dimanche 24 juin 2012

La désespérance positive

La désespérance positive (lâcher-prise sur les résultats escomptés) existe et n'a rien à voir avec le désespoir-dépression qu'on connaît.
La "désespérance positive" libère de l'énergie et de la joie.

vendredi 22 juin 2012

le rapport entre les biens matériels et le "mérite"

Avoir la chance de pouvoir faire des cadeaux aux gens qu'on aime... pouvoir dégager du temps pour eux, pour échanger avec eux,
c'est un cadeau de la vie
Comment peut-on exiger d'un gouvernement de pouvoir transmettre sa fortune colossale sans pénalités.... alors que certains parents n'ont pas même 2 euros à donner... mais tout le monde n'en a pas conscience.
Certains pensent que les biens matériels familiaux sont en rapport direct avec un "mérite"...
quel est-il ? d'être né dans une famille nantie qui n'a pas eu besoin de fuir son pays pour protéger sa famille ?
d'avoir un faciès qui inspire confiance ?
d'avoir appris le B.A-BA du respect à l'autre ?
d'avoir un jour assez EU pour dédaigner ceux qui essaient de survivre par tous les moyens, plus ou moins respectueux ?
Et que faisons-nous de ce "mérite" ?
nous sentons-nous meilleurs, plus intelligents, plus respectueux, plus cultivés que l'autre qui a eu moins de chance ?
Ou pouvons-nous enfin partager cette immense chance avec d'autres qui en ont eu bien moins ?

jeudi 21 juin 2012

Peut-on critiquer tout et son contraire ?

exemple   le gouvernement souhaiterait réduire les dépenses de fonctionnement (achat de fourniture, entretien des locaux et des flottes de voitures, abonnements téléphoniques) : n'est-ce pas une bonne idée ?

puis : réduire les dépenses de fonctionnement (achat de fourniture, entretien des locaux et des flottes de voitures, abonnements téléphoniques), qui représentent environ 12 %  des charges de l'État, de 10 % en 2013, de 3 % en 2014 et de 3 % en 2015 : ben oui.....

et mettre en titre "réduire le nombre de fonctionnaires".... cela ne veut pas dire grand'chose.... renflouer dans certains domaines, comme l'éducation, la santé, la justice..... et en diminuer dans d'autres..... les militaires, par exemple ou les bureaucrates en place dont personne ne sait à quoi ils servent à part embêter le monde.... il vaudrait bien mieux les remplacer par des aides dans les écoles, des infirmières pour ne pas épuiser complètement celles - et ceux ! - en place, les juges de base travaillant dans des conditions qui empêchent la justice d'être sereine... etc etc...

repenser les priorités. OUI, Monsieur HOLLANDE, c'est ce que j'espère. Mettre l'humain au centre (avec son écosystème), travailler au bien-être et arrêter de se laisser gouverner par la pression du gain matériel.

Critiquer tout et son contraire.... est une façon d'avoir "toujours raison"...

pour ceux qui voudrait lire l'article en entier (le Monde a repris un article publié par Le Figaro sur son site Internet) : 

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Hollande dément vouloir réduire le nombre de fonctionnaires

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"Cela me paraît invraisemblable", a déclaré François Hollande, mercredi 20 juin à Rio de Janeiro, au Brésil, à propos de l'information publiée par Le Figaro selon laquelle le gouvernement réfléchirait au non remplacement de deux fonctionnaires sur trois de 2013 à 2015 hors éducation, justice et intérieur.

Interrogé sur l'information du Figaro alors qu'il se rendait à un entretien bilatéral avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en marge de la conférence des Nations unies sur le développement durable, le chef de l'Etat a paru très étonné : " Si cela était le cas, j'en aurais été informé, tout de même ", a-t-il déclaré à une poignée de journalistes français lors d'un bref échange informel au cours duquel il était accompagné de son ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius.

RÉDUCTION DES EFFECTIFS ET DES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Sur son site Internet, le Figaro écrit qu'"au cours des premières réunions de préparation du budget pluriannuel 2013-2015, Matignon a fixé à la direction du Budget des objectifs très stricts pour servir de base aux négociations entre Bercy et les différents ministères." Le quotidien évoque notamment le projet d'une diminution "de 2,5 % par an" des effectifs des "ministères à l'exception de ceux 'prioritaires' (éducation, justice et intérieur)", ce qui équivaut "au non remplacement de deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite".
Le Figaro affirme également, "de source interne au ministère", que le gouvernement souhaiterait réduire les dépenses de fonctionnement (achat de fourniture, entretien des locaux et des flottes de voitures, abonnements téléphoniques), qui représentent environ 12 % des charges de l'État, de 10 % en 2013, de 3 % en 2014 et de 3 % en 2015, dans tous les ministères, à l'exception des trois prioritaires qui devront tout de même consentir à des efforts. Ces objectifs sont supérieurs à ceux de l'équipe Fillon, qui avait fixé les réductions de dépense à 5 % en 2011 et de 10 % sur la période 2011-2013, hors ministère de la défense, souligne Le Figaro.
Enfin, le gouvernement travaillerait à une baisse de 40 % des dépenses d'intervention au cours des trois prochaines années, toujours hors ministères prioritaires. Les dépenses d'intervention à caractère social (aides au logement, contrats aidés, allocation adulte handicapé, RSA, bourses étudiantes) ne seraient en revanche pas concernées.

mardi 19 juin 2012

cet homme qui DOIT séduire

Patrick, 51 ans, Directeur marketing, Paris
« Puisque je dois séduire à nouveau, je prefère le faire auprès de gens qui cherchent une relation vraie. » 

vu sur le site du Monde.... promotion d'un site de rencontre.
 Ce monsieur "DOIT" séduire à nouveau (le pauvre).... et il chercher une "relation vraie"... (ah?...c'est quoi ?)
ça me fait drôle de lire cette motivation + la mise en avant de son statut social....
il me fait penser à un animal mâle, revêtant ses plus beaux atours (plumage, poils couleurs.... ) pour .... chasser la femelle

La liberté ?

.. n'est pas toujours de "faire ce qu'on veut". Sinon on risque fort d'être soumis, enfermé dans ses désirs.
Il n'y a alors plus de liberté.
la liberté est aussi d'accepter les contraintes "justes" ou passagères ;
la liberté commande d'être conscient de notre conditionnement.
La liberté a une limite infranchissable : celle de l'autre.

lundi 18 juin 2012

l'écologie subtile de la communication

Au-delà du sujet, voici un dialogue vivant dans lequel certains mots s'entrechoquent.

Ee - Bonjour, chacun choisit son mode d'expression ; la grève de la faim en est une. Des milliers de gens mangent trop et on ne trouve rien à redire. Maintenant à dire qu'il s'agit d'un acte de "courage", c'est un jugement. quelqu'un m'a dit un jour "le courage n'existe pas, il n'y a que nécessité".... cette phrase résonne souvent en moi.
B - je réagissais à une demande d' une solidarité avec les "grèvistes de la faim".  Chacun est libre de détruire sa santé et de s'exprimer ainsi. Mais ce que je veux dire est que je ne suis pas solidaire d'un tel acte et j'ai dis pourquoi.
ils n'est pas question non plus de gloser sur des milliers de gens qui mangent trop sans rien faire,ce n'est pas le sujet

Ee - merci pour votre réponse
"Détruire" est un jugement. C'est une façon de voir et je le respecte. j'ai simplement posé une autre vue concernant les gens qui mangent trop "à côté" de la vôtre ; pour moi ce n'est pas un hors-sujet, mais un dialogue, une autre perspective, en relation avec ce que vous avez exprimé, dans le fil.
que vous ne soyez pas solidaire est votre liberté ; je n'ai pas dit que je l'étais, ni que je ne l'étais pas d'ailleurs.
2ème point : "gloser" est un terme plutôt négatif (définition : censurer, critiquer...) : je ne me reconnais pas dans votre choix du terme.
j'exprime mon ressenti, à partager.
tout à fait autre chose (hors sujet conscient... mais peut-être pas tant que cela si on cherche bien)
quand on parle d'écologie, je pense aussi à l'écologie de la communication et des relations humaines.  Nos attitudes, nos gestes, nos pensées même, mais aussi dans le choix des mots. C'est très difficile d'exprimer exactement ce que nous ressentons ; mais aussi de recevoir la parole de l'autre comme étant la sienne propre et qui ne nous définit pas ; elle nous enrichit, si tant est que nous dépassions nos susceptibilités et besoins de reconnaissance, bien cachés en chacun de nous.
merci pour ce dialogue. EE

serpent ou corde ?

Tout comme le serpent qui se révèle être une simple corde quand on s'en approche, un évènement peut être angoissant dans la projection et apparaître comme une simple formalité au moment de le vivre.
Alors essayons de ne pas nous épuiser à nous soucier de l'avenir, au risque de dépenser l'énergie nécessaire pour y faire face.
"ne pas s'épuiser" ne signifie pas "ne pas en parler".

suite "les héros au quotidien"

Ce sont des personnes ne conditionnant pas leurs actes à des exigences de retour, même les plus subtiles qui sont des besoins d'amour, de reconnaissance, d'attention.
Ce sont des personnes capables d'être seules si leur  chemin vers leur cohérence profonde (celle d'être ce qu'elles sont et non ce qu'on leur demande d'être) prend cette direction.
Des personnes ouvertes à l'autre différent mais tellement semblable (cf les paroles d'une chanson d'I Muvrini "ne fermez pas la porte")
qui plient peut-être mais ne rompent pas si elles provoquent des paroles dénigrantes sans changer leur attitude si elles la trouvent juste, quoiqu'inconfortable,
Des personnes, même si elles sont l'objet de pressions subtiles, chantage aux sentiments et autres moyens pour atteindre un but auquel elles n'adhèrent pas, ne dévient pas de leur chemin en espérant que cette allégeance conduirait l'autre au respect de sa personne (n'est-ce pas plutôt le contraire?)
Ne s'en trouvent pas démolies,
N'utilisent pas les mêmes armes pour se défendre,
mais la seule attitude qui vaille : le respect de l'autre dans ce qu'il est (ce qui ne veut pas dire faire comme l'autre veut).
Le respect de soi passe parfois par cette constance qui déplaît si les intérêts ne convergent pas.

les héros au quotidien

ce sont les personnes qui font ce qu'elles ont à faire, sans éclats, sans faux-fuyants, à leur rythme, suivant leur capacité, avec du coeur, en distillant les valeurs humaines par leurs gestes justes, non ostentatoires, par des paroles nécessaires, des mots simples de leur répertoire

Elles ne font pas la "une" des journaux, elles passent souvent inaperçues.
Elles sont parfois même considérées comme des "simplets" et elles le savent bien ; elle ne trouvent pas nécessaire de se justifier.
Elles sont là, tout près, à côté de nous.
Sachons les reconnaître.

dimanche 17 juin 2012

le "souffre-frustration"


Il y a une différence entre une déception, un mal-être qu'on exprime, 
et la volonté récurrente de la faire subir à l'autre parce qu'il en serait responsable ou qu'on ait l'espoir de le changer.
J'accueille volontiers la première attitude mais refuse d'être le "souffre-frustration".

ces forteresses qui séparent

j'essaie, dans la mesure du possible, de garder les contacts et d'écouter ce qui se dit "ailleurs", hors ma sphère confortable de gens de même sensibilité.... exercice difficile surtout quand il s'agit de tels propos limités, égoïstes, d'exclusion et d'un manque d'humilité incroyable.... pardon je me lâche ! ... (réflexion faisant suite à un dialogue)
je pense aussi que si on ne se retrouve plus qu'avec des gens de même sensibilité, on se ferme la porte de l'échange.... s'il reste respectueux !  ce qui n'est pas toujours le cas malheureusement et ce n'est qu'à ce stage-là que je coupe.
je ne veux pas participer à la construction de forteresses qui cloisonnent les gens...

samedi 16 juin 2012

une femme "libérée"

Une femme "libérée" : est ce une femme qui fait tout pour plaire aux hommes?

mais libérée de quoi ?

ou plutôt tributaire du regard de l'homme qui la consacrerait en tant que "femme libérée" ?

ne serait-ce pas plutôt une "liberté conditionnelle" ?

vendredi 15 juin 2012

remplir "sa" mission : cela suffit-il ?

Chacun a "sa" mission à remplir, par exemple sur le plan professionnel ; mais qu'en est-il si toutes les petites missions mises bout à bout engendrent une injustice ?
D'abord faut-il avoir l'ouverture d'esprit et l'envie de savoir ce qu'il y a au-delà de son petit domaine.
C'est vrai.
N'est-ce pas ce qui se passe souvent, chacun ayant sa petite légitimité sans trop regarder au bout de la chaîne....
mais parfois ce sont des catastrophes d'injustice et personne n'en endosse vraiment la responsabilité.
j'en appelle à la responsabilité collective : comment l'enclencher ?
sinon travailler sur la conscience de la responsabilité individuelle élargie.

mardi 12 juin 2012

"VOL SPECIAL" les reconduites à la frontières

Du côté institution et justice, on parle d'agir dans la "dignité" :
la dignité, je l'ai plutôt perçu dans l'attitude des personnes "retenues" (façon élégante et hypocrite pour ne pas dire "détenues") .

les personnes "bien placées" devraient trouver le courage de faire dans leur domaine ce qu'il faut pour ne pas constituer, consciemment ou inconsciemment, l'un des innombrables maillons de cette chaine...


il suffirait qu'un chainon manque pour briser la chaîne !

les gens n'ayant pas le souci de survie devraient trouver l'espace de liberté dans leur esprit pour travailler sur leur conscience (ils n'ont pas "la tête dans le guidon" comme on dit)



le film reportage : http://www.youtube.com/watch?v=9vL1PgyL0lk
Que sont-ils devenus ?  http://www.volspecial.ch/fr/webdoc/
Entretien avec Fernand MELGAR : http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=40RybE0L29w
La forteresse (film reportage) : http://www.laforteresse.ch/fr/accueil

Une prière indienne... ou universelle


A ceux que j'aime...et ceux qui m'aiment.


Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez moi partir,
J'ai tellement de choses à faire, à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi.
Soyez reconnaissants pour les belles années.
Je vous ai donné mon amitié.
Vous pouvez seulement deviner,
Le bonheur que vous m'avez apporté.

Je vous remercie de l'amour que chacun m'avez démontré,
Maintenant il est temps de voyager seul.
Pour un court moment, vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.

Nous serons séparés pour quelques temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue...
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.

Et, si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.

Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N'allez pas sur ma tombe pleurer,
Je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,

Je suis le scintillement,
des cristaux de neige.
Je suis la lumière que traverse
Les champs de blé,

Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit,
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,

Je ne suis pas là
Je ne suis pas mort.

jeudi 7 juin 2012

ambiance subtilement négative

Ce matin, je me suis rendue dans une administration pour déposer un courrier et demande un cachet d'accusé réception ;
"impossible à l'accueil", me dit-on, il faut aller dans le service du courrier.
Je longe donc un couloir puis un autre... me voilà devant un guichet : personne.
Je me penche et je vois quelqu'un. Je m'enquiers tout d'abord de la présence d'une connaissance qui travaille dans le service.
"A. est-il là ? " ...
"vous voyez bien que non !" me répond-on....
J'essaie de plaisanter en disant que je ne vois pas partout dans la pièce mais peut-être est-il sous le bureau ? .... silence glacial....
"J'apporte un courrier : pouvez-vous tamponner l'accusé réception ?"...
"nous ne faisons plus cela depuis longtemps" me répond-on d'une voix pas très aimable.
J'essaie de discuter en précisant que j'apporte ce document pour une collègue à qui j'aimerai transmettre la preuve du dépôt... que nenni.
La personne prend les feuilles, les tamponne, me le montre : "vous voyez ? c'est fait, ça arrivera dans le service cet après-midi" puis il part vaquer à ses occupations.
je suis un peu abasourdie par un tel manquement d'attention à l'autre, oh pas assez pour se plaindre en brandissant des faits graves....
Je sors de ce lieu, soudain très fatiguée.
Ces gens-là ne se rendent pas compte qu'ils participent à la négativité ambiante.
Mais je n'ai pas à changer le monde, n'est-ce pas ?
Par contre je peux choisir de ne pas réagir en faisant la même chose pour exprimer mon mécontentement, pour "punir" ... ce qui est tentant et exutoire.
Ce choix est donné à l'humain, en comparaison avec les animaux qui sont, eux, conditionnés de par leur nature.

mardi 5 juin 2012

l’homme qui a planté une forêt de ses mains

Une jolie histoire qui me rappelle "l'homme qui plantait des arbres. Nos médias devraient en prendre de la graine et rechercher ces actions conduites "dans l'ombre".

22.05.2012 | The Times of India
A lui tout seul, Jadav Payeng a fait pousser une vaste forêt sur un banc de sable de 550 hectares situé au milieu du fleuve Brahmapoutre. Le site compte désormais plusieurs animaux dont l’espèce est en voie de disparition, dont au moins cinq tigres. Une femelle a eu deux petits récemment. L’endroit se situe à Jorhat, à 350 kilomètres de route de Guwahati, et il n’est pas facile d’accès. Il faut quitter la voie principale et prendre une petite route sur une trentaine de kilomètres pour arriver au fleuve. Là, avec de la chance, on trouve des bateliers pour passer sur la rive nord. Après 7 kilomètres de marche, on arrive près de chez Payeng. Les gens du coin appellent cet endroit Molai Kathoni (“le bois de Molai” – d’après le surnom de Payeng). Tout a commencé en 1979. Des crues avaient rejeté un grand nombre de serpents sur le banc de sable. Après le retrait des eaux, Payeng, qui n’avait que 16 ans, trouva le site couvert de reptiles morts. Ce fut le tournant de sa vie. “Les serpents étaient morts de chaleur, il n’y avait pas d’arbres pour les protéger. Je me suis assis et j’ai pleuré sur leurs corps sans vie. C’était un carnage. J’ai alerté le ministère des Forêts et leur ai demandé s’ils pouvaient planter des arbres. Ils m’ont répondu que rien ne pousserait ici et m’ont dit d’essayer de planter des bambous. C’était dur mais je l’ai fait. Il n’y avait personne pour m’aider”, raconte Payeng, qui a désormais 47 ans. Le jeune homme quitta ses études et son foyer, et se mit à vivre sur le banc de sable. Contrairement à Robinson Crusoé, il accepta volontiers cette vie d’isolement. Et non, il n’avait pas de Vendredi. Il arrosait les plants matin et soir et les taillait. Au bout de quelques années, le banc de sable est devenu un bois de bambou. “J’ai alors décidé de faire pousser de vrais arbres. J’en ai ramassé et je les ai plantés. J’ai aussi rapporté des fourmis rouges de mon village : les fourmis rouges changent les propriétés du sol. J’ai été piqué plusieurs fois”, raconte Payeng en riant. Bientôt, toute une série de fleurs et d’animaux s’épanouirent sur le banc de sable, y compris des animaux menacés, comme le rhinocéros à une corne et le tigre royal du Bengale. “Au bout de douze ans, on a vu des vautours. Les oiseaux migrateurs ont commencé à arriver en masse. Les daims et le bétail ont attiré les prédateurs”, déclare Payeng, qui s’exprime comme un écologiste chevronné. “La nature a créé une chaîne alimentaire : pourquoi est-ce qu’on ne s’y tient pas ? Qui protégera ces animaux si nous, les êtres supérieurs, nous nous mettons à les chasser ?” Le ministère des Forêts de l’Assam n’a entendu parler de la forêt de Payeng qu’en 2008, lorsqu’un troupeau d’une centaine d’éléphants sauvages s’y est réfugié après avoir ravagé les villages voisins. Ils ont aussi détruit la cabane de Payeng. C’est là que Gunin Saikia, conservateur assistant des forêts, a rencontré Payeng pour la première fois. “Nous avons été surpris de trouver une forêt aussi dense sur le banc de sable. Les gens du coin dont la maison avait été détruite par les pachydermes voulaient abattre ce bois, mais Payeng leur a dit qu’il faudrait le tuer d’abord. Il traite les arbres et les animaux comme si c’étaient ses enfants. Quand on a vu ça, on a décidé de contribuer au projet, raconte-t-il. Payeng est incroyable. Ça fait trente ans qu’il est là-dessus. Dans n’importe quel autre pays, il serait un héros.”

(The Times of India)

lundi 4 juin 2012

histoire d'une contravention


Quelle ne fut ma surprise de voir la contravention sur le pare-brise de ma voiture, alors que je savais que j’avais réglé le forfait jusqu’en avril 2012…

malheureusement je n'ai pas regardé d'assez  près ce macaron : la date du "31 mai 2012" était bien mentionnée et c'est d'ailleurs ce que je voyais quand je vérifiais et cela correspondait à mon souvenir d'avoir réglé quelques mois en 2012

malheureusement ce "31 mai 2012" signifiait la date à laquelle il fallait renouveler la demande de droit de stationner en transmettant les pièces justificatives.... et non le paiement des coupons.

j'ai donc demandé l'indulgence de Monsieur le Directeur de la Police Municipale en lui transmettant copie du coupon prouvant mon paiement intervenu en mai 2011 pour les mois jusqu'en avril 2012.

Refus - transmission au tribunal d'Instance - réception d'une ordonnance pénale qui rajoute des frais... alors que je souhaitais au moins m'en expliquer.



le courage d'assumer

Trouver en l'autre les raisons d'une séparation (ou désolidarisation au sens plus large) pour ne pas avoir à en prendre la responsabilité et par là même détruire ce qui a été ou ce qui peut être..
parce qu'on a besoin de (se) justifier,
parce qu'on n'est pas capable d'assumer pleinement ses choix, ses désirs...
parce qu'on veut continuer à (se) croire ou faire croire
et ainsi on tourne en rond
et si on ne veut pas voir pourquoi
alors c'est la faute à.... l'autre, au monde,  à la vie, à "pas de chance"
Bien sûr on attire la compassion, ponctuellement et cela peut être doux, rassurant, bonifiant,satisfaisant.... mais quand est-il quand on "déçoit" l'autre dans ses attentes ? où quand on est "déçu" dans ses désirs personnels ou même plus finement spirituels ?
la boucle est bouclée et on recommence...
La vie se poursuit. Le même schéma se reproduit sur tous les plans, dans tous les domaines, du plus grossier au plus subtil.
Et comme tout le monde est dans le même bain, et que notre société est basée sur une hypocrisie à laquelle chacun adhère sans s'en rendre compte, cela ne se remarque pas facilement.
Et pour s'en rendre compte, il faut d'abord le vouloir, sincèrement, sans complaisance avec soi-même (ce qui n'exclut pas la douceur).

Avoir le courage de s'assumer. Ce n'est pas un chemin facile mais la paix de l'âme est à ce prix.

samedi 2 juin 2012

la médisance comme arme

Evidemment ce sont les personnes qui n'ont pas le profil "médisants" qui font le plus l'objet de ces piques lancées lâchement dans le dos ; ceux qui s'adonnent à ce "défoulement" préfèrent s'attaquer à des adversaires qui ont assez (ou trop) de respect pour contre attaquer.
Pire est quand la personne, considérée à tort comme "naïve" (elle voit clair....) essaie vainement d'expliquer, de proposer des solutions à des problèmes. Ainsi, elle montre sa sensibilité, s'expose devant l'adversaire qui n'a qu'un but: celui de soumettre cet adversaire qui dérange plus par sa façon d'être que par le détail qui met le feu aux poudres (ce détail peut faire l'objet de jougs oratoires par exemple ; ceux-ci, s'ils n'ont pas pour but de trouver sincèrement un terrain d'entente, peuvent être éreintants et manipulateurs puis désigner un "gagnant d'apparence" du round).
Quid des personnes qui n'ont ni le goût de la manipulation, ni celui d'avoir raison, petit pouvoir bien limité à l'aune de toute une vie... ?
elles vont leur chemin, seules s'il le faut, parce que la paix de l'âme est à ce prix.