. Toute haine a un sens profond mais qui la domine."
questionnement d’un vrai "chef"

"... bâtir la paix, c’est bâtir l’étable assez grande pour que le troupeau entier s’y endorme..."
combien de personnes n’ont pas de toit pour eux, pour leur famille ?

".... la paix, je ne l’impose point. Je fonde mon ennemi et sa rancune si je me borne à le soumettre. il n’est grand que de convertir et convertir, c’est recevoir. c’est offrir à chacun, pour qu’il s’y sente à l’aise, un vêtement à sa mesure.
".... ainsi m’apparut-il qu’il est vain et dangereux d’interdire les contradictions. Ainsi répondais-je à mes généraux qui me venaient parler de l’ordre mais confondaient l’ordre qui est puissance avec l’arrangement des musées. Car moi je dis que l’arbre est ordre. mais ordre ici c’est unité qui domine le disparate. Car cette branche-ci porte son nid d’oiseaux et cette autre ne le porte point. Car celle-ci porte son fruit et cette autre ne le porte point ; Car celle-ci monte vers le ciel et cette autre penche vers le sol...."
la diversité culturelle, nos différences qui sont autant de chance (JJ GOLDMANN)

"... Ne vous trompez pas. Je vous ai confié les enfants des hommes non pour peser plus tard la sommes de leurs connaissances mais pour me réjouir de la qualité de leur ascension..... "
— - l’éducation....
".... je te déconseille la polémique car elle ne mène à rien. et ceux qui se trompent en refusant tes vérités au nom de leur propre évidence, dis-toi qu’aini, au nom de ta propre évidence, si tu polémiques contre eux, tu refuses leur vérité. Accepte-les. Prends-les par la main, dis-leur : gravissons ensemble la montagne..."
accepter d’autres vues, d’autres façons de vivre, considérer que chacun veut vivre le mieux possible.
".... liberté et contrainte sont deux aspects de la même nécessité qui est d’être celui là et non un autre".

je me suis éloignée du sujet..... mais si peu pour qui lit entre les lignes.
Tout est dit depuis si longtemps. Qu’apprenons-nous au fil des générations ?
je ne sais toujours pas pour qui voter en 2012.

mardi 16 août 2011

une conception de "Dieu"

Tu vois, pour moi c'est ça la vie éternelle : ce qu'on laisse derrière nous, subtilement ; pas notre corps, pas les objets...
et pour continuer dans ce registre, pour Albert Schweitzer - et pour moi même si je n'arrive pas à sa cheville... - Dieu , je le définirai comme l'énergie de la volonté d'évoluer, celle qui nous pousse malgré nos peurs, vers les autres puisque l'ensemble de l'humanité et bien d'autres mondes certainement (que notre esprit étriqué ne peut encore concevoir) sont une seule et même entité..... !

dimanche 14 août 2011

humanité sans paroles

j'ai rencontré des gens, certains très âgés ; de la lumière dans les yeux, cette dame qui a eu un éclair de lucidité en se rappelant le passé ; elle n'a plus de mémoire mais se déplace encore aisément dans la maison familiale où cohabitent plusieurs générations.
Elle présente avec fierté "son" épicerie même si celle-ci est devenue un petit supermarché.
Elle propose une glace à son neveu, comme dans le temps, quand ce dernier avait 10 ans.... elle se souvient, prononce son prénom comme je ne l'ai jamais entendu, sourit, explique où étaient placée la marchandise, à l'époque...
Un instant, elle évoque un drame : la jeune fille décédée tragiquement...
mais "c'est la vie", dit-elle et l'éphémère tristesse fait place au sourire d'une personne reconnaissante de vivre.
Elle évolue doucement parmi les clients, elle semble presque transparente ; elle ne gêne personne.
Le passé est présent. Il le nourrit. Tout est à sa place.
Je ne comprends pas cette langue,encore moins son dialecte, pourtant nous communiquons.
J'ai le sentiment d'avoir tout compris.
Moi qui n'ai depuis longtemps plus de grands-parents, ni même de parents, je me sens reliée à mes ascendants à travers elle.
Ne pas pouvoir m'exprimer avec des mots m'a permis d'observer, de ressentir.
Ce qui de prime abord aurait pu être un exercice difficile, une situation frustrante, s'est avéré être un cadeau de la vie, une porte ouverte sur un langage sans fioriture, d'âme à âme.

vendredi 29 juillet 2011

avoir faim

En tous cas nous avons l’estomac bien rempli pour discuter de la sorte....
Ce est pas une critique, loin de là. Je me compte aussi dans le nombre.
Je me pose la question : que faire à notre petit niveau ? .... manger moins, même si cela ne "donne" pas immédiatement plus à d’autres qui n’ont rien. C’est symbolique. Consommer moins, différemment... certainement.
Mas là encore les choix des uns seront différents de ceux d’autres personnes et les combats continueront.
Pendant ce temps les multinationales et autres monstres (dont plus personne ne se sent vraiment responsable tellement tout est cloisonné, morcelé, aseptisé, dépersonnalisé), continueront à foncer sur l’autoroute de la rentabilité.
A asperger de dividendes les gens "riches" et repus,
A affamer ceux qui marchent sur les sentiers de la solidarité (pas toujours mais on peut les comprendre), les "pauvres"....
Chacun a une conscience.
Personne ne peut dire à l’autre :"fais ceci, donne cela"....
Alors il faut bien commencer par soi.
Je n’ai pas de solution, si ce n’est de remettre humblement en question ma façon de vivre dans ce monde.
bien sûr, à l’instant, je n’ai aucune influence sur le serpent monétaire (existe-t’il encore.... il date de mes cours d’économie d’il y a quelques dizaines d’années.....) mais le mot "serpent" me plaît bien. Symbolique....
La mer n’est-elle pas constituée d’innombrables gouttes d’eau ?
L’homéopathie peut aider le corps Gaïa à se rééquilibrer.
Je prends rarement part aux discussions car d’une certaine façon elles m’effraient.
Et pourtant lire Politis, Silence, Science et Conscience, l’Ecologiste (pour n’en citer que quelques uns), tous ces magazines me nourrissent indéniablement ; quelle bouffée d’oxygène mais aussi :
Quel décalage
Quelle incohérence parfois
Quelle utopie.
Nécessaire, tout cela l’est assurément.
Nous sommes tous différents mais intimement reliés.
Ressentir ce lien, en avoir conscience, suffit. A partir de ce moment on ne peut plus "faire n’importe quoi".
Alors je me pose la question : pourquoi nos dirigeants n’ont-ils pas cette conscience ? Comment font-ils pour s’anesthésier à ce point ?
Puis je reviens à moi : que puis-je faire à mon petit niveau ?
Déjà ne pas croire que je pourrai changer le monde ! là, ça va, j’ai passé l’âge.....
Par contre j’ai eu une chance énorme : avoir pu transmettre des valeurs d’humanité à mes enfants.
... Mais voilà... nous avions de quoi manger, nous habiller et même beaucoup plus... nos besoins basiques sont pourvus.
Nous n’avions pas faim....
Peur-être aujourd’hui ai-je faim de sens, d’humanité dans ce monde...

vendredi 8 juillet 2011

réponse à l'extrême anti immigration (blog Marie ROCA)

ce genre de propos me fait bondir.....
il y a des gens qui se sont intégrés.... depuis des dizaines d'années... de quel droit, d'un bout de terre que nous foulons mais qui n'est pas "à nous" même s'il s'appelle la France, l'Europe..., pouvons nous chasser quiconque ?
La terre appartient à tout le monde, l'air que nous respirons aussi, tout comme le soleil, la lune, les arbres etc... ainsi pour toute chose mais l'humain n'a pas encore appris à lâcher-prise, à partager..

et qui sommes nous à avoir le droit de dire qui habite où....
cette vue est une fermeture, non une ouverture à l'autre.
ça me blesse en tant qu'humain

Une vie est une vie qui veut vivre parmi des vies qui veulent, elles aussi, vivre.

Ce n'est pas en se renfermant sur soi, sur un couple, sur une famille, à l'intérieur d'une ville, d'un pays, d'un continent,qu'on résout les problèmes de pouvoir, de jalousie, de peur, de manque, de compensation, d'avidité....
AUCUN critère pour exclure ne vaut
Aujourd'hui on fustige les "étrangers" ( et May ? et ses enfants qui sont nos neveux, nièces ?).... demain ce sera peut-être aux filles-mères ? aux enfants malingres ? aux malades d'alZeimer? aux aveugles ? aux chômeurs ? etc....
à ceux qui pensent différemment....
alors je devrai quitter ma terre d'élection.... parce que quelques' uns l'auront décidé.... je serai séparée des gens qui me sont chers....
Et l'enfant emmené à l'école par une maman voilée, au CE1... lui dire de partir ????? de quitter ses copains, sa classe, sa maîtresse, une chance d'apprendre.... juste parce qu'il fait baisser les stats des résultats scolaires ???? et alors s'il est moins bon ? et alors ?
comment veux-tu que je puisse être d'accord de chasser quiconque d'un pays ou d'un continent ? Pour qui me prendrai-je à décider cela ? parce que j'ai peur ? parce que je n'ai pas assez à manger ? parce que je n'ai pas de travail ? parce qu'on m'a volé mon sac ? parce que la sécurité sociale est déficitaire ?
.... non....
je pense sincèrement, profondément que tous les humains s'en sortiront ensemble, ou pas du tout, personne....
Edithe

lundi 4 juillet 2011

Le service dans notre société nécessite une habilitation officielle

.. samedi soir à 23 h : portefeuille trouvé dans une station service, avec de l'argent, des papiers, un permis de conduire, une CNI, la carte SS et tant et tant de choses importantes. Je m'arrête au Commissariat du quartier : personne. Je me rends au Commissariat Central et là le fonctionnaire m'apprend qu'il n'est pas habilité à recevoir cet objet et me conseille de m'adresser en début de semaine prochaine à la Ville, au service des Objets Trouvés !
Je pense à la personne et à son angoisse quand elle remarquera la disparition de tous ses papiers officiels... et devoir au mieux attendre le lundi.... angoisser tout un week end...
Où est le service public ? Doit-on être habilité au Commissariat pour réceptionner les portefeuilles perdus ? Je trouve cette attitude très étonnante.
Alors quelqu'un qui ne veut pas se charger d'une telle mission, préférera peut-être laisser le portefeuille où il est... et tôt ou tard il se fera voler.
Nous avons donc fait notre enquête le dimanche matin et après plusieurs coups de téléphone et essais infructueux, nous avons réussi à contacter le propriétaire.
Heureux..

les moyens de l'empathie : comment les mettre en oeuvre.

je suis bien triste, mais aussi révoltée ! de ce qui se passe, de cette inertie, de cette hypocrisie, ce manque d'empathie.... cette hiérarchie qui se voile la face parce que les personnes qui la représentent ne sont pas directement concernées....
se "battre" contre l'injustice, l'irresponsabilité, la lâcheté ambiante.....
mais COMMENT se battre ? avec quelles armes ? contre "qui" ?
Et moi ? Participé-je également à cette mascarade ? En me taisant ? En fermant les yeux ?
voilà les questions
il ne se passe pas un jour où je ne pense pas à vous.
Pas un jour non plus où je ne vois pas, ailleurs, les signes de personnes en difficulté, fatiguées, découragées, laminées par ce rouleau compresseur fait du pouvoir de l'argent, de l'égoïsme de quelques un d'entre nous, l'inconscience, la cupidité...
J'arrête là car en même temps il ne faut pas baisser les bras mais ne pas non plus se contenter de la satisfaction bien éphémère de pouvoir encore sauvegarder son petit pré carré..... pour combien de temps ? et les "autres" ? ne sont pas que les "autres" mais un peu nous mêmes aussi, nos miroirs, nos précurseurs, nos géniteurs, nos amis, notre famille, etc.... simplement des humains, comme toi, comme moi, qui veulent aussi vivre dans la dignité.

vendredi 20 mai 2011

le bonheur, comment ?

les "perspectives heureuses" ne surviennent pas que pdt un concert, un voyage, une marche dans les alpes, un dîner au restau, ou "quand ça va comme on veut" ou un moment de convivialité qui nous "tombe dessus"
NON..... pas seulement :
aussi quand on est fatigué mais on a un travail, quand il pleut mais on a un toit, quand il faut faire 50 km mais on a la possibilité de les faire, une voiture qui roule, quand on a la vaisselle à faire mais qu'on avait à manger ! etc... etc....
tu comprends...
ce n'est pas facile tous les jours, pour moi non plus, idem pour d'autres, même s'ils ont l'air plus heureux, plus chanceux, s'ils ont peut-etre plus de temps, de ceci de cela, moins de tracas.... on n'en sait rien, d'ailleurs ce ne sont que des à-priori, des jugements, de l'interprétation, on voit à travers notre propre filtre....
être heureux (même si ce n'est pas possible tous les jours, à tout moment) est d'abord une VOLONTE.
Si on ne l'a pas, on ne peut pas être heureux et il faudra toujours chercher ailleurs, se projeter dans le "quand ce sera mieux"...
et en attendant on laisse passer toutes les occasions d'être heureux au moment même.
Je ne veux pas vivre ainsi
c'est cet état d'esprit que je souhaite partager avec toi
et cela n'a rien à voir avec" voir la vie en rose", faire semblant, occulter, pas du tout...
je suis réaliste, tellement que je suis "desespérée" le DESespérance.... non pas négativement, mais de manière à ne pas vraiment me projeter dans le futur qui devra me convenir.... non.... faire au présent ce qu'il faut influe d'ailleurs déjà le futur, d'une meilleure façon puisque j'essaie de vivre au présent.
Du moins j'essaie de cultiver cet état d'esprit.
Vivre léger, ne veut pas dire ne pas se sentir responsable. Ni faire n'importe quoi.... car il ne faut pas oublier que chaque choix doit etre assumé. Et plus on s'en défie, dans l'apparence ça marche malheureusement, plus la vie nous ramène au problème et nous fait vivre des occasions de plus en plus difficiles...; jusqu'à ce qu'on comprenne et alors on passe au pas suivant....
c'est ainsi que je vois la vie.
Là je suis allée loin dans ma réflexion..... c'est pour encore et toujours essayer de partager ce qui me meut dans la vie.
Tant que j'ai cette force (elle n'est pas offerte, elle est durement acquise, peu à peu, à force de travail sur soi.. c'est pourquoi qd on me dit "toi tu peux, toi tu est forte".... je dis que c'est n'importe quoi..... parfois je me tais.... devant une telle incompréhension) je ne peux que remercier la vie de m'ouvrir ce chemin, même difficile.
Et alors ? le monde s'en fout que je galère..... alors autant que je lui souris malgré tout.

dimanche 10 avril 2011

diviser pour mieux régner

"il faut surveiller plus étroitement les chômeurs pour donner le change aux pauvres ouvriers et employés qui, eux, triment !!!!" Ah bon ?.....
Pourquoi chercher à diviser ?
Ces "pauvres ouvriers" triment, oui, comme des bêtes....; d'ailleurs pas uniquement les ouvriers.... mais ont-ils le choix ? ne voudraient-ils pas plutôt céder quelques heures de travail à ces chômeurs pour leur redonner la dignité d'être utiles..... et par la même occasion redonner un sens au travail ?????
Ceux qui travaillent se rendent malades parce qu'ils sont sous pression d'une rentabilité à atteindre.... et on reproche à d'autres de ne plus vouloir ainsi se soumettre à des cadences infernales ? .... je les comprends.....
travailler dignement, redonner une dimension humaine à notre travail.... résoudrait les problèmes des deux côtés...

mardi 22 février 2011

Une autre façon de voir...

J'ai eu ce message - je donner mon sentiment à la fin. Qu'en pensez-vous ?
Edithe

> Objet : Lettre d'une mère à une autre mère.....Très impressionnant > > > > >
> > > > >
> Inversion des valeurs - lettre d'une mère à une autre mère HISTOIRE VRAIE.
>
> Chère madame, J'ai vu votre prestestation énergique devant les caméras de télévision ,contre le transfert de votre fils de la prison de Arlon à la prison de Leuven. Je vous ai entendue vous plaindre de la distance qui vous sépare désormais de votre fils et des difficultés que vous avez à vous déplacer pour lui rendre visite. J'ai aussi vu toute la couverture médiatique faite par les journalistes et reporters sur les autres mères dans le même cas que vous et qui sont défendues par divers organismes pour la défense des droits de l'homme, etc.Moi aussi je suis une mère et je peux comprendre vos protestations et votre mécontentement.
>
> Je veux me joindre à votre combat car, comme vous le verrez, il y a aussi une grande distance qui me sépare de mon fils. Je travaille mais gagne peu et j'ai les même difficultés financières pour le visiter. Avec beaucoup de sacrifices, je ne peux lui rendre visite que le dimanche car je travaille tous les jours de la semaine et aussi le samedi et j'ai également d'autres obligations familiales avec mes autres enfants.
>
> Au cas où vous n'auriez pas encore compris, je suis la mère du jeune que votre fils a assassiné cruellement dans la station service où il travaillait de nuit pour pouvoir payer ses études et aider sa famille. J'irai lui rendre visite dimanche prochain. Pendant que vous prendrez votre fils dans vos bras et que vous l'embrasserez, moi je déposerai quelques fleurs sur sa modeste tombe dans le cimetière de la ville.
>
> Ah , j'oubliais. vous pouvez être rassurée, l'état se charge de me retirer une partie de mon maigre salaire pour payer le nouveau matelas de votre fils puisqu'il a brûlé les 2 précédents dans la prison où il purge sa peine pour le crime odieux qu'il a commis. Pour terminer, toujours comme mère, je demande à tout le monde de faire circuler mon courrier, si intime qu'il soit. nous parviendrons ainsi peut-être à arrêter cette inversion des valeurs humaines.
>
> Les droits de l'homme ne devraient s'appliquer qu'aux hommes droits !!!

Je réponds :

Une autre façon de voir.....
Je comprends l'immense douleur de la maman qui a perdu son fils
mais je sens également la non moins immense douleur de la maman qui sait que son fils a tué... et qui doit aussi vivre avec ce poids toute sa vie
les deux femmes souffrent
ce n'est pas en les opposant qu'elles arriveront à traverser leur épreuve douloureuse
peut-on imaginer les deux femmes se soutenant mutuellement dans leur malheur ? pour moi, même si ce but est extrêmemnt difficile à atteindre, il vaut la peine d'être poursuivi, envers et contre tout
je comprends que la maman du jeune qui est décédé ne peut faire ce chemin avant longtemps....
mais nous, gens autour, qui avons des enfants vivants n'ayant pas perpétré de geste aussi odieux et irrémédiable, nous devons trouver le recul nécessaire pour ne pas continuer sur le chemin du ressentiment, de la haine ; pour nous c'est plus facile puisque nous ne sommes pas atteints dans notre chair de façon irrémédiable.
Au nom de mes enfants en pleine vie et sur un chemin qui leur permet d'évoluer, d'apprendre, je pourrai parler à cette maman qui rend visite à son fils à la prison, à ce fils honni de tous mais surtout de lui-même (cela ne veut pas dire que la société ne doit pas l'empêcher de continuer à nuire le cas échéant), je pourrai aussi pleurer avec la mère en deuil.
Et je pourrai rajouter une prière à la "Vie", pour ne pas donner de coloration religieuse propre à chacun suivant ses croyances :
MERCI DE NE PAS AVOIR A VIVRE CES EPREUVES, autant la perte d'un enfant que savoir que son fils a tué le fils d'une autre maman, le frère, le papa, l'ami....
Au nom de cette joie, ou chance, ou.... appelez-le comme vous voulez, je me dois de ne pas continuer la chaîne de la haine. Celle-ci, pour moi, ne peut être justifiée que passagèrement par une personne qui souffre trop pour dépasser ce stade.
Et si un jour je devais moi aussi vivre cette douleur insupportable et être dans la haine, j'aimerai que les gens autour de moi m'aident à traverser cette épreuve

Au nom de mes enfants en pleine vie et sur un chemin qui leur permet d'évoluer, d'apprendre, je pourrai parler à cette maman qui rend visite à son fils à la prison, à ce fils honni de tous mais surtout de lui-même (cela ne veut pas dire que la société ne doit pas l'empêcher de continuer à nuire le cas échéant), je pourrai aussi pleurer avec la mère en deuil.
Et je pourrai rajouter une prière à la "Vie", pour ne pas donner de coloration religieuse propre à chacun suivant ses croyances :
MERCI DE NE PAS AVOIR A VIVRE CES EPREUVES, autant la perte d'un enfant que savoir que mon fils a tué le fils d'une autre maman, le frère, le papa, l'ami....
Au nom de cette joie, ou chance, ou.... appelez-le comme vous voulez, je me dois de ne pas continuer la chaîne de la haine. Celle-ci, pour moi, ne peut être justifiée que passagèrement par une personne qui souffre trop pour dépasser ce stade.

vendredi 28 janvier 2011

histoire de cholestérol

Indignation 26 janvier 2011
prise de sang – cholestérol total dépasse la norme, je pense que c'est le bon qui est en trop... mais l'analyse ne fait pas la différence – j'écris au Labo pour avoir cette précision... qui me répond que le médecin de lui a pas demandé le détail-... j'ai appris que pour avoir les 2 chiffres, je dois repasser chez mon médecin....22 euros.... refaire une prise de sang.... ??? ... pour être sûre que c'est le « bon » qui dépasse la limite ??? et le « trou » de la sécu ? ... est-ce trop demandé de livrer le détail dès la 1ère prise de sang ? N'est-il pas important de savoir lequel est en excès ??

info glânées....
le cholesterol est le précurseur des hormones stéroïdes (je vais me renseigner.... hi hi) et participa à la fabrication de la vitamine D (important !)
il est également le constituant essentiel de la bile.
le LDL (mauvais... dépose des plaques de graisse dans les artères, doit être inférieur ou égal à 1,50
le HDL (bon.... nettoie les artères ! dit-on cela aux gens ????? quel intérêt alors d'avoir un chiffre global sans précision...) supérieur ou égal à 0,55
le taux normal du cholesterol pour une personne sans risque étant de 2,30,
.... au -delà de tout, je trouve anormal cette façon de faire... pourquoi pas demander tt de suite le détail ? les patients ont le temps d'angoisser avant d'en savoir plus ? les médecins ont-ils eu des directives ???? qui profite ? médecins et labo ???? qui pourtant ont bien assez de travail..