samedi 30 août 2014

Entre La Rochelle et le Touquet, petite digression

A propos de la réunion des "frondeurs" du PS (ce n'est pas négatif.... les critiques peuvent être constructives) et la présence de Mme TAUBIRA, restée dans le Gouvernement actuel.

Pourquoi y trouverait-on à redire ? même si on n'est pas d'accord, cela n'empêche pas la rencontre ; pourquoi considérer sa présence comme une provocation ? C'est très bien que cela se passe ainsi.

 "et si ce n’était pas une fronde, pas une division de plus, mais le début d’une aventure humaine nécessaire ?" 

Débattre au lieu de se battre ....

Chercher des solutions, ensemble, au lieu de séparer et perdre l'énergie à dénigrer l'autre "camp".

La politique : une manière d'agir pour le bien de tous ? 

Il est urgent de réfléchir au sens d'un mandat électoral ; en tous cas je n'ai pas donné mandat à nos élus pour créer et alimenter les rapports de force, chercher et mettre en exergue la faille chez le "concurrent politique" (qui devrait être considéré comme un autre acteur dont les idées ne sont pas toutes mauvaises, juste parce qu'il n'est pas du même bord),  trouver le détail qui ridiculise l'autre ... ces mesquineries largement médiatisées .... qui deviennent pâture quotidienne jetée aux Français et au-delà

... au lieu de chercher à s'améliorer soi-même, enfin son parti...

que ce soit en politique, ou dans d'autres domaines, familial, professionnel, personnel... le processus est le même.

Au Kirghizistan, la chevauchée initiatique d'un père et de son fils

LE MONDE |  • Mis à jour le  |

Par http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/08/30/la-chevauchee-initiatique_4479131_3216.html

Discours entremêlés, enthousiasme commun, père et fils commentent les photos de voyage qui défilent sur le grand écran du salon. Scène on ne peut plus banale pour qui ne les a vus, en avril, comme chien et chat dans cette même maison de banlieue parisienne. L'adolescent lové dans le canapé marmonnant des « Je m'en fous un peu de tout ». Son géniteur tentant, sans perdre son sang-froid, de l'extirper de cette léthargie un rien agressive. Entre-temps, Renaud et son fils Tom (nous avons choisi de ne pas donner leur nom defamille) ont traversé seuls, à cheval, le Kirghizistan, durant trois mois.

Une idée du père, dont le fils a eu bien du mal à se convaincrequ'elle était formidable. « Je ne voulais pas quitter mes potes. » Au point de menacer de fuguer. Tom, 17 ans, aussi fort en carrure qu'en tempérament, « tournait mal », résume sa mère, chez qui il vit habituellement, dans le Sud-Ouest. Une classe de seconde redoublée. Six mois de première à « jouer les figurants, parce qu'il trouvait tout chiant », admet-il aujourd'hui. Temps gâché à perturberprovoquerchercher la bagarre jusque dans le sport où il excellait auparavant, à s'anesthésierau cannabis dans les fêtes de copains, et même le matin, en partant au lycée. Et encore le soir, seul dans sa chambre…
Ses parents, séparés depuis treize ans, le voient sombrer. Les rendez-vous chez le psychologue n'y changent rien. La psychiatrie pour enfants est débordée, l'assistante sociale impuissante. Il faut, d'évidence, éloigner le jeune homme de son milieu habituel. Mais, comme il n'a jamais eu affaire à lajustice, rien n'est prévu. Alors Renaud décide d'organiser lui-même un séjour de rupture, lointain, avec l'assentiment de son ex-compagne. Chaque fois qu'il parle de son projet autour de lui, il sent combien il suscite l'intérêt. Qu'ils sont nombreux, ces parents démunis face à l'ado volontiers décrit, pour sedédouaner, comme exécrable ! Renaud, lui, s'estime pleinement responsable : « Il n'y a pas que la société, il y a notre éducation. Mon fils va mal mais c'est un gars bien. Il faut juste le mettre sur les rails. »
Il l'emmènera « à l'étranger, dans des conditions un peu difficiles pour couper le contact avec la société deconsommation et retrouver les fondamentaux de la vie ». Trois mois au Kirghizistan, à cheval, sur le dos duquel ils se retrouveront à égalité, aucun des deux n'étant un cavalier émérite. Le jeune quadragénaire est coutumier des voyages au long cours. Ancien du marketing, il a tout arrêté, un beau jour (« Cela n'avait pas de sens »), pour traverser l'Atlantique puis l'Asie centrale, finançant ses échappées belles à coups de rénovations de péniches ou de chantiers en Arabie saoudite« Trop à contresens du courant », disait Tom, au printemps, de ce père qui mange bio et ne veut pas l'emmener voirIntouchables au cinéma« Et trop parti tout le temps en voyage. Je ne le connais pas, en fait, mon père », poursuivait-il, sur un ton de colère rentrée, quoique bientôt exprimée dans le cabinet nancéen de Matthieu Melchiori.
Tom et son père Renaud ont passé trois mois au Kirghizstan.
LE DÉMARRAGE DE L'AVENTURE PÈRE-FILS EST LABORIEUX
Chez cet ancien éducateur spécialisé reconverti dans le soutien parental, par deux fois, père et fils vont crever les abcès qui risquent de « pourrir » le voyage. Tom s'en donne à coeur joie.« Mon père, c'est un con, quand il parle, je sais pas pourquoi, mais ça m'énerve. » Renaud mesure le poids de ses manquements, et apprend à entendre. Tom le sent bien, et finit par l'admettre : ce voyage, il en a besoin. Le démarrage de l'aventure père-fils est pourtant laborieux. Tom, qui a quitté le lycée pour rejoindre son père à Paris, passe ses journées portable à l'oreille plutôt que de s'impliquer dans les préparatifs. Même arrivé à Bichkek, la capitale kirghize, il demeure peu concerné par l'achat des chevaux et des selles au bazar, la confection des sacs, piquets et longes. L'expédition n'est toujours pas la sienne. Elle est « son truc ».
Heureusement pour le moral de Renaud, il y a l'aide d'Hélène et Yann Guillerm, un couple de Français installé depuis quinze ans près de Bichkek, devenu organisateur de treks à cheval. C'est avec Hélène qu'ils passent le premier col à 3 600 mètres. Il fait froid, il neige, les toilettes se réduisent à un trou puant : la première vidéo postée sur Facebook par Tom, qui se filme visage engoncé dans l'anorak, laisse présager le pire.
Mais très vite ils s'éloignent des antennes téléphoniques. Renaud et Tom doivent éviter les villages, trop compliqués avec les chevaux. Trois mois plus tard, c'est un autre garçon et un autre couple père-fils qui, de retour en région parisienne, racontent leur grande traversée du nord au sud du Kirghizistan, de la frontière kazakhe à la frontière chinoise. Les paisibles journées à cheval, au pied des premières montagnes himalayennes, les nuits sous le tipi planté dans les hautes herbes, pour le bonheur des chevaux, et toutes ces familles de bergers qui, étonnées de les voir sans guide, leur ouvrent grande la yourte d'alpage après avoir posé les trois sempiternelles questions : d'où venez-vous ? Où allez-vous ? Combien ont coûté les chevaux ?
Renaud répond avec un peu de russe, Tom avec beaucoup de gestes. Et les voilà conviés à boire le koumis, du lait de jument fermenté. Invités aussi à prendre part au grand jeu d'oulak, version kirghize du bouskachi afghan décrit par Joseph Kessel dans Les Cavaliers, sorte de rugby équestre dont le ballon est une chèvre sans tête destinée au festin. Initiés à la lutte à cheval, au ramassé de pièces au galop, à la chasse au chamois dans la montagne, au relevé de pièges à marmottes dans les vallées herbeuses, à la pêche à cheval par deux cavaliers qui remontent la rivière avec un filet. Ils se font bien quelques frayeurs lorsqu'il n'y a d'autres solutions que de traverser des torrents ou de cheminer en bordure de précipices. Les douches sont nettement plus rares que les disputes, parfois poussées loin, très loin, aux limites de la confrontationphysique. Mais le téléphone satellitaire n'est jamais dégainé, comme c'était envisagé, pour joindre l'éducateur.
« TOUS DEUX ONT LÂCHÉ PRISE »
« A cheval, la journée, se souvient Tom, tu ne parles pas, tu prends du recul, tu te rends compte que c'était con, tu t'engueules toi-même, et tu te dis que tu ne le referas pas. »Voyage initiatique pour l'ado revenu jeune homme de cette épopée kirghize. Ravie, sa mère a l'impression qu'il s'est « passé un truc entre père et fils ». Que « tous deux ont lâché prise ». L'adolescent « Cocotte-Minute » décrit par l'éducateur de Nancy est désormais sereinement allongé de tout son long sur un tapis. Capable, surtout, d'évoquer ses « réactions démesurées » durant ce voyage « pas comme les autres »« J'ai découvert des gens qui n'ont pas trop de sous et j'ai vécu comme eux, ça change tout. Quand je vois ma vie de luxepar rapport à celle des enfants là-bas… A 9 ans, les garçons s'occupent tout seuls des chevaux dans la montagne. »
Impressionné par le respect que les jeunes montraient aux parents et grands-parents, le petit Français a joué le fils docile, sous les yourtes. Il a aussi arrêté le cannabis, son père évitant soigneusement les lacs qui en sont bordés. Au retour, il a averti les copains du Sud-Ouest, et commencé à faire le tri des contacts sur son smartphone. « La fumette, c'est fini. J'étais devenu un légume, j'avais plus le cerveau ouvert. Maintenant, je sais qu'il y a plein de choses à faire dans la vie. Je ne vois plus seulement l'amusement. Je vois aussi l'après. »
Car il y a enfin un « après » qui intéresse celui qui, en avril, lançait « Je ne sais pas où je vais ». Durant le périple, Tom n'a jamais rechigné à se lever pour nourrir les chèvres ou partir au grand galop rechercher, des heures durant, des chevaux échappés dans la montagne – au point d'inquiéter son père, ce qui n'était évidemment pas pour lui déplaire.
SEUL TOM A SU GAGNER CETTE CONFIANCE
C'est grâce aux animaux qu'il a finalement pris le voyage à son compte. Grâce à Django, surtout, son cheval, avec lequel s'est tissée une relation bien particulière. A qui veut la voir, il montre une vidéo de plusieurs minutes du cheval, la tête sur son épaule, les yeux fermés, joue contre joue. Et cette autre où l'équidé se laisse aller sous la caresse, étalé au sol, tête au repos. Seul Tom a su gagner cette confiance. Avec ces chevaux qui « ne t'engueulent jamais », il se verrait bientravailler, plus tard. En attendant, lui, qui n'a « plus envie detravailler dans un bureau », est inscrit en première pour un bacsciences et technologies du management et de la gestion dans un lycée privé.

Renaud semble moins serein que Tom. Ce n'est pas tant le coût du voyage (5 000 euros en tout, une fois les chevaux revendus) qui le préoccupe, bien qu'il lui faille vite rattraper les trois mois sans rémunération, que la réadaptation de l'adolescent à son quotidien. Oui, pour le père, le bilan est « positif sur toute la ligne ». Une nouvelle complicité le lie à son fils qui, pour la première fois, l'a interrogé sur ses voyages antérieurs. Sur son enfance, aussi, lors de conversations enfin intimes. Tom a démontré d'étonnantes compétences relationnelles, notamment avec les enfants. Comme l'avait prédit Matthieu Melchiori, cette aventure fabuleuse a aidé l'adolescent à « grandirdevenir acteur de sa propre vie », le père et le fils « à s'apprivoiser l'un l'autre ». Passé la joie deretrouver les copains, supportera-t-il d'être enfermé toute la journée ? Résistera-t-il à la tentation du cannabis ?
En arrêtant les vidéos de son « ami » Django, Tom explique que le cheval est entre de bonnes mains. Il a été revendu à ce couple de Français si bienveillants qui les a accueillis près de Bichkek. Renaud pense alors à haute voix. « Et si tu retournais tout seul leur donner un coup de main bénévole, l'été prochain ? » Un silence. Tom sourit.

vendredi 29 août 2014

Inégalités.... l'écart se creuse un peu plus



le Monde, 29/08/2014
« Pour un particulier imposé à 14 %, qui achète un studio 130 000 euros, dont 100 000 euros à crédit, et le loue 400 euros, la rentabilité de l'opération passe de 6,39 % à 6,69 % par an s'il le loue pendant 12 ans au lieu de 9. »

Ceux qui ont les moyens d'investir voit leur patrimoine augmenter de + de 6 % par an.....
les petits épargnants du Livret A... 1 %... sur seulement quelques milliers d'euros.

Voilà un bon moyen de creuser encore un peu plus l'écart ....

Petite suggestion plus "philosophique : pourquoi ne donne t'on pas la possibilité à chacun d'acquérir son logement.... au lieu de maintenir le plus grand nombre en tant que locataire... sans espoir de renflouer sa trésorerie...., toujours soumis au propriétaire qui, lui, voit son argent fructifier avec un rapport de 1 à 6

mais je rêve.... 

jeudi 28 août 2014

Une autre vue de M. HOLLANDE sous la pluie.

Lu sur "Rue 89" le 26-08-2014 par Nolwenn Le Blevennec
Bon. Donc moi, pendant la conférence de rédaction, je suis isolée. J’ai trouvé les images très belles. Les rochers de l’île de Sein, la pluie bretonne décidée, les paysages de côte sauvage, l’herbe mousseuse, l’atmosphère grisâtre et triste pour rendre hommage aux hommes morts pour la patrie.

François Hollande, sur l’île de Sein, le 25 août 2014 (FRED TANNEAU/AFP)
Et lui, au milieu de tout ça, lui tout mouillé, je l’ai trouvé humble et courageux. J’ai pensé qu’à côté d’un Arnaud Montebourg faisant des moues et des mouvements de sourcils à la télé, il apparaissait fort et dévoué.
Ces images ont marché sur moi et c’est même peut-être la première fois que j’ai regardé François Hollande comme un Président à qui l’on pouvait faire confiance. Elles ont provoqué l’effet inverse de celles de Voici, cet été, où l’on voyait un homme affalé regardant l’intérieur de ses cuisses.

« Un parapluie, c’est pas difficile à trouver »

Que s’est-il réellement passé ? Un communicant de l’Elysée explique à Rue89 que c’est le Président qui l’a voulu.
« Il n’a pas souhaité de parapluie. Les anciens combattants étaient sous la pluie, il a voulu faire face aux éléments comme eux. Il n’en a pas peur.
Les moyens étaient là pour le protéger : vous savez, un parapluie, ce n’est pas difficile à trouver. »
Mêmes explications sur la page Facebook de l’Elysée.

L’autre tempête

Au-delà de la démarche affichée, altruiste et empathique, François Hollande a probablement souhaité faire passer un message de force et de résistance. Au début de son discours, il prononce d’ailleurs cette phrase mystérieuse et apocalyptique :
« La pluie nous accompagne aujourd’hui. Mais ce n’est pas l’intempérie que nous redoutons le plus. »

François Hollande, sur l’île de Sein, le 25 août 2014 (Revelli-Beaumont/SIPA)
L’opération de com’ a eu des résultats mitigés, puisqu’elle n’a peut-être marché que sur moi ?
Gaspart Gantzer, le chef de la communication élyséenne, est effectivement rentré de vacances en urgence, mais rien à voir avec l’île de Sein et les railleries. Il se tient prêt pour cette journée de remaniement ministériel.

mercredi 27 août 2014

Un court raccourci .... dans le rapport entre cannabis et violences conjugales

...
Et la corrélation entre cannabis et non-violence serait très nette : plus le couple fume des joints, moins il se bat. Un mari et sa femme qui consomment du cannabis ensemble trois fois ou plus chaque mois sont d’ailleurs ceux qui ont rapporté le plus faible nombre de cas de violences." Le Monde - Big Browser 27/08/2014

et s'il y avait d'autres façons de régler les dissensions dans le couple que de fumer du cannabis, ou de se battre.... apprendre à respecter, se maîtriser, communiquer ... oui, cela prend du temps et il faut être à deux à avoir cette volonté.

lundi 25 août 2014

De mémoire d'homme


J'aime bien ce texte, son ouverture sur une autre compréhension de la mémoire.


(Editorial de Didier ROSE, DNA 23-08-2014)
 
"La mémoire n'est pas le propre de l'homme. Les animaux et les plantes mémorisent. Ce qui nous différencie est l'usage que nous faisons des poussières du passé. E la capacité à en tirer une histoire.

En cette année de commémoration des deux guerres mondiales, la mémoire commune est exaltée nourrie, façonnée à grands renforts de témoignages et de récits. Ce travail dans le temps est assimilé à un devoir. Oublier serait sonner le glas de notre humanité.

Nous voilà pris dans un curieux pas de danse autour de la mémoire. Car à titre individuel, effacer n'est pas forcément disparaître. Le cerveau a besoin de gommer des monceaux d'informations pour être capable d'en stocker de nouvelles, potentiellement vitales. S'alarmer d'un éventuel Alzeimer parce qu'on a oublié ses clés est inutilement catastrophique. Cela revient aussi à négliger notre besoin de pouvoir sans arrêt passer à autre chose. Au prix d'inévitables loupés : c'est humain.

L'inquiétude croissante que suscitent nos capacités de mémorisation personnelle vient sûrement du souci de performance de notre époque. Je retiens, donc je suis ? On peut vouloir rivaliser avec les disques durs de nos ordinateurs. Exercice téméraire. Pieux vaut se réjouir de ce formidable outil qu'est la mémoire sélective.

Plutôt que de se méfier de sa mémoire, de la tester, de la harceler, les scientifiques recommandent de lui faire plaisir. De la laisser choisir, de lui donner liberté de s'organiser à son aise. Le bonheur serait le meilleur ami du neurone. Les mathématiciens éminents qui prétendent "jouer" avec les équations en sont des révélateurs. Ils retiennent parce qu'ils aiment.

Il est sans doute précieux de préserver  une conscience collective. mais il faudrait aussi réhabiliter un droit personnel à l'oubli. Pour laisser à l'avenir sa place dans notre mémoire."



Petite digression

L'efficacité des commémorations pour que "cela n'arrive plus jamais" .....reste malheureusement encore à démontrer. 

En ce qui concerne la mémoire personnelle, peut-être d'oublier peu à peu pourrait être une façon de s'éloigner du monde et de ses préoccupations...



mercredi 20 août 2014

Gâchis alimentaire : le bon sens et la règlementation

Licenciée pour avoir volé des légumes défraîchis....

Jeter des tonnes de victuailles le soir, à la fermeture des magasins....

Arroser le contenu des poubelles d'eau de Javel pour dissuader les glâneurs de manger les invendus...


et aujourd'hui il faut légiférer pour obliger les grandes surfaces à donner le surplus ce qui permettrait à quelques uns d'entre nous, de plus en plus nombreux, de simplement vivre.

Alors qu'un peu de bon sens, une dose de respect, un brin d'humanité y suffiraient mais il faut en passer par là ....

le danger subtil est que, justement, le bon sens risque d'être atrophié, à la longue, à force d'être soumis au seul souci de se mettre en conformité avec la législation en cours.

Espérons que la dose de bon sens suffira encore longtemps à nourrir les règles édictées....

vendredi 15 août 2014

Piano et voix contre balles en Syrie


http://blogs.mediapart.fr/edition/immigration-un-autre-regard/article/140814/refugies-en-syrie-vivre-sans-balles-sous-les-notes-dun-piano

Réfugiés en Syrie: "vivre sans balles" sous les notes d'un piano

A Yarmouk dans le sud de Damas, un camp de réfugiés palestiniens où Ayham al-Ahmad le pianiste défie les interdictions religieuses, morales en traînant son piano au milieu des décombres comme unique arme face au désespoir, à la faim apportant ce peu d'humanité que confère la musique à ceux qui veulent oublier un instant les horreurs de la guerre...



Dans ce camp de réfugiés palestiniens le plus grand de Syrie assiégé par l'armée depuis un an, plus de 200 personnes sont mortes de privations, dont 128 de faim, selon des ONG. Ce passionné de Haydn et de jazz oriental s'est trouvé pris dans un étau quand les rebelles installés dans le camp ont été bombardés par les forces du régime syrien, une hécatombe humaine, 18 000 réfugiés syriens et palestiniens ont survécus sur les 150 000. Un chiffre certes, mais combien de familles meurtries et d'enfants violentés par cette cruauté des adultes qui dure depuis trois ans et c'est déjà trop !



Ayham al Ahmad leur fait écouter une autre musique que celles des armes... Il se veut non partisan : "Notre message, c'est vivre sans balles"
L'une des chansons, intitulée "Frère, tu nous manques à Yarmouk" et adressée aux exilés du camp a fait un tabac sur les réseaux sociaux.
Elle résume en mots simples l'histoire de chaque déplacé et réfugié syrien, au nombre de neuf millions : "Vous vous êtes absentés pendant trop longtemps [...] toi qui est à Beyrouth, en Turquie, tu nous manques" ici
Un message sur ce mur en Espagne..
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S'il y avait plus d'écoles de musique que de militaires dans les rues, il y aurait plus de guitares que de mitraillettes et plus d'artistes que d'assassins.

Sur la liberté

La liberté de transformer notre regard, notre attitude face aux contraintes multiples auxquelles nous sommes soumis,

au lieu de dépenser l'énergie à fustiger et vouloir transformer :

- ce qui n'est pas en notre pouvoir immédiat ..... la société....la politique... la pollution à grande échelle... l'emploi de l'argent public... les exactions....

- ce qui dépend d'autres personnes ...leur degré de conscience... leurs choix....

- la réalité, aussi difficile à supporter soit-elle, maladie, deuil ...

et juger, alors que nous avons rarement le recul et tous les éléments nécessaires pour ce faire,

ou s'enfermer dans la culpabilité, se rendre prisonnier du passé, au risque de paralyser le potentiel du présent.

Une liberté responsable, efficiente.

En termes plus simples :

s'occuper de ce qui nous incombe, d'abord

en alsacien : balayer devant sa porte

... ne pas attendre de ne plus pouvoir l'ouvrir ! .... cela donnera peut-être des idées au voisin... et si chacun le fait, la voie sera bientôt dégagée !

lundi 11 août 2014

Devenir meilleur ....

A l'occasion de toute expérience dans une vie :

sans perdre son énergie à se sentir coupable (cela n'empêche pas d'avoir une attitude responsable),

ni regretter (mais plutôt puiser dans le passé comme enseignement),

ni fustiger l'autre ou lui en vouloir (parfois il faut se protéger pour ne pas subir, ou dénoncer des faits s'ils sont graves),

ni juger puisque nous n'avons pas forcément le recul nécessaire ni tous les éléments,





mais garder toute son énergie pour se donner les moyens de devenir meilleur.

dimanche 10 août 2014

la dé-réflexion ou l'intention paradoxale

exemple :
la peur de l'insomnie crée une hyperintention de dormir... qui conduit à l'insomnie !

s'interdire de dormir ... avec beaucoup de fermeté empreinte d'humour .... peut faire dormir !

être trop focalisé sur un but à atteindre conduit à un blocage, par la peur de ne pas y arriver (angoisse d'anticipation)

les récoltes de notre vie

La vieillesse ne doit pas être vue uniquement à l'aulne de la contribution au système sociétal.

Une personne âgée peut partager sa richesse en terme de potentialités, de valeurs acquises.

Peut-être devrions-nous réfléchir aux valeurs autres qu'utiles à la rentabilité matérielle,
casser ce cercle vicieux qui nous conduit à nourrir le serpent monétaire (pris au sens de la représentation iconographique, et non dans sa signification dans le domaine de l'économie) de plus en plus affamé.... dont profitent seulement quelques uns qui ont tellement peur de perdre, pour eux, pour leur famille, leur entourage ... qu'ils n'ont d'autre choix que d'amasser ...

Quelques uns sont d'ailleurs épinglés médiatiquement aujourd'hui, mais que vaut cette médiatisation si nous ne changeons pas notre regard sur les valeurs qui devraient être hiérarchisées par rapport à la dignité humaine ? ...

Un feu de paille pour continuer de plus belle à nourrir les inégalités ... puisque l'argent confère encore le pouvoir absolu à ce jour.

"la santé est le silence du corps"

Hier j'ai entendu cette phrase. J'ai donc fait des recherches à l'aide d'Internet ; je vous présente Monsieur ZUNDEL.

on devient soi en se vidant de soi, 

 pour être quelqu'un, il faut cesser d'être quelque chose

Maurice Zundel

Résumé de sa vie :
Prêtre suisse né en 1897, Maurice Zundela été un prédicateur itinérant peu connu de son vivant, mais dont les enregistrements rassemblés par le Père Bernard de Boissière, connurent après sa mort un rayonnement important. Ils sont diffusés notamment par l'association "Les amis de Zundel" et par Paul Debains. Zundel prêcha une retraite de carême au Vatican en février 1972. Paul IV lui demanda de la mettre par écrit, ce qui lui prit beaucoup de ses dernières énergies. Maurice Zundel est mort en 1975.
Une des phrases préférées de Maurice Zundel était cette phrase de Saint-Augustin, extraites des confessions : " Trop tard je T'ai aimée, Beauté toujours ancienne et toujours nouvelle, trop tard je T'ai aimée et pourtant Tu étais dedans mais moi j'étais dehors ! Et, sans beauté, je me ruais vers ces beautés que tu as faites. Tu étais toujours avec moi, mais moi je n'étais pas avec Toi ! "
Augustin a éprouvé que Dieu surgit en nous comme une éternelle offrande d’amour. Maurice Zundel nous montre admirablement que l'on est étranger à soi-même, que l’on n’arrive jamais à joindre son âme, que l’on est extérieur à sa propre intimité, alors que " l’on se trouve en se quittant, que l'on devient soi en se vidant de soi, que pour être quelqu'un, en un mot, il faut cesser d'être quelque chose. " … et " c'est en Toi, qui étais dedans, que je suis devenu moi-même. "

samedi 9 août 2014

Ne rajoutons pas de tristesse à la tristesse

"notre philosophie actuelle sur la santé mentale insiste sur la nécessité d'être heureux et considère la tristesse comme un signe d'inadaptation. Ce système de valeurs ajoute peut-être au poids d'une tristesse inévitable celui de la tristesse d'être triste"
Edith Weisskopf-Joelson, professeur de psychologie, dans un article sur la logothérapie.

jeudi 7 août 2014

Grand projet de vie

l'affirmation de soi dans la justesse, avec comme état d'esprit que l'évolution se poursuit et qu'il s'agit de devenir meilleur, non pas pour une personne ou une situation, ou encore un domaine, précis.... mais de façon plus inconditionnelle..... 

mardi 5 août 2014

Revenir à la base au lieu de se focaliser sur les conséquences

le fond ... on n'y échappe pas à long terme, d'où les résurgences douloureuses.
.... ne pas se focaliser sur les possibles et inévitables failles des conséquences, extérieures à soi....
mettre en exergue celles-ci ne résout rien à la base.... ne fait que déplacer le problème qui resurgit régulièrement.
Travailler sur le fond, les causes (non pas rendre coupable), est certainement la seule manière d'arriver, un jour, à assainir le problème.
et cela nous concerne tous. A tout âge. Dans tous les domaines ... même politique ....
Ne pas en tenir compte conduit à des impasses.

lundi 4 août 2014

la rationalisation du sens de la vie, les conseils, les habits usagés .... quel rapport ?

Peter BACHER, rédacteur en chef de "Die Welt am Sonntag" paru en 2001, dans le cadre d'une réunion avec les Chanceliers Schröder, Helmut Kohl notamment, et après les attentats à New York pour examiner la situation du point de vue de la sécurité.

Il a élargi le problème et a évoqué la rencontre avec Viktor Frankl qui lui a dit :

"Jeune homme, ne demandez pas quel sens la vie pourrait avoir, car c'est la fausse question, et à fausse question, forcément, fausse réponse. Le jeu de la vie se déroule exactement en sens inverse. C'est la vie elle-même qui nous questionne, et cela tous les jours, voire à toute heure. Et c'est à nous de répondre à la vie. Autrement dit, ne ratiocinons pas, ne cherchons en aucun cas à découvrir un sens à ce phénomène énigmatique que nous appelons "la vie". Ce serait nous engager dans un labyrinthe. Accomplissons plutôt les tâches que la vie requiert de chacun.
Rien au monde ne peut aussi puissamment aider l'homme à survivre et à garder la santé que de savoir qu'il a une tâche - et laquelle - à accomplir en cette vie".

Peter Bacher n'éprouva pas le moindre embarras à confesser publiquement dans ce journal :

"Depuis cette leçon que m'a donnée cet homme étonnant, ma vie a été changée de fond en comble. Que peut faire de plus un conseil ? Depuis ce temps je suis immunisé contre tout ce qu'on a pu écrire de négatif à ce sujet, par exemple ceci de Thorton Wilder, que les conseils sont comme des vêtements usagés qu'on n'aime pas mettre, même s'ils vont bien, ou ceci de ce railleur d'Oscar Wilde, que d'un bon conseil on ne saurait faire autre chose que de le refiler à un autre, parce qu'on n'en a pas soi-même l'usage. Non ! je cherche conseil partout où je peux en avoir."

Je rajouterai que j'aime porter des habits usagés, je les choisis avec grand soin ; et parfois je les adapte par quelques points de couture ou rajout de tissus .... ainsi des conseils et enseignements.