lundi 29 avril 2013

et l'ail des ours ?

..... j'en ramasse à la pelle en ce moment !.... il y en a plein..... des tapis étendus.....

4 préparations différentes, tout aussi succulentes.....

- ail des ours mixé avec de la purée d'amande et des algues séchées,
- ail des ours tout simplement avec de l'huile d'olive et du jus de citron,
- ail des ours + pignon de pin,
- ail des ours + parmesan

il y en a pour tous les goûts...
et mon jardin est dans la nature.....
champ des possibles de nourriture simple et goûteuse.

le bonheur, un sentiment de liberté.

vous aimez le pissenlit ?

je partage avec vous ma "recette" qui est somme toute très commune mais elle me permet de déguster le pissenlit pendant tout l'été ; bien sûr il est bien vert, il faut le mâcher.... mais la préparation peut l'adoucir :

Bien le laver, le couper, le disposer dans un saladier.
Faire revenir des oignons coupés en lamelles fines dans un peu d'huile d'olive (pour les inconditionnels des lardons, on peut bien sûr en rajouter), mouiller hors feu avec du vinaigre ; verser tiède sur le pissenlit. Rajouter huile d'olive, jus de citron, un peu de sauce de soja suivant goût.
Facultatif : de la ciboulette sauvage qui se trouve, comme par hasard, souvent à proximité du pissenlit, dans les prés, parfois près d'arbres (je l'ai constaté aujourd'hui).
on peut glisser un oeuf sur le plat sur le pissenlit, quelques fleurs de pissenlit... c'est joli... et bon !
Servir avec des pommes de terre rôties..... ou du pain fait maison, grillé et frotté à l'ail (autre variante)
UN DELICE simple, le plaisir de se servir dans la nature (trouver un endroit non pollué ne servant pas de canisette... et des vitamines assurément.
Bon appétit

jeudi 25 avril 2013

le système, nous le nourrissons tous les jours...

CHACUN DE NOUS, en nous laissant aller à des remarques, critiques.... l'air de rien
Le système...
travailler beaucoup ... "il veut gagner trop d'argent"..
travailler moins.... "il est paresseux"...
ne pas travailler.... au sens "économique" du terme.... ne veut pas dire ne pas être utile...
 "elle n'a qu'à faire moins"....
"il pourrait faire plus"....
"moi j'ai fait des études... normal que je gagne plus"....
"lui n'a rien foutu".... normal qu'il est dans la m...
.... il a choisi de dormir dehors....
.. tous des pourris..
... moi j'ai trimé toute ma vie... normal que j'ai une grosse retraite....
d'autres aussi...
qui sommes-nous pour juger ? pourquoi jugeons-nous de façon aussi péremptoire et hâtive ?.... pour se donner bonne conscience... et continuer à croire que certains méritent de vivre dignement et d'autres pas.

Des exemples tout au long de la journée si nous ne prenons garde à nos paroles.
NOUS TOUS.

Ramsès, la Cathédrale et le ginko

quel rapport entre Ramsès,




 le tronc du Ginko Biloba place de la République et la Cathédrale de Strasbourg ?

... le bonheur de voir la beauté des choses,sentir physiquement la douceur d'une image, imaginer toutes ces années qu'il a fallu à cet arbre pour être ainsi sculpté....

Etre sensible malgré l'activisme qui nous entraîne parfois dans sa spirale.

mardi 23 avril 2013

... c'est à chacun de nous....

.... de mettre du sens dans nos projets, de la douceur dans nos gestes, de l'humanité dans nos décisions, de la tolérance dans  nos propos, de la lumière dans notre regard,
ceci malgré la lourdeur de nos tâches, les obstacles colossaux qui nous empêchent simplement de parler "humain".
OUI, c'est difficile.
De parler devant le mur d'une administration qui avait pour but premier de servir l'humain mais qui aujourd'hui doit nourrir des statistiques, fonctionner avec moins de personnes ; celles qui restent ne peuvent plus faire autrement que de se protéger derrière un système de communication impersonnelle via Internet, parfois tout bonnement remplacées par des robots,
ou des esclaves modernes qui débitent des phrases toute faites à l'autre bout du monde...
ceux-ci n'ont gardé d'humain que leur accent.....
PARFOIS on a envie de baisser les bras.
mais non.... car c'est à chacun de nous....

L'amour... une histoire de sexe ?

L"hétéro" contre le mariage gay?
mais pourquoi donc ?
On ne lui prend rien, on ne le limite pas.. lui...

Et pourquoi décider pour l'autre ?  lui interdire l'amour (reconnaissance de l'autre, respect, attirance, envie de vivre des moments ensemble, de faire des projets....) : qu'est-ce qui dérange tellement ?

Pour moi il est beaucoup plus dérangeant de faire la guerre au nom de l"amour"  ...
mais quel "amour"... ?
tout comme les guerres de religion.... = "relier"..... est le sens profond de religion.

Je ne comprends pas.

l'Amour n'est pas une histoire de sexe...

lundi 22 avril 2013

l'épuisement des travailleurs sociaux.....

est due en grande partie à la lourdeur,l'inertie et l'opacité administrative, beaucoup plus qu'aux difficultés rencontrées sur le plan humain.

mes mots à un jeune (2)

(suite)
Tout dépend bien sûr de notre conception personnelle de la "réussite" d'une vie : est-ce avec des biens matériels et pour quelle raison ? pour mieux s'ouvrir à l'autre ou pour se barricader.... pour se rassurer, pour "être quelqu'un" aux yeux des autres... par goût ... par hasard ?.... pour avoir la liberté de vivre, débarrassé des soucis, contingences matérielles... mais là, tout dépend de ce qu'on fait à ce moment -là de cette "richesse".... cela peut être porteur comme "enfermant". A chacun de nous d'être vigilant mais il me semble que c'est là qu'est  la différence, le point de bascule...


Etre au plus près de sa cohérence personnelle (pas celle d'un autre) nous conduit parfois à être "différent", à susciter des incompréhensions, parfois même des réactions plus violentes...
il y a plusieurs périodes dans la vie d'un humain : dont la construction de l'égo (indispensable), de sa "place dans la société" (tu es en train de le vivre)... puis vient le moment du lâcher-prise pour "être" plus qu"avoir"....

mais il faut "avoir eu" pour être..... être conscient de cela évite l'intolérance.

J'ai simplement cette impression récurrente que - parfois - vous manquez de tolérance, vous rangez les personnes dans des "cases" (oh.... très subtilement parfois mais aussi sans avoir le recul et les éléments - mais peut-on jamais les avoir tous.... - non, l'envie de juger tombe d'elle-même un jour.... - nécessaires à une appréhension globale, c'est-à-dire au-delà de "votre personne").
Pour moi, se sentir APAISE est le signe le plus "fiable" de la "réussite". Quelle qu'elle soit.
Pour toi : l'important est que tu fasses TON chemin que tu sens "tien". Je t'accompagnerai (dans la mesure de ton niveau d'écoute inconditionnelle) avec mes mots, l'accueil dont je suis capable et de temps en temps le partage de mon expérience de vie : n'est-ce pas, là, la plus haute expression de l'amour ?
je ressens la "chance" que j'ai de pouvoir être juste consciente de cela et continuer à vivre ma vie, avec ses joies et ses difficultés, de façon apaisée et accueillante, sans regrets, avec très souvent le sourire intérieur : pour moi c'est cela "réussir ma vie".
Te voir réussir dans tes projets est du bonheur, la "cerise sur le gâteau", si toutefois tu te sens de plus en plus apaisé, en accord avec toi-même (que je ne peux définir.... même pas - et surtout pas :- en tant qu'éducatrice, accompagnatrice  ...ou mère....)

mes mots à un jeune (1)

Tu te rends compte que des personnes que tu as connues te paraissent aujourd'hui limitées, avec des oeillères et "comme tu ne voudrais pas être".
Devenir conscient. Tu ne peux l'être que quand tu as parcouru un certain chemin. Tu fais le tien. D'autres sont sur le leur. La rencontre est parfois un choc..... qui peut générer des ondes... de part et d'autres.

C'est à ce niveau-là qu'il me semble que la "vie" est en oeuvre, en continuelle évolution, brassage, apprentissage, enrichissement des uns et des autres, pas seulement le "sachant" et le récipiendaire. Cela va dans les 2 sens. Admettre que chacun vit sa vie, à des rythmes, des aspirations différentes.

Il y en a qui parcourent le monde pendant 20 ans et qui ne sont pas "apaisés" pour autant.D'autres qui restent toute leur vie dans leur petit village et développent une philosophie de vie d'accueil et d'acceptation.

Il y en a qui "se cherchent" toute leur vie. D'autres qui accueillent chaque articulation de vie avec curiosité et ouverture (j'espère que j'en suis.....) tout en choisissant une voie quand l'occasion se présente et en assumant ses choix ; je ne pense nullement que ma façon de vivre est "mieux" mais plutôt celle qui constitue "ma" légende de vie" parmi toutes ces vies qui veulent, elles aussi, vivre.

L'important que je ressens à mon "âge", avec mes expériences de vie est l'ouverture, la curiosité de l'autre, sans jugement de valeur ; ce qui ne veut pas dire qu'on ne se sent pas plus ou moins à l'aise dans certains milieux.

L'apaisement et la curiosité de l'autre (pas forcément à l'autre bout du monde, cela peut aussi être tout simplement le voisin de palier ou des personnes dans son village.... pas forcément ce qui brille intellectuellement mais cela peut aussi être un geste, une expression, un regard - qui peut être un enseignement à lui seul - un savoir ancestral presque perdu qu'on redécouvre...) sont des ingrédients majeurs dans une vie.

vendredi 19 avril 2013

Faisons ce pas.... pour en permettre d'autres

Appel des économistes pour une VIe République, contre la finance et l’austérité

« En finir avec les institutions de la cinquième République et (...) redonner du pouvoir aux citoyens et aux citoyennes dans tous les domaines de la vie politique et économique »: une soixantaine d'économistes de différents horizons expliquent ici pourquoi il soutiennent « la marche citoyenne du 5 mai 2013 pour une sixième République, contre la finance et l’austérité ».


L’affaire Cahuzac est révélatrice d’une République à bout de souffle. La défiance vis-à-vis des institutions et la conviction que les responsables politiques sont devenus impuissants face à la crise – quand ils ne sont pas corrompus – minent le régime et conduisent un nombre croissant de nos concitoyens à se réfugier dans l’abstention, voire, pour une partie, à rechercher des boucs émissaires et à adopter les discours ethnicistes de l’extrême droite. Les racines de cette situation touchent à la fois à la soumission des gouvernements à la logique du capitalisme financiarisé, à leur adhésion à une construction européenne qui se fait contre les peuples, à la nature antidémocratique des institutions de la cinquième République et à l’endogamie entre les milieux d’affaires et les hauts responsables au pouvoir. Aussi, le basculement de certains de ces responsables politiques dans la délinquance financière ou fiscale n’est pas la dérive personnelle de quelques moutons noirs, mais bien le prolongement logique du sentiment d’irresponsabilité et de toute-puissance qui habite cette nouvelle oligarchie politico-financière. Les appels à la morale individuelle et à plus de transparence ne seront donc qu’un emplâtre sur une jambe de bois si des mesures à la hauteur de la situation ne sont pas prises.
Sur le plan économique, la première est d’arrêter les politiques d’austérité : désastreuses socialement, elles sont stupides économiquement, étant incapables même de répondre à l’objectif qu’elles se sont fixé, la réduction des déficits. La deuxième est d’en finir avec la domination des marchés financiers sur la vie économique et sur la société, ce qui passe par un contrôle social des banques, la séparation organisationnelle stricte entre banques d’affaires et banques de dépôts, l’interdiction des produits financiers à risque et des activités spéculatives (en particulier l’interdiction des transactions financières avec les paradis fiscaux) et la création d’un pôle public financier. Il s’agit aussi d’engager une répartition plus égalitaire du revenu national par une augmentation de la part des salaires dans la valeur ajoutée, et une réforme fiscale d’ampleur redonnant en outre des marges de manœuvre à la puissance publique. Bref, c’est une tout autre politique économique tournée vers la satisfaction des besoins sociaux et la transition écologique qu’un gouvernement de gauche se devrait de mettre en œuvre.
Elle devrait s’accompagner d’une bataille à l’échelle européenne pour la refondation de l’Europe. La sacralisation de la liberté de circulation des capitaux et l’interdiction pour la BCE de financer les États ont donné aux marchés financiers un véritable pouvoir de veto sur les décisions des institutions démocratiquement élues, pouvoir qu’ils exercent via les attaques spéculatives et le chantage à la délocalisation. En finir avec cette situation et donner aux peuples d’Europe la maîtrise de leur destin doit être l’objectif de tout gouvernement de gauche. Nul doute qu’un gouvernement qui engagerait un tel processus aurait un écho considérable et trouverait nombre d’alliés parmi les peuples étranglés par les politiques actuelles.
En France, il s’agit d’en finir avec les institutions de la cinquième République et de redonner du pouvoir aux citoyens et aux citoyennes dans tous les domaines de la vie politique et économique. Face à la profondeur de la crise politique, économique et écologique, la perspective du passage à une sixième République – par le biais d’un processus constituant impliquant tous les citoyens – est à l’ordre du jour. La démocratie à tous les niveaux de décisions, voilà l’essence de la sixième République. Elle devra, notamment, permettre à la souveraineté populaire de franchir la porte des entreprises. Aujourd’hui, les actionnaires sont les seuls à décider de la conduite des entreprises, alors que ce sont les travailleurs qui créent la richesse. Pour rompre avec cette situation, il faut donc étendre de manière très importante les droits des salarié-es, notamment donner au Comité d’entreprise un droit de veto sur les décisions stratégiques et créer un statut du salarié qui permettra la mise en place d’une sécurité sociale professionnelle. Et, pour les secteurs de l’économie qui relèvent directement de l’intérêt général, l’arme de la nationalisation sous contrôle démocratique pourra et devra être utilisée.
Le manque d'indépendance et de pluralisme dans le traitement médiatique de l’information économique est un obstacle à la réappropriation par le peuple de la politique économique. L’idéologie néolibérale étouffe toute possibilité de débat démocratique éclairé et argumenté. Dans l’enseignement et la recherche, la domination de l’école de pensée néoclassique a été instituée, en contradiction fondamentale avec l’esprit scientifique qui suppose la possibilité de remise en question des théories. Alors qu’il est de plus en plus évident que les politiques néolibérales nous conduisent à la catastrophe économique et écologique, il devient d’autant plus urgent de permettre l'épanouissement des recherches qui se placent hors du cadre de pensée de l’orthodoxie actuelle.
Pour toutes ces raisons, nous, économistes, soutenons la marche citoyenne du 5 mai 2013 pour une sixième République, contre la finance et l’austérité.
Signataires
Louis Adam, commissaire aux comptes
Daniel Bachet, université d'Evry; Philippe Batifoulier, université Paris ouest; Nicolas Beniès, université populaire de Caen; Mathieu Béraud, université de Lorraine; Eric Berr, université Bordeaux IV; Jacques Berthelot, ex INP de Toulouse; Pierre Bezbakh, Paris Dauphine; Boris Bilia, statisticien-économiste; Pierre Bitoun, INRA; Frédéric Boccara, université Paris XIII; Marc Bousseyrol, Sciences Po Paris; Mireille Bruyère, université Toulouse 2;
Claude Calame, EHESS; Christian Celdran, Economistes atterrés; Gabriel Colletis, professeur de sciences économiques université de Toulouse 1; Pierre Concialdi, économiste-sociologue; Laurent Cordonnier, université Lille 1; Jacques Cossart, économiste du développement;
Jean-Paul Domin, université de Reims; Guillaume Etievant, expert auprès des CE; Bernard Friot, IDHE Paris Ouest;
Maryse Gadreau, professeur émérite à l'université de Bourgogne; Jean Gadrey, université Lille I; Véronique Gallais, économiste;
Jacques Généreux, Sciences Po Paris; Patrick Gianfaldoni, UAPV; Jean-Pierre Gilly, professeur émérite université de Toulouse; Pierre
Grou, université Versailles Saint-Quentin; Alain Guery, EHESS; Bernard Guibert, administration économique;
Jean-Marie Harribey, université Bordeaux 4; Michel Husson, économiste; Sabina Issehnane, université Rennes 2; Andrée Kartchevsky, URCA; Pierre Khalfa, syndicaliste, membre du Conseil économique, social et environnemental;
Dany Lang, université Paris 13; Pierre Le Masne, université de Poitiers; Philippe Légé, université de Picardie;
Marc Mangenot, économiste; Jonathan Marie, maître de conférences, université Paris 13; Christiane Marty, économiste; Pierre
Mascomere, actuaire consultant; Gustave Massiah, économiste, école d'architecture de paris La Villette; Jérôme Maucourant, économiste; Thierry Méot, statisticien; François Morin, professeur émérite;
Nolwenn Neveu, professeure agrégée de sciences économiques et sociales; Gilles Orzoni, Ecole polytechnique;
Dominique Plihon, université Paris 13; Nicolas Prokovas, université Paris 3;
Christophe Ramaux, université Paris I; Jacques Rigaudiat, ancien conseiller social des Premiers ministres Rocard et Jospin; Gilles Rotillon, université Paris-Ouest; Jean-Marie Roux, économiste;
Robert Salais, Ecole normale supérieure de Cachan; Catherine Samary, université Paris Dauphine;
Dominique Taddéi, ancien président d'université, ancien Président de la Caisse des dépots et consignations; Bernard Teper, Réseau Education Populaire; Stéphanie Treillet, économiste;
Sébastien Villemot, économiste; Philippe Zarifian, professeur Université Paris Est

mercredi 17 avril 2013

L'ECOLOGIE est un état d'esprit...



Je reproduis un texte de Jean-Marc GOVERNATORI. Il me paraît intéressant comme base de réflexion.


Notre société nous a  programmé pour fonctionner sur un système binaire. Il empêche notre bien-être.
Les mouvements politiques sont tous, hormis l’Alliance Ecologiste Indépendante, construits sur ce registre anti droite ou anti gauche.
Quelle est la cause fondamentale de tous les problèmes ? C’est l’idée de séparation.
  • on veut nous maintenir dans une option droite ou gauche,
  • on croit qu’il faut choisir entre l’économie et l’écologie,
  • on cultive l’action anti-noirs ou anti-blancs, anti-riches ou anti-pauvres, anti-juifs ou anti-musulmans, anti-jeunes ou anti-vieux…
Soit on choisit de cultiver l’esprit de fraternité, soit on choisit l’esprit de séparativité. En fait, cette idée se nourrit de notre égoïsme. Séparation entre l’humain et la nature ; séparation entre l’homme et la femme,entre les enfants et les parents, entre les religions, entre le management et les employés, entre les peuples et les gouvernants…. Quand il y a séparation, vous pouvez vous attendre à des problèmes.  Ce principe contribue à la dépense mensuelle mondiale militaire de 100 milliards de dollars. Avec une partie de cette somme, les problèmes de faim et d’eaux deviennent de mauvais souvenirs… Un grand nombre de gens souffrent de séparation. Et quand cette souffrance devient pénible, le pas vers une drogue ou la violence est vite fait.
Bref, la conjonction « et » est souvent préférable à la conjonction « ou ».
Certains ne veulent que du « conventionnel », d’autres du « non conventionnel ». Untel ne jure que par la médecine chimique (conventionnelle), l’autre ne voit que par la naturopathie (non conventionnelle). C’est pareil dans le domaine des énergies, de l’agriculture… C’est une erreur de fond.
Le mariage des deux est souvent la solution. L’utilisation exceptionnelle d’un produit chimique en agriculture, en raison d’un parasite spécifique, est envisageable. Mais une politique agricole digne, repose d’abord sur une agriculture sans pesticide, ni engrais chimique, ni OGM. Elle sacralise la semence.
Cesser les combats n’interdit pas de dépasser les situations sclérosantes.
L’humanité a connu de vrais progrès par le dépassement du « conventionnel » grâce, par exemple, à Hippocrate, Léonard de Vinci, Vesale, Martin Luther King ou certains écologistes et thérapeutes. Christophe Colomb,  Copernic, Galilée, Champollion et beaucoup d’inconnus furent considérés comme hérétiques parce qu’ils affirmaient des vérités contraires à la pensée ambiante d’une époque donnée. Sortir de l’intégrisme sectaire est la première étape que devraient franchir les penseurs de toutes catégories.
De plus en plus de spécialistes estiment que la coopération entre organismes a été sous-estimée dans la théorie de l’évolution, dominée par une interprétation du darwinisme, trop axée sur la compétition.
Comprendre l’Ecologie c’est comprendre que tout ce qui vit dépend de tout ce qui vit : nous dépendons de la santé, de l’animal et du végétal. Tout est lié. Pas de bonne politique économique sans bonne politique d’éducation. En effet, sans autonomie, les comportements des uns et des autres pèsent trop sur les comptes publics. La relance de l’autonomie est beaucoup plus efficace que la relance de l’économie. De même sans politique de Santé, la maladie sabote les financements (200 milliards d’euros en 2009 en France). Mais pas de bonne politique de Santé sans politique agricole ! L’alimentation bio est vitale ! Il est temps qu’on comprenne ce qu’est l’Ecologie.

Voici ses différentes facettes :

L’écologie démocratique (non cumul des mandats, reconnaissance du vote blanc, Conseil de veille citoyenne, Conseil des Seniors, Conseil des Jeunes, référendum d’initiative populaire, formation des citoyens, remise en cause de l’Ena…).
L’écologie démocratique c’est aussi des politiciens qui reviennent dans la réalité.
L’écologie économique commence par une saine utilisation des fonds publics.
Elle promeut la coopération, l’économie verte, la proximité, la ruralité, les petites entreprises et l’artisanat… Elle respecte l’Animal, l’Humain, le Végétal. Elle aide toutes ces petites associations qui oeuvrent pour préserver les entreprises de proximité, les alternatives et le Vivant (l'air, l'eau, les terres, les forêts, les animaux...). Elles nécessitent quelques euros, une aide juridique, du secrétariat et elles deviennent ainsi efficaces et motivées pour l'intérêt général. Elle permet une activité dignement rémunérée à qui cherche un emploi et le responsabilise. Elle soutient les microprojets avec des microcrédits. Elle préserve les services publics.
L’écologie extérieure se réalise par une politique agricole et une politique énergétique compatibles avec le bien-être durable : une agriculture 100% bio, des petites exploitations agricoles, ventes directes…mais aussi la coopération de toutes les médecines ! La sécurité énergétique s’appuie sur la diversité (utiliser toutes les énergies renouvelables locales), l’efficacité (essentiellement par l’isolation mais aussi par une politique de proximité) et la sobriété permise par l’éducation à l’économie.
L’écologie sociale c’est un système qui permette aux petits revenus de vivre dignement et s’épanouir. C’est les seniors qu’on respecte. C’est la personne qui subit un handicap physique ou mental pour laquelle l’organisation de notre société contribue au bien être. Le plus petit revenu a un habitat acceptable, mange sainement à sa faim sans mendier, a accès aux soins et au Droit. C’est un logement décent accessible à tous. C’est une société où la sécurité dépasse le monopole des beaux quartiers. C’est des prisons vivables et éducatives.
L’écologie intérieure est le préalable à tout. L’éducation, l’information, l’instruction,la formation sont les clés de tous les défis rencontrés : éducation au savoir-être, éthique, respect, responsabilité, relations humaines, santé axée sur la prévention …
Une politique écologique est une politique globale qui agit d’abord sur les causes.
  • Le plus grand gisement d’énergie c’est l’économie d’énergie
  • Le déchet utile c’est celui que l’on ne produit pas
  • La bonne thérapie c’est la prévention pour la santé
  • L’impôt bienvenu c’est cesser le gaspillage des fonds publics
  • La première politique sociale c’est l’emploi

mardi 16 avril 2013

Pierre RAHBI dans MEDIAPART

 Pierre Rabhi: «La société civile est porteuse du changement»

Ecologiste convaincu, expert international pour la sécurité et la salubrité alimentaires des populations et la lutte contre la désertification, Pierre Rabhi est agriculteur, philosophe, écrivain et conférencier. Interrogé ici autour de l'affaire Cahuzac, il aura l'occasion d'exposer et développer ses idées sur bien d'autres sujets lors de la rencontre avec Edwy Plenel ce samedi 20 avril 2013 dans la Drôme, à l'occasion du week-end organisé par CAMédia, collectif d'abonnés de Médiapart.
 Homme singulier dans le paysage politique français, le scandale Cahuzac vous a-t-il sidéré comme beaucoup de citoyens ?

Non, pas du tout. Tout est possible dans le contexte d’un monde glauque, d’une complexité infinie. Si ce genre de scandale est possible, c’est que la société le permet. Toute l’histoire de l’humanité est jalonnée d’exactions. L’être humain reste égal à lui-même. Les hommes politiques sont l’émanation de la conscience collective. Il y a une forme d’acharnement thérapeutique des politiques dans une logique d’enrichissement et  de prédation de la terre et des hommes. La planète est devenue un supermarché et l’humanité se prétend avancée en consacrant bien plus d’argent à des activités destructrices comme la vente d’armes  qu’à celles qui permettraient d’assurer la paix  ou  combattre la faim  dans le monde.

Toute votre vie vous vous êtes attaché à dénoncer la corruption qui affame l’Afrique et l’ensemble des continents et de souligner «  qu’une grande partie de la dette du Tiers Monde se trouve dans les coffres des banques suisses ou des sociétés d’investissement » ( Pierre Rabhi  Le chant de la Terre, Rachel et Jean-Pierre Cartier, La table Ronde, oct 2012). Déjà, vous proposiez de faire le procès de la corruption. Comment sortir selon vous de la crise politique et morale que traverse notre pays ?
Des mesures comme celles annoncées par le chef de l’Etat aujourd’hui sont sans doute nécessaires, mais non suffisantes. Ce n’est pas en changeant seulement la périphérie, qu’on changera les choses. Le changement de société ne se fera pas  par des éléments factuels mais par un être humain modifié.  La grande indignité de notre société, c’est d’avoir réduit la vie au lucre. D’ailleurs,  on entend peu  les religions sur ces questions de corruption, de financiarisation du monde.
 Infléchir les comportements en réaffirmant les règles du vivre ensemble, en passant par des actions judiciaires et des lois, est indispensable, mais le mal est beaucoup plus profond.
Pour résister, Il faut  s’attacher à l’éducation. Les enfants sont formatés pour s’adapter à un système de compétitivité, de sélectivité, de recherche du bonheur à travers  l’accumulation de biens matériels. Il y a une injonction permanente à posséder indéfiniment, entretenue par des médias qui manipulent les consciences notamment par la publicité.
On doit apprendre très tôt ce qu’est la vertu.
  Par ailleurs, les citoyens sont souvent peu conscients de la puissance qu’ils ont  face aux dérives de notre monde. Ils ont le pouvoir mais n’en usent pas. Il y a bien des façons de protester, de résister au diktat économique, le boycott en est une.  Il faut identifier quelles sont nos contradictions et faire le choix de ce à quoi on peut renoncer, cibler ce sur quoi on peut agir. Bien parler, bien agir et apprendre. Il faut incarner la parole.




Edwy Plenel rappelait dans un article du 25/02/2013 cette citation de Marc Bloch au sujet de « L’étrange défaite »  de 1940  et des élites dirigeantes : « Faiblesse collective n’a peut-être été souvent, que la somme de beaucoup de faiblesses individuelles ». Croyez-vous qu’elle s’applique au contexte français actuel ?
Je ne juge pas les hommes, ils auront  rendez-vous avec leur conscience. Mais je serais plus radical avec le système qui prédispose à la corruption. Les paradis fiscaux devraient être supprimés, c’est là où se concentrent les transgressions les plus préjudiciables à l’espèce humaine.

Les affaires actuelles accroissent-elles selon vous le risque Front National ?
Ce triste spectacle du monde, cette corruption, la décrédibilisation de la politique peuvent amener les gens vers les extrêmes dans un mouvement irrationnel pour se venger. Il faut combattre l’humiliation, le miroir aux alouettes que constitue le recours à l’ordre brutal  par l’amour du prochain et la pleine conscience de l’unité du genre humain. L’humanité doit se réconcilier avec elle-même au-delà des frontières.



Quel doit-être selon vous le rôle des médias dans la révolution de l’esprit que vous appelez de vos vœux ?
Tout changement appelle un niveau  de conscience collective important. Les médias peuvent participer à cette prise de conscience à condition qu’ils ne soient pas trustés. Beaucoup participent à la manipulation de l’opinion en exerçant une censure de l’information.  Disposer de médias réellement indépendants comme Médiapart est idéal.
« Le vrai courage c’est, au-dedans de soi, de ne pas céder, de ne pas plier, de ne pas renoncer » comme le disait Jean- Pierre Vernant  cité récemment par Edwy Plenel dans un hommage à ce résistant ?
Le vrai courage c’est de parvenir à associer l’amour, la bienveillance avec la nécessaire résistance contre tout ce qui dénature l’humanité. L’engagement est épuisant. Parfois je dis avec malice que j’aimerais bien pouvoir donner ma démission, mais à qui ?


Quel espoir avez-vous ?
Partout autour de nous, des gens inventent le futur en prenant des initiatives originales dans tous les domaines que ce soit l’éducation, le soin, l’agriculture, la solidarité, le crédit, le commerce .... Les femmes  forcent mon respect dans bien des circonstances par leur courage, c’est  l’énergie des femmes qui sauve bien souvent, qui fait que  la vie l’emporte. Il est possible que toutes ces initiatives conjuguées fassent prévaloir une  société qui affirme toute la noblesse de la puissance absolue de la modération face au modèle actuel.
La société civile est porteuse du changement auquel nous aspirons.
Nous ne devons pas renoncer ne serait-ce que pour les générations qui vont prendre la relève. On transgresse : il faudra qu’elles corrigent. Ce n’est pas juste.
 Entretien réalisé par téléphone le 10 avril 2013.
Pierre Rabhi aura l'occasion d'exposer et développer ses idées sur bien d'autres sujets lors de la rencontre avec Edwy Plenel ce samedi 20 avril 2013 à l'occasion du week-end organisé par CAMédia, collectif d'abonnés de Médiapart. Abonnés ou non , vous y êtes tous les bienvenus. Pour davantage  de précisions, c'est ici:     
http://blogs.mediapart.fr/edition/camedia/article/190313/vivre-autrement-eduquer-autrement-rencontre-aux-amanins-les-20-et-21-avril
Pierre RabhiPierre Rabhi© crédit photo Patrick Lazic

Tolérance... devant une envie naturelle.

dans un magasin bio....
une dame demande à aller aux toilettes.
la caissière, d'un ton agacé : "ah mais nous ne sommes pas des pourvoyeurs de toilettes..... - un temps - .... hop, mais allez-y"
j'ai croisé le regard de la dame. Elle était désolée mais voilà...
Je me suis sentie gênée pour elle.
Combien de fois cela m'est arrivé aussi... c'est un besoin naturel qu'on peut difficilement réfréner.
Mais je comprends aussi la vendeuse qui, si elle est sans cesse sollicitée par la recherche de toilettes publiques, s'en trouve gênée.
tout cela est tellement humain..
Que faire ?
Interpeller la Commune pour faire installer davantage de toilettes publiques ?
et en attendant, être tolérant car chacun de nous peut un jour être pris d'une envie subite.... et serait content de susciter une certaine tolérance...

numéros payants... la perversité des messages.... où est l'accessibilité inscrite dans la loi ?

"cet appel décompté sur le forfait en fonction du nombre de minutes sur le service
pour en savoir plus, vous pouvez contacter GRATUITEMENT!....  le 39.....

"gratuitement"juste pour savoir ce que coûte réellement cet appel.....

 pour donner l'impression de gratuité ?....

"LE 39.... numéro unique..."
 pour donner une impression de "simplification" ????

"TAPER ETOILE" .... et si le poste n'a pas de touche étoile.... "désolé, vous devez utiliser un poste avec la touche étoile....."
... il y a des personnes qui n'ont pas d'argent pour renouveler leur matériel....

Je continue....
OUPS JE ME TROMPE
ET HOP, rebasculé à l'accueil......

je réécoute..." taper 1, taper 2 pour....."
rien ne correspond vraiment.....
je tape un chiffre...
aïe, le mauvais... on me renvoie sur Internet, ".. prière de bien vouloir vous connecter sur www....."
tout le monde n'a pas Internet....

et je voudrai parler à quelqu'un !

je retourne au sommaire, je refais le parcours...

je choisis un autre chiffre qui pourrait correspondre (approximativement) à ma demande...

une musique qui me casse les tympans... je sens la colère qui monte ...
mais j'opte pour la lassitude...

et là, le bouquet : ..... nos bureaux sont actuellement fermés, veuillez rappeler ultérieurement ; nos bureaux sont ouvert les lundi entre 9h et 12 h 30, 13 h 13  et 16 h 30 etc.....

il est 16 h 45.... dans quel monde suis-je ?

et dans l'apparence on prône l'accessibilité...... la simplification.....

lundi 15 avril 2013

Marcher en liberté


Cette journée.... belle.... à tous points de vue, relationnel, les phrases échangées, la météo, le paysage, les sentiers, les surprises du chemin, nos partages culinaires....

Entendu :
- Cette journée... fait que le mois de détention ne dure que 3 semaines... on se réjouit quelques jours à l'avance..... on est encore sur un petit nuage un peu après.... puis on sait qu'il y en aura une autre, dans quelques semaines...
- Moi, quand je sortirai, je veux raconter mon vécu à des jeunes pour qu'ils réfléchissent avant de "tomber"... au moins cela aura servi à quelque chose !
- oui, j'ai fait cette connerie, je dois payer.... c'est normal... mais c'est dur la prison, il y a des jalousies..... quand on sait qu'on va sortir il vaut mieux ne pas trop le dire...
- ce qui me manque beaucoup c'est les bons repas.. quand je sortirai je mangerai une énorme côte de boeuf...
- j'ai une perm de 4 jours.... ma copine m'invite à la pizzeria puis j'irai rendre visite à mes parents, à mes beaux-parents aussi avec ma copine, puis nous passerons toute une nuit et une journée dans une chambre d'hôtel... (chut.... c'est trop perso....)
- oui, je divorce mais je ne lui en veux pas. Je veux que ça se fasse dans le calme. Il y a le gamin aussi.
Et puis ces gestes, la main tendue quand il fallait traverser un endroit difficile, les sandwiches préparés, les propositions d'alléger le sac, ramasser le foulard tombé, ces petites attentions à "l'autre"... et que dire de la solidarité quand survient un doute sur le parcours.... nous marchons vraiment dans la même direction.... il n'y a plus de "détenus", plus de bénévoles..... rien que des personnes qui randonnent, heureux d'être ensemble.

Ces mots, les expressions de visage résonnent dans ma tête.

Quelle chance de pouvoir être acteurs à ces heures où l'humain est vraiment au centre.

Quel partage..... savent-ils seulement qu'ils apportent autant ?

je suis sùre que presque tous les détenus, s'ils pouvaient venir UNE SEULE FOIS..... reviendraient, pour la plupart..... il n'y a qu'à se souvenir de l'expression fermée du visage d'A. le nouveau, le matin quand il est sorti..... et son sourire radieux le soir....

Une main tendue au bon moment... nous avons tous eu cette chance, à un moment ou à un autre de notre vie.
Si le monde pouvait moins juger, peut-être pour  justifier le facile "cloisonnement" entre le bon et le mauvais, entre gens "respectables"... si le monde pouvait simplement marcher davantage.... simplement marcher.... savoir qu'on peut mettre un pied devant l'autre, qu'il ne faut pas grand' chose.... juste des chaussures, un sac à dos..... à la rencontre de soi... de soi et de l'autre....
Bien sûr il y a des "cas" difficiles.. peut-être faut-il plus de temps à ce jeune, d'autres expériences... quoiqu'il en soit ils nous a apporté matière à réflexion et conscience de certaines limites et puis qui sait.... peut-être avons-nous semé en lui une graine qui germera quand  les conditions seront plus propices ?

jeudi 11 avril 2013

Ces Virus......

"Neuvième victime du virus H7N9 en Chine"

... et combien de la malbouffe ? du stress ?

..... de la peur !..... ?

mercredi 10 avril 2013

la création d'une Haute Autorité ? ... ou d'une AUTRE Autorité....

Ce n'est pas en légiférant... en créant de "Hautes Autorités" (où l'on retrouve le copinage complaisants des hautes sphères..). que l'on fera évoluer l'état d'esprit de nos dirigeants vers plus de respect de l'autre, de TOUS les autres....
Une Haute Autorité régie par des humains qui n'ont pas intérêt à ce que cela change... sauf à donner en pâture, par ci par-là.... au Peuple assoiffé de "vengeance" ou de "justice"... l'un ou l'autre des siens... pour des raisons parfois très bassement relationnelles....

Alors que faudrait-il pour que nous tous n'ayons pas de paix avant que TOUS nous vivions avec le minimum de dignité, un toit, une nourriture saine, càd de l'eau propre..... c'est déjà très difficile à l'heure actuelle....à Strasbourg on est même obligé de faire de la "pub" pour la promouvoir.... alors que le chlore provoque par exemple des allergies.... un travail sensé.... être reconnu comme un humain qui a autant de besoins qu'un autre... et que si, parfois, il doit louvoyer pour nourrir sa famille.... peut-on se poser la question s'il a vraiment le choix ? et qui sommes-nous pour juger qu'il n"aurait pas fait ce qu'il fallait".... ou ses parents..... ou son pays....
qui suis-je, moi, à être née dans une famille du coin ? ... qui m'a appris le respect....

Pour toutes ces raisons et la conscience qui m'habite, je me dois de transmettre ce qui m'a été donné..... d'une façon ou d'une autre..... et pas seulement à mes enfants sous la forme d'un héritage qui ne ferait que creuser un peu plus le fossé entre eux, les enfants de la Terre.
Et pas seulement de l'argent.... surtout que je n'en ai pas beaucoup... mais aussi ma tolérance basée sur le respect de l'autre.

mardi 9 avril 2013

pourquoi "niveler vers le bas" ? on aurait les moyens de....

parce qu'on pointe du doigt LES FONCTIONNAIRES
ceux que je connais, autour de moi;.. n'ont pas ces chiffres en pension.... ne partent pas 10 ans avant les autres.... et quelqu'uns un (comme moi) ont quitté pour travailler plus, mais dans l'humain... et gagner moins... on n'en parle pas...

POURQUOI NE PAS "NIVELER VERS LE HAUT" ? et permettre à TOUT LE MONDE DE PARTIR AVANT D'être complètement épuisé...
en rabotant par exemple les pensions au-dessus de 2000 euros... car a-t'on besoin de plus pour vivre, à 60 ans ?
si on a besoin de plus c'est qu'on a "trop" alors il faut partager.... quelle richesse alors!



voilà mon coup d'écrit ! après avoir lu cet article paru dans le Monde

le Monde.fr | • Mis à jour le


Alors que la pension moyenne d'un retraité de la SNCF ou de la fonction publique est actuellement de près de 23 000 euros, celle des cadres du privé est de 20 000 euros (retraites de base et complémentaires confondues), et de 10 756 euros pour les non-cadres (base et complémentaire)

Les inégalités entre régimes de retraite sont régulièrement pointées du doigt. Le Monde avait déjà révélé le 23 mars les prévisions du conseil d'orientation des retraites (COR) en matière d'âge de départ. Elles montraient qu'entre les agents RATP et les salariés du privé, l'âge effectif de départ pouvait varier de près de 10 ans, et que ces inégalités allaient pedurer.

Mais dans ces mêmes prévisions, le COR présente également les évolutions des niveaux de pension en fonction des régimes. Et là encore, les inégalités sont flagrantes. Selon les pronostics du conseil, alors que la pension moyenne d'un retraité de la SNCF ou de la fonction publique d'Etat est actuellement de près de 23 000 euros, celle des cadres du privé est d'environ 20 000 euros (retraites de base et complémentaires confondues), et de 10 756 euros pour les non-cadres (base et complémentaire)
Et ces différences devraient perdurer dans le futur. La pension moyenne des fonctionnaires atteindra 27 000 euros en 2050, alors que celle des cadres du privé devrait plafonner à 22 500 euros et celle des retraités non-cadres du privé à 14 152 euros. La progression des pensions des regimes spéciaux de la SNCF, d'EDF-GDF est encore plus marquante : elles devraient presque doubler en quarante ans pour s'établir en moyenne à 40 000 euros par an an 2050. Ces inégalités s'expliquent en partie par le fait que les pensions des fonctionnaires sont calculées sur les six derniers mois de salaire, contre les 25 meilleures années pour les salariés du privé.
Parcourez l'infographie par statut en cliquant sur les différents statuts pour les afficher :
Les pensions de droit directen milliers d'euros par anSalariéCadreFonctionnaireFonctionnaire territorialEmployé agricoleExploitant agricoleIndépendantProfession libéraleAgent SNCFAgent RATPAgent EDF/GDFPensions(cliquez pour afficher/cacher)20112020203020402050206010 00020 00030 00040 00050 000
Les progressions spectaculaires de la SNCF sont en partie dûes à la réforme des régimes spéciaux de 2008. Pour obtenir l'aval des syndicats sur l'allongement de l'activité des agents concernés, le gouvernement Fillon avait en effet lâché du lest sur le niveau des pensions, en prévoyant notamment une forte progression des salaires en fin de carrière (création de nouveaux échelons) et donc des pensions de retraite des agents.
Des concessions qui ont un coût non négligeable. Pour la seule région Centre, la SNCF a ainsi calculé que la réforme de 2008 lui avait coûté 18 millions d'euros en cinq ans. Une somme que le transporteur a réclamé... au conseil régional ! Le tribunal administratif d'Orléans a toutefois débouté en mars la SNCF.
L'IMPACT DIFFERENT DE LA REFORME DE 2010
Le COR détaille également ses prévisions de déficit des retraites, régime par régime. Le déficit global des retraites devrait dépasser les 20 milliards en 2020, mais les prévisions diffèrent considérablement selon les régimes. Le Monde.fr a sélectionné les principaux régimes de retraite pour présenter leurs prévisions financières, en faisant figurer en pointillés ce qu'elles auraient été hors réforme de 2010 (qui a reporté l'âge minimum légal de 60 à 62 ans).
Ces prévisions montrent que la réforme de 2010 aura un effet considérable sur les déficits. Ainsi, le régime de base des salariés (CNAV) devrait perdre près de 17 milliards d'euros de moins que prévu en 2060, la caisse complémentaire des cadres (AGIRC) passerait même en solde positif. Le solde du régime de retraite de la fonction publique d'Etat deviendrait lui aussi positif selon les calculs du COR, dès 2050. Il convient néanmoins de souligner que le régime de la FPE ne constitue pas une caisse de retraite autonome : l'équilibre de cette caisse est assurée par une contribution de l'Etat qui maintient chaque année le solde à zéro. Ainsi, en 2011, selon le COR, l'Etat a abondé la caisse de la fonction publique d'Etat de 41,5 milliards d'euros.
Mais la réforme de 2010 ne suffira pas pour autant à rétablir l'équilibre des retraites. Sans suprise, les régime général des salariés du privé (CNAV et complémentaires), qui regroupe 80 % des retraités, devrait à lui seul perdre 13 milliards en 2020. En deuxième position, les retraites des fonctionnaires devraient afficher un "besoin de financement" de 7 milliards à cette date.
Dans le graphique ci-dessous, la courbe continue correspond au solde projeté jusqu'en 2060 du régime de retraite après la réforme selon un scénario moyen avec une double hypothèse économique : le taux de croissance de la productivité du travail à long terme est de +1,5 % par an et le taux de chômage est de 4,5 %. Le halo autour de la courbe correspond à d'autres scénarios, avec une croissance et un taux de chômage plus ou moins importants. Les courbes des fonctionnaires et de la SNCF partent artificiellement de zéro en 2011, ces régimes ne pouvant pas être par convention déficitaires, l'Etat assumant quoi qu'il arrive les pensions.

vendredi 5 avril 2013

nourriture à partager

http://www.incredible-edible.info/?p=2051

bonjour,
En préparation de notre journée d'action nationale du 4 mai, voici notre communication de ce jour sur la page facebook Incroyables Comestibles France en lien ICI.
Bien amicalement
François Rouillay
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PIERRE RABHI !

"Nourriture à partager" avec les Incroyables Comestibles, le fondateur du Mouvement des Colibris, Pierre Rabhi, invite chacun à faire sa part...

"Désormais, la plus haute, la plus belle performance que devra réaliser l'humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou s'adonner à n'importe quelle activité créatrice d'autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne humaine" témoigne Pierre Rabhi.

La suite sur le site avec l'article exclusif du magazine L'Express.

Participation, la méthode simple en 5 étapes en ligne
ICI.