jeudi 29 mars 2012

Avoir le "droit"..... ?

A-t'on le "droit" de diffuser le film d'une tuerie ? il me semble qu'en amont de cette question "juridique" il faut d'abord s'interroger sur le respect dû à la famille des victimes ET du tueur ; informer veut dire aussi garder raison, ne pas verser dans le sensationnel, ne pas sciemment provoquer des émotions, des réactions qui conduiraient à encore plus de haine et de division, ou alors de peur, de repli sur soi, puis d'agressivité en faisant des amalgames...
l'information est "informer"... une phrase suffit.
les textes de loi ? quel est leur sens ?
un bon avocat est-il celui qui manie le verbe de telle façon à arriver à contourner la loi ? pour la satisfaction de son client.....
Il me semble que le sens premier des textes votés devrait être le respect de chacun dans le "vivre ensemble".
On ne devrait pas permettre à la technicité juridique, au degré de publicité qu'en font les médias, au montant plus ou moins important des honoraires, à la sensibilité endémique, d'influer sur l'interprétation possible de la loi.
Soyons vigilant : recherchons en tout le sens par rapport au respect de soi avec les autres, dans un milieu qui nous permet de vivre : les réponses s'imposeront ; les débats politiques qui sont avant tout combat de "chefs" ne seront plus utiles....
je rêve ? et si la survie de notre société était à ce prix ? il dépend de chacun de nous, toujours dans nos plus petits gestes et faits de la vie quotidienne, de nous affirmer dans ce sens et le monde changera ; beaucoup plus efficace que de fustiger les politiciens.... qui ne sont pas en place par hasard !

mercredi 28 mars 2012

les subtilités juridiques...

....
comment peut-on penser une seule seconde qu'elles pourraient couvrir du voile de l'immunité un irrespect aussi vil que de profiter du pouvoir et de l'argent pour assouvir ses désirs sexuels..... et asservir ?

lundi 26 mars 2012

L'esclavagisme des temps modernes

J'observe plusieurs manières de "tenir le coup", de signifier ses limites, face à la pression d'une charge de travail trop importante :

- l'agressivité,
- l'absence de réactivité constructive, de réponse professionnelle aussi,
- le dénigrement d'autres personnes pour justifier son incapacité à faire face,
- la fuite (dans les substances, tabac, alcool, médicaments, alimentation... parfois le suicide)

MAIS AUSSI

- l'asservissement de subalternes !!! Réaction exutoire, l'esclavagisme des temps modernes, parce que si "la boîte ne marche plus" on se retrouve soi-même en difficulté ; attitude "de la dernière chance" avant que le château de cartes ne s'écroule !

- le dénigrement d'une personne, oh, bien subtilement parfois, en lui faisant comprendre que si elle fait des "heures sup", c'est qu'elle est incapable de s'organiser... et qu'il n'est pas étonnant qu'elle tombe malade si elle est obligée de se surmener parce qu'elle n'est pas capable de gérer son temps... 


Rare sont les "chefs" qui ont assez de respect, de hauteur d'esprit, de force psychologique, de conscience, pour arrêter cette pression qui augmente au fil des passations d'ordres, d'en-haut jusqu'à arriver en bas de l'échelle.

Quand il y en a.... on ne les aime pas... leur vue gêne, leur attitude met mal à l'aise.... ils pourraient réveiller une conscience...

ce ne sont pas eux qu'on promeut...
parce qu'inefficaces

à quoi ?

à nourrir le dragon de la rentabilité, à asservir les serfs (et non les Cerfs.... merci pour la remarque....) du XXIième siècle !

quel est le sens de cette course sans fin ? à quoi sert le "progrès" s'il faut sacrifier tant de monde ?

Et puis... le Dragon ne sera jamais assouvi.... il y aura de plus en plus de victimes, même parmi ses serviteurs fidèles, il ne faut pas se leurrer.

Un seul moyen : que chacun, à son plus petit niveau, refuse d'être le prêtre de la rentabilité à tout prix, instaure la lenteur, le partage du travail puisqu'il y a tant de chômeurs, prenne ses responsabilités, quitte à déplaire momentanément..... c'est très difficile de nager à contre-courant, mais ça muscle !

vendredi 23 mars 2012

l'autre écologie

On parle de l'écologie, on pense : la nature, la terre, bien sûr.
mais il y a une autre écologie, l'écologie relationnelle, celle qui fait que l'on reconnaît à l'autre le droit d'exister. Lui faire une petite place....
ne serait-ce que dans la parole.... ne pas invectiver l’autre mais poser une parole à côté d’une autre parole, influerait aussi notre façon de consommer (premier acte politique !) peut-être que si nous travaillions sur ce plan, l’écologie proprement dite se mettrait-elle en place tout naturellement : le respect ne connaît pas de frontière, n’instaure pas d’hiérarchie.

C'est la base qui ébranle l'édifice

Faut-il obligatoirement faire "allégeance" à un système qui édicte ses propres règles anti-démocratiques pour être entendu dans la sphère politique ?
oui, tant que la plupart des gens acceptent ce fait comme incontournable et impossible à changer et continuent à choisir "le moins pire" parce qu"on n'a pas le choix"
Si, déjà celui d'en être conscient et d'en parler.
Puis : ne jamais accepter ce que l'on ressent comme injuste.
Poser les petits pas possibles même si on ne change pas le monde....
qui sait ? le mur de Berlin est tombé alors que personne ne s'y attendait.
Un petit poids bien placé peut suffire à déséquilibrer un mastodonte.
Et pourquoi attendre "une assurance de résultats" pour avancer ?
Sommes-nous à même de juger avec clairvoyance le déroulement de la vie?
C'est encore et toujours cette peur de "l'effort en vain" qui nous paralyse.
et en attendant, des dirigeants bien en vue, connus, adoubés, en profitent pour combler le vide et nous faire croire qu'il n'y a pas le choix, qu'il faut "payer la dette.
La boucle est bouclée : notre allégeance, ou au moins notre inertie, alimente encore immanquablement un système qui se mord la queue.
Beaucoup d'entre nous sont encore plus ou moins "préservés" mais pour combien de temps ?
Faut-il attendre d'être dans la rue pour agir ?
Ne suffit-il pas de voir que de plus en plus d'humains ont du mal à se nourrir et se loger ?
mais comment faire ? ne pas accepter, surtout si on a encore la chance de "bien" vivre, de ne pas encore être écrasé par les soucis de la survie quotidienne...
ne pas baisser les bras.... ne pas être complice.
Agir dans les petits gestes quotidiens de la vie.
Etre conscient de l'impact de chacune de nos décisions, de nos mots, de nos attitudes.
C'est la base qui ébranlera l'édifice.

jeudi 22 mars 2012

à la racine du ressenti

vouloir que beaucoup de gens viennent à une conférence ou à un concert ou autre peut aussi être, au-delà de l'envie de partager, de transmettre, une recherche de "rentabilité", quoique subtile,

ou le signe d'un besoin de reconnaissance,

tout à fait humain....

loin de moi de critiquer mais seulement de conscientiser : savoir reconnaître la racine de notre ressenti aide à se comprendre mieux et à être moins le jouet de nos émotions

dimanche 18 mars 2012

encore un non-progrès, discriminatoir de surcroît !

la Compagnie THALIS (chemin de fer) prévoit un système de castes à l'européenne : les utilisateurs seront triés en fonction du prix de leur billet....
....
il n'y a pas si longtemps on avait supprimé la distinction de classe dans les wagons....cela me paraissait être un progrès.... un petit pas vers l'égalité entre humains..

jeudi 15 mars 2012

échos du monde du travail

... quand j'entends des collègues me raconter, l'un que son supérieur hiérarchique ne lui a pas permis de quitter un quart d'heure plus tôt, un jour précis, pour s'occuper d'un enfant qu'il devait chercher exceptionnellement à la sortie de l'école, pour rendre service... et la deuxième empêchée d'aménager d'une demi-heure sa pause de midi pour pouvoir se rendre dans une salle de sport.... (évacuer son stress ?)
tous les deux m'ont précisé qu'il n'y avait aucune raison dicible et qu'il s'agissait de décisions arbitraires, sans aucune discussion possible.
j'ai l'impression qu'on est en Maternelle....
On MANAGE le personnel ; on le soumet, on l'épuise...
et quand survient un suicide, une raison à cet acte , extérieure à la sphère professionnelle, est aisément trouvé, dans chaque vie d'ailleurs....
ainsi on peut continuer sans état d'âme à asservir, peut-être parce qu'on est soumis soi-même à une pression...

je me souviens d'un chef d'antan (il n'y a pas si longtemps mais les choses ont changé très vite !) qui avait la force, le courage, le discernement et la conscience nécessaires pour ne pas répercuter certains ordres péremptoires qui exigeaient une réaction immédiate sans urgence avérée... une façon d'assoir son petit pouvoir...
et ben, vous me croirez ou pas : ce n'est pas lui qui a été promu mais son collègue qui n'hésitait pas à asservir son personnel à tel point que certains ont quitté leur poste.

Et puis surtout ne tombez pas malade ! ou alors que ça en vaille la peine, car pour chaque période on vous ôte 1 ou 2 jours de salaire....

.... admettons même que quelques uns se portent "pâle" comme on dit dans le jargon, de temps en temps, pour souffler un peu : n'est-ce pas avant tout le signe d'un malaise ? d'un mal-être ?

mardi 13 mars 2012

quelques mots sur un mur....

... j'ai cherché le domicile d'un jeune que je dois voir dans le cadre professionnel.
Un quartier....comme dévasté par la guerre.... de la matière brûlée, des déchets, des portes d'entrée en fer pleines de graffitis...
La rue n'existe plus, elle est en travaux ; "c'est de bonne augure" me dis-je ; j'ai fait la réflexion à une dame à qui j'ai(re) demandé mon chemin : "ça va être beau !". Elle m'a répondu "ouai, mais pour combien de temps ?"
Pas pratique d'y circuler à Vel'hop !
2 petits garçons, dont l'un, au retour, m'a souri ; il m'a dit "B'jour Madame"! il m'a tendu la main... j'ai tapé dedans, tout naturellement, comme je les ai déjà vu faire entre copains.
un groupe de jeunes gens désoeuvrés, tous de peau très mate, ils fumaient et blaguaient, j'étais certainement pour partie leur sujet de conversation au fur et à mesure que je m'approchais : je n'avais pas peur de leur parler, j'étais juste un peu impressionnée, vu le nombre et tous les regards dans ma direction : je me suis sentie, moi, étrangère, dans ce monde lunaire.
Enfin j'ai trouvé l'immeuble ; le numéro ne correspondait pas à celui marqué sur la décision officielle.
Quelques gribouillis sur certaines sonnettes, des mots sur les boîtes aux lettres ; j'ai pensé à la chanson de Cabrel "j'ai laissé quelques mots sur le mur du couloir qui descend, oh, pas des injures...."
je suis donc montée presque jusqu'en haut, un couloir sombre coincé entre deux murs sales, éclairés par une lucarne par étage ; j'ai rencontré deux fillettes et leur ai demandé où habitait M. C.... elle ne savaient pas au juste mais l'une d'elle me dit, avec un grand sourire et en jetant son papier de bonbon par-terre,  : "si tu vois "NS.... RY et ben c'est chez moi !" elle était fière de partager son lieu de vie. Elles dansaient, joyeuses, sur les marches
Je les ai remerciées.
j'ai sonné à quelques portes, au hasard, avant de trouver enfin le mari de la mère ; celle-ci est venue tout de suite après ; ils m'ont fait rentrer dans leur logement qui sentait fort la cigarette. Ils  m'ont parlé de leur fils ou beau-fils. Vous savez, la promiscuité, c'est difficile, j'ai 3 autres enfants, vous comprenez.
Bien sûr que je comprends.
vous savez, il est revenu de l'orphelinat avec des chaussures trouées ; on ne lui donnait que 10 € par semaine ; tant qu'il est ici, il doit me donner quelque chose, pour le manger ; je lui fais le linge aussi. C'est dur pour nous aussi.
bien sûr, je comprends et c'est légitime.
Je me rends compte combien nous sommes conditionnés par notre lieu de vie.
je m'imagine des gens des beaux quartiers devant vivre dans un tel délabrement ; il faudra un jour échanger, oh, juste quelques heures, pour comprendre.
Il nous est facile de dire qu'"ils" cassent tout de toute façon, qu'"ils" ne travaillent pas, qu"ils" boivent et fument" leurs indemnités de chômage....
mais nous, qu'aurions-nous à leur place ? si nous n'avions pas appris le respect ? nous qui avions la chance d'avoir des parents qui ont pu nous offrir un toit, des repas et bien plus ?
Y sommes-nous pour quelque chose dans cette "chance" qui nous a permis de vivre autrement que juste de "sur"vivre dans un monde où le plus fort a plus de chance de s'en sortir, c'est-à-dire de manger à sa faim par exemple ?
Le père, dans la conversation, m'a dit : "J n'est pas comme moi, il n'a jamais fait de conneries, il n'a pas volé, je ne sais pas s'il va pouvoir vivre seul avec ce qu'il gagne par mois" ; j'ai compris qu'il s'inquiétait parce qu'il s'imagine que son beau-fils sera démuni dans ce monde où il faut se battre pour vivre...
Sur mon vélo, au retour, j'ai regardé le monde autrement.
la laideur n'est pas seulement dans les quartiers défavorisés, comme on les nomme ; elle est aussi, plus subtilement, dans toutes les choses que nous ne partageons pas.

samedi 10 mars 2012

minable...

j'ai mis en vente un radiateur sèche serviettes de salle de bain que j'avais payé 189 euros en janvier 2009 et pratiquement jamais utilisé car trop lent à chauffer (je me suis acheté par après un petit souffleur à 15 euros qui fait mieux l'affaire et chauffe en 5 mn...)
je l'ai mis sur le Bon Coin à 100 €.
la personne m'appelle et après les questions d'usage, me dit qu'il souhaite négocier le prix.... nous tombons d'accord sur 70 euros ; ok
Donc il se présente, 1 h après et là il me dit : "je suis "sincèrement" désolé mais je n'ai que 60 €... avec une mine faussement désolée... et patati et patata....."
je lui ai dit que je connais cette façon de faire et suis moi, SINCEREMENT déçue de la façon dont il se comporte en me forçant la main ....
je lui ai dit aussi qu'il ne faut pas s'étonner que le monde soit ce qu'il est en ce moment si chacun tire la couverture à soi et si on ne peut plus avoir confiance en personne..
Bref, je pense que je l'ai touché, que ça le fera peut-être réfléchir à l'avenir à ce genre d'attitude (il avait l'air d'un jeune commercial....) ; je lui ai souhaité "bon usage" de ces 10 euros qu'il m'a extorqués.... tout en me disant "ah madame, si vous n'êtes pas d'accord, je m'en vais, ah je suis vraiment désolé, je n'ai vraiment pas plus en me montrant son portefeuille... que je n'allais pas fouiller....
je me suis presque sentie mal à l'aise pour lui..... c'est minable
mais bon, pas grave, je me sens en accord avec moi-même. lui, je ne sais pas..... la conscience fera son oeuvre, tôt ou tard.  Il comprendra que cela ne vaut pas la peine de gruger le monde ; il se fait du tort à lui-même d'abord. malgré son billet de 10 !

mardi 6 mars 2012

Travailler ? oui - être rentable à tout prix ? NON



Chacun, pourtant, veut vivre dans la dignité, être utile à quelque chose, à quelqu'un, gagner sa vie, avoir une perspective d'avenir... au départ.... peut-être même avant toutes ces générations sacrifiées.
 "travailler" jusqu'à 62 - 65 ans..... le montant des retraites va en diminuant....
Pourquoi certaines personnes ont-ils besoin de 50 X plus d'argent pour se nourrir, se vêtir, aller à l'opéra... que d'autres à qui on demande encore des efforts alors qu'ils ont les soucis de fin de mois difficiles
les séniors devront travailler plus longtemps alors que le chômage de cette tranche d'âge a augmenté de 3 % ?.... et ce ne sont que des chiffres....
Les gens sont de plus en plus mal, stressés ; nous avons peur de l'avenir, chacun veut garder son minuscule cocon, croire encore que tout redeviendra comme avant, qu'il faut juste traverser la crise ?
combien se retrouvent déjà sur le carreau ? combien seront encore sacrifiés tant que nous nous cacherons la dure réalité, mais la seule qui vaille : apprendre à être solidaire au plus profond de nous ou disparaître
Non, sincèrement, ne devons-nous pas apprendre à partager nos "progrès" qui nous pourrissent la vie s'ils ne le sont pas (partagés) car il faut mettre une énorme énergie à sauvegarder les privilèges, à cacher les moyens douteux pour les acquérir, à faire croire, à divertir, à pousser à la consommation, au plaisir de surface, à l'apparence...
Nos enfants nous regardent
qu'apprennent-ils ?
à être rentables au détriment de leurs qualités personnelles, nous les empêchons de faire leur choix de vie par peur qu'ils ne puissent sauter dans le train en marche folle.
Travailler dans les conditions actuelles, jusqu'au-delà de 60 ans ?
où est le service public ? servir ? travailler a quel sens aujourd'hui ?
quand on croule sous les dossiers, avec la pression des gens qui attendent le fruit de notre travail pour trouver réponse à leur problèmes, quand il faut taire les heures supplémentaires au risque d'être considéré comme trop lent, inadapté ou mal organisé...
et pendant ce temps les jeunes désoeuvrés s'endorment de plus en plus tard, ne sont plus motivés pour se lever le matin, pourquoi donc ? traînent dans la rue le soir, n'ont même plus la force d'essayer de refaire le monde...
la violence, la dépression, la maladie sont les avatars de notre société qui exclut et (se) berne.
Je ne me sens pas pessimiste mais réaliste.
La joie, je la trouve dans les choses simples de la vie. Quand je ne suis pas trop fatiguée par la journée interminable et le temps de trajet dans un flot de voitures.
Je la trouve dans un regard d'enfant qui joue dans un coin de jardin, sous l'oeil attentif d'une maman qui n'a pas l'air rétrograde ou "parasite" à ne rien faire, habillée d'un tricot fait main, discutant avec un passant qui marche difficilement avec sa canne. Celui-ci est content qu'on lui adresse la parole. L'enfant s'avance vers lui, la balle a roulé jusqu'à ses pieds. Je surprends l'échange de regard. Trois générations se trouvent reliées dans cet instant. Une éternité.
Un moment surpris, je ne faisais pas partie du tableau mais la vie m'a touchée.
je retourne m'enfermer dans mon bureau et je réponds au téléphone, plus calme. Mon interlocuteur ne se doute pas que je transmets une partie de ce que j'ai reçu, c'est gratuit et infini.
Des instants de grâce. Ils m'empêchent de me couler dans le moule. Il arrive parfois que ma forme dérange. C'est à la fois ma difficulté et ma richesse.
Je ne veux pas perdre cette dernière donc il faut bien que j'accepte le revers de la médaille.

le Sénat vire à gauche et SAINT EXUPERY

Ecrit qui a "dormi" dans mes brouillons..
Le Sénat a basculé à gauche. : beaucoup d'entre nous espèrent un virage vers plus de respect, de la personne, de TOUTES les personnes....
et petit à petit nous nous rendrons compte que bien peu de gens seront encore irrespectueux.
Puisque le combat ne sera plus indispensable à la survie de quelques uns dans cette société...
Les systèmes actuellement instaurés génèrent les pratiques frauduleuses.
Le travail, l’effort, ne sont plus des valeurs qui paient.
Il faut maintenant que notre monde évolue.
J’espère que nous saurons élire ceux pour qui gouverner est avant tout une lourde responsabilité de services au peuple, à la société... avant de se servir eux-mêmes et leur entourage....
La défaite de la droite est un pas, nécessaire, mais la suite ? : QUI ? pourrait s’atteler à cette entreprise qui demande de l’abnégation, beaucoup de courage pour redonner confiance à ceux qui disent trop souvent :"on ne peut pas faire autrement, alors choisissons le "moins pire"..... non, on peut faire autrement, c’est cette conscience qu’il faut laisser émerger.
Il suffit juste de ressentir que le progrès ne vaut rien s’il n’est partagé par tous.
L’argent, la richesse, les moyens non plus....
Comment peut-on profiter de largesses tout en voyant des gens se tuer au travail, n’avoir plus le temps ni l’énergie de réfléchir ? comment peut-on demander à des ouvriers usés de se traîner à l’usine à 60 ans ? ... pas pareil qu’un Sénateur de 83 ans qui se rend quelques fois dans le mois aux sessions, ou ce médecin que j’ai rencontré cette semaine, qui continue à travailler à 68 ans, mais "peu", dit-il : oui, c’est très bien et c’est son choix.
Se lever tous les jours de la semaine à 5 h, rentrer le soir trop fatigué pour faire autre chose que de s’asseoir à la télé, regarder la pub qui lui montre ce qu’il faut absolument acquérir pour être heureux ... compter ses sous, se demander comment payer ses factures, ne pas pouvoir aider ses enfants qui sont d’ailleurs au chômage... comment avoir la santé dans ces conditions ? et à eux on demande de faire des économies ? de travailler encore plus longtemps ?
Simplement commencer par réduire les ressources de ceux qui en ont de trop pour simplement vivre, c’est-à-dire ceux qui spéculent pour gagner toujours plus tellement ils ont peur de perdre...
La reconnaissance de l’autre... différent ? non, tellement semblable, qui aimerait, lui aussi, vivre dans la dignité, avoir un toit, pouvoir nourrir ses enfants, ne pas avoir honte, ou la peur au ventre... être respecté, inspirer confiance....
J’aimerai voter pour le chef dans le roman de Saint Exupéry "Citadelle",s'il se présentait...
il n'est pas aussi anachronique qu'il n'y paraît à première vue.
En voici des extraits :

"... et je connais ces races abâtardies qui n’écrivent plus leurs poèmes mais qui les lisent, qui ne cultivent plus leur sol mais s’appuient sur leurs esclaves...."

" les provisions sont nécessaires mais plus dangereuses que la famine...."

un général dit au chef : "je me moque bien de toi-même. Tu n’es grand qu’à cause de l’empire que tu sers. Je te fais respecter pour, à travers toi, faire respecter l’empire".

"quiconque abaisse, c’est qu’il est bas"

"Force-les à bâtir ensemble une tour et tu les changeras en frères. Mais si tu veux qu’ils se haïssent, jette-leur du grain"

"car il est juste que je reçoive en même temps que je donne afin d’abord de pouvoir continuer de donner... cet échange entre le don et le retour qui permet de poursuivre la marche et de donner plus loin encore".

"voilà que mes hommes avaient besoin de temps,, ne fût-ce que pour comprendre un arbre".
avoir le temps de vivre. Partager le travail.

"et si je vous convie de collaborer et d’être ensemble et de constituer une grande figure qui enrichit chacun, qui participe de tous, comment n’en seriez-vous pas augmentés et comment résisteriez-vous ?"
la solidarité, le progrès pour tous.

".... c’est pourquoi il convient en permanence de tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et de la convertir à sa propre grandeur.. car l’aliment essentiel ne lui vient pas des choses mais du noeud qui noue les choses...."
préserver la dignité de chaque personne.

"... mon manteau est trop court et je suis un mauvais berger qui ne sait point les ranger sous son aile. Et ils se haïssent parce qu’ils ont froid. Car la haine n’est jamais qu’insatisfaction. Toute haine a un sens profond mais qui la domine."
questionnement d’un vrai "chef"

"... bâtir la paix, c’est bâtir l’étable assez grande pour que le troupeau entier s’y endorme..."
combien de personnes n’ont pas de toit pour eux, pour leur famille ?

".... la paix, je ne l’impose point. Je fonde mon ennemi et sa rancune si je me borne à le soumettre. il n’est grand que de convertir et convertir, c’est recevoir. c’est offrir à chacun, pour qu’il s’y sente à l’aise, un vêtement à sa mesure.
".... ainsi m’apparut-il qu’il est vain et dangereux d’interdire les contradictions. Ainsi répondais-je à mes généraux qui me venaient parler de l’ordre mais confondaient l’ordre qui est puissance avec l’arrangement des musées. Car moi je dis que l’arbre est ordre. mais ordre ici c’est unité qui domine le disparate. Car cette branche-ci porte son nid d’oiseaux et cette autre ne le porte point. Car celle-ci porte son fruit et cette autre ne le porte point ; Car celle-ci monte vers le ciel et cette autre penche vers le sol...."
la diversité culturelle, nos différences qui sont autant de chance (JJ GOLDMANN)

"... Ne vous trompez pas. Je vous ai confié les enfants des hommes non pour peser plus tard la sommes de leurs connaissances mais pour me réjouir de la qualité de leur ascension..... "
— - l’éducation....
".... je te déconseille la polémique car elle ne mène à rien. et ceux qui se trompent en refusant tes vérités au nom de leur propre évidence, dis-toi qu’ainsi, au nom de ta propre évidence, si tu polémiques contre eux, tu refuses leur vérité. Accepte-les. Prends-les par la main, dis-leur : gravissons ensemble la montagne..."
accepter d’autres vues, d’autres façons de vivre, considérer que chacun veut vivre le mieux possible.
".... liberté et contrainte sont deux aspects de la même nécessité qui est d’être celui là et non un autre".

je me suis éloignée du sujet..... mais si peu pour qui lit entre les lignes.
Tout est dit depuis si longtemps. Qu’apprenons-nous au fil des générations ?
je ne sais toujours pas pour qui voter en 2012.

secret professionnel et nourriture pour ne pas guérir une histoire comme il y en a quotidiennement

Ce midi j'étais à vélo à l'hôpital de H pour voir une amie, A ; nous pratiquions un art martial ensemble ; je ne l'ai plus vue depuis près de 10 ans.
Elle a un cancer. Elle était en répit depuis 4 mois. Elle m'a dit qu'elle a eu une convocation des instances administratives et médicales pour vérifier si elle était encore éligible aux allocations (car elle ne peut plus travailler depuis 4 ans...)
cette démarche l'a tellement stressée qu'elle a fait un malaise, une chute... elle ne s'en souvient plus.

Hier elle était encore aux Urgences , tout près de chez moi.... j'y suis allée vers 17 h.
En arrivant à l'accueil je vois une personne qu'on glisse dans 'ambulance et j'ai vu son regard, j'ai cru reconnaître D. Je me suis dirigée vers les ambulanciers et ai demandé si c'est Mme A ; ils m'ont répondu "non, non". Je suis rentrée à l'accueil et ai demandé le numéro de sa chambre.............. la secrétaire m'a dit qu'elle vient d'être transférée il y a quelques minutes...............c'était donc elle !
j'étais fâchée contre ces Messieurs.... est-ce ainsi qu'on comprend le sens du secret professionnel ??????
Bref, je l'ai vue aujourd'hui. On ne lui dit rien... elle ne sait pas ce qui va se passer.....
la dame à côté qui souffre d'une maladie orpheline, "Little...." a l'habitude. Elle a appris la patience, dit-elle. Les repas l'écoeurent. Ces barquettes qui fument quand on les ouvre.... l'odeur qui s'en échappe..... les nouilles sont cuites 2 jours avant puis réchauffées.... il n'y a que le petit déjeûner qui est comme à la maison : du beurre, de la confiture, du pain. Ce sont ses mots.

Il ne faudrait pas grand chose pour rendre au moins les repas un peu plus humains..... comment les gens malades peuvent-ils guérir avec cette nourriture "morte" mais qui respecte toutes les normes !....
c'est comme l'eau de la ville..... en règle avec les normes! mais elle m'aurait tuée à petit feu si j'avais continué à la consommer.... et l'eau en bouteilles plastiques... je n'en parle pas.

Il y a estomac et estomac, nourriture et nourriture

dites-moi pourquoi il est communément admis que l'estomac d'un" PDG (terme générique) n'auraient pas les mêmes besoins ( qui seraient plus "fins", plus "rares"...) que celui d'une femme de ménage ou d'un chômeur ?

dites-moi pourquoi une personne qui a eu la chance de faire des études devrait-elle forcément gagner davantage ? elle qui est déjà plus riche d'une "autre nourriture"...

vous avez dit "contraintes" ?

tout dépend, oui je peux me soumettre à des contraintes si elles ont un sens :
- prendre le vélo pour faire 5 km sous la pluie, par exemple
peut avoir plus de sens, pour moi que de :

- poser le stylo à midi pile pour revenir à 12 h 45 pile dans un bureau, juste pour ne pas attiser les suspicions ou pire... les foudres d'un pseudo-chef que le système a placé à un poste de "pouvoir"...
- je peux  par exemple préférer rester une heure de plus un soir pour accueillir une personne qui n'avait pas la possibilité de se libérer pendant les heures officielles de bureau ; mais cela peut être mal vu car incompris.

message aux candidats à la Présidentielle "inconnuss" ou presque

on est loin, très loin du battage médiatique : mais n'est-ce pas être fidèle à soi, à ses idées ? càd faire un pas après l'autre et ne pas se soucier des résultats.... bien sûr la peur de faire venir un candidat devant peu de monde.... mais n'est-ce pas aussi le respect ultime de ce qui est.... pourquoi voulons-nous que ce soit autrement ? le monde n'est simplement pas encore prêt (mais cela est un jugement.... qui suis-je pour juger ?)
Que l'on puisse être "déçu" individuellement ou même collectivement.... ok, c'est bien l'égo humain qui se manifeste et heureusement, il faut bien le laisser parler ! mais en être conscient, accepter que les desseins qui nous dépassent, certains diraient "Dieu", d'autres "Bouddha" ou "Mohamet" ou ....rien, le néant... qu'importe, même la course à l'enrichissement matériel peut-être un but..l'idole.
donc accepter que notre vue étriquée, nos ressentis.. ne soient qu'une infime partie du Tout
Ne dit-on pas qu'un battement d'ailes d'un papillon peut provoquer une catastrophe (ou l'éviter.... c'est aussi un jugement à l'aulne de nos prétentions... si légitimes) à l'autre bout du monde ?
Parfois il suffit de toucher peu de gens pour que la situation bascule
et s'il faut patienter, on patientera et on fera de notre mieux
Tout cela, pour moi, est "éducatif" ; l'humilité est de mise ; j'essaie d'apprendre.
Bien sûr si je peux faire, je fais. Juste les pas à ma portée.
.... et il m'arrive  de trépigner.... en vain !

dimanche 4 mars 2012

JM GOVERNATORI sera en Alsace le 21 mars, à 67360 DURRENBACH

Présidentielle 2012

Jean-Marc Governatori, un autre visage de l'écologie

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Publié le mercredi 29 février 2012 à 08h07  - 3
Depuis hier, Jean-Marc Governatori est en grève de la faim dans le camping-car qu'il a stationné devant le siège du Conseil supérieur de l'audiovisuel à Paris.(Photo MAXPPP)
Le Niçois, candidat à l’Elysée, a entamé, mardi, une grève de la faim devant le Conseil supérieur de l’audiovisuel pour protester contre sa sous-exposition médiatique
Le secrétaire national de l'Alliance écologiste indépendante (AEI), toujours en quête des 500 parrainages, fait le siège du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel), à qui il reproche de ne pas faire respecter aux télés et radios le temps de parole auquel il estime avoir droit.
Vous avez entamé hier une grève de la faim devant le CSA. Pourquoi ?
Parce que je suis outré de la passivité de certains médias à mon égard. Je représente aujourd'hui le septième parti politique français. Un parti qui a tout de même réalisé 3,7 % des voix aux européennes 2009 et qui a confirmé ces excellents scores aux cantonales 2011. Sur les soixante candidats déclarés à la présidentielle, quinze respectent les critères édictés par le CSA et le Conseil d'Etat. Je fais partie de ceux-là, mais je suis curieusement le seul à être ignoré par les trente et une chaînes de télés et radios définies par le CSA. Je compte bien observer cette grève de la faim jusqu'au 16 mars, date du dépôt des signatures au Conseil constitutionnel.
Justement, où en êtes-vous de votre course aux parrainages ?
J'en suis à trois cent quinze promesses. Ce qui est beaucoup et peu à la fois eu égard à nos importants moyens humains puisque nous disposons de cent un comités locaux et de plus de mille bénévoles. Mais le système est ainsi fait... C'est un désastre démocratique. Je milite pour des parrainages citoyens.
En quoi votre écologie est-elle différente de celle d'Eva Joly ou de Corinne Lepage ?
Je suis le seul représentant de l'écologie indépendante, au-delà du clivage droite-gauche. Et puis il faut arrêter de restreindre l'écologie au seul environnement. C'est aussi de l'éducation, de la santé, de l'économie. Nous développons cela en deux cent trente propositions. Pour nous, l'écologie est un projet de société à part entière. Nous demandons, par exemple, la reconnaissance des médecines non conventionnelles.
Votre position sur la sortie du nucléaire ?
Nous y sommes favorables et nous pouvons y parvenir par une politique énergétique dont la priorité est la ruralité. Contrairement à ce que prétendent Mmes Joly et Lepage qui veulent réindustrialiser.
Vous ne cachez pas malgré tout certaines affinités avec la présidente de Cap 21, Corinne Lepage...
Oui, pourquoi pas un accord avec elle si nous parvenons à un vrai rapprochement programmatique et s'il y a accord dans la durée. Car au-delà de 2012, nous travaillons déjà pour les législatives, puis pour obtenir mille élus en 2014 lors des municipales.
Un rapprochement avec le MoDem est-il aussi envisageable ?
J'ai rencontré Marc Fesneau, le secrétaire général du MoDem, la semaine dernière. Si François Bayrou n'est pas au second tour, il aura peut-être besoin de nous pour les législatives...
S'ils sont opposés au second tour, choisirez-vous entre Nicolas Sarkozy et François Hollande ?
Notre parti souhaite faire gagner le mieux disant écologique. Et pour cela nous allons sortir ce jeudi un site Internet écolo-comparateur. Nous passerons au crible tout ce que diront les deux candidats et le conseil national de l'AEI choisira.
Serez-vous candidat aux législatives ?
Oui, en l'absence d'accord avec d'autres partis nous serons présents dans toutes les circonscriptions. Je serai moi-même candidat dans les Yvelines

La Poste... et autres... un "service" ?

avec obligation d'être rentable aujourd'hui.... comme presque tous les services publics d'antan, avec les piscines, les théâtres etc..
Pourtant la charge des impôts n'a pas diminuée !
j'ai formulé une réclamation au sujet d'un courrier avec des photos qui n'est jamais parvenu à un membre de ma famille ; après de multiples démarches, entretiens téléphoniques, courriers... voici que je réceptionne la réponse ainsi résumée :
si vous voulez être sûr que votre courrier arrive, choisissez des options plus chères avec garantie..... sinon, c'est au bonheur la chance !
on m'a dédommagée.... d'un timbre à 58 centimes d'euros...
et que dire des "numéros uniques" en 36... payants (tant qu'on n'a pas besoin de renseignements on pourrait croire que les démarches sont simplifiées.... que nenni ! c'est cher, long et souvent on tombe sur des plateformes... si toutefois on a la chance d'entendre une vraie voix d'une personne....)
il faut aussi avoir un téléphone à "étoile" et "dièse" valide
puis que le renseignement demandé corresponde à une rubrique proposée....
et si on n'est pas assez rapide, on nous rappelle à l'ordre "je n'ai pas compris votre choix"
.... ben attendez, je réfléchis.... je cherche.... je ne sais plus.....
bip - bip - bip
oui, parfois, quand même, il m'arrive de dialoguer avec une personne qui écoute, comprend et propose des solutions ; oui, ça existe et alors.... quel bonheur !
je me souviens d'un temps où c'était ainsi
il n'y a pas si longtemps
un peu avant les réformes
qui sont sensées faire des économies
alors que le pays s'enfonce d'année en année
dans le précipice de plus en plus profond des dettes
Comment ? vous dites ?
mais c'est la faute aux chômeurs.... aux fonctionnaires..... à la Grèce..... aux immigrés....
A ceux qui aimeraient travailler moins pour gagner plus.... de vie.