jeudi 26 avril 2012

le "vrai" travail

A l"époque", travailler permettait de prendre sa place dans la société, de valoriser ses capacités, partager ses intérêts, faire évoluer des outils, donner de soi en contrepartie d'un salaire qui permettait de vivre décemment, de se projeter dans le futur.
L'expérience acquise au travail était transmise aux plus jeunes.
le 1er mai était la fête de ce travail.
mais c'était un autre monde.... où travailler n'était pas uniquement synonyme de rentabilité, de compétitivité jusqu'à la souffrance, parfois jusqu'au suicide.
... il n'y a pas si longtemps...

lundi 23 avril 2012

tellement simple

entendu aujourd'hui....  une évidence....
dire que "tout va mal", critiquer, tout cela est vain.
mais faire juste, ce qu'on peut, au moment même, le plus petit geste, ou de grandes choses, qu'importe, ce qui est à notre portée, à chacun parmi nous
... c'est tout ce qui compte.
Le reste est vain.
c'est tellement simple

vendredi 20 avril 2012

une autre petite phrase

ne pas vivre A TRAVERS ses projets mais FAIRE VIVRE ses projets à travers soi


une petite phrase

l'important n'est pas CE que l'on vit, mais la MANIERE dont on le vit.

compensation

on est tellement "riche" quand on "a la santé" qu'il est normal de "payer" pour que d'autres, qui ont moins de chance, ait au moins une (piètre) compensation....
mais le monde n'est pas encore prêt à entendre cette vue
qui sait....

jeudi 19 avril 2012

entre mouton et loup


Ne pas être mouton.... n'est pas forcément être loup !
aller son chemin en se respectant soi et les autres (ce qui ne veut pas dire "faire ce que veulent les autres car chacun "parle pour son clocher")
Nous qui cherchons désespérément l'adhésion à nos vues de la part des gens que nous aimons, ou par qui nous sommes soumis, que ce soit par la hiérarchie, par un lien d'intérêt, sentimental.... quoi de plus difficile que de s'affirmer en risquant de perdre "sa place", la considération, notre petit confort.. pour se retrouver terriblement seul, face à soi-même.
Assumer ses choix jusqu'au bout... trouver l'énergie et la confiance pour cela.
Il est donc important de se nourrir avec les "pépites" du bonheur et non attendre le lingot qui ne viendra jamais.

mercredi 18 avril 2012

le bonheur

ne se vend pas en lingot mais est distribué en petite monnaie.....

Un grand éclat de rire résonne. Il est communicatif. 

les petites choses disséminées sur notre chemin parfois très difficile nous le rappellent. Gardons les yeux ouverts, les sens en éveil pour n'en perdre aucune miette.

Tout là haut, un oiseau fait son nid. Il dépose délicatement un morceau de branche sur l'édifice de sa vie.

Ne pas se recroqueviller sur soi mais rester ouvert, un défi quand les choses ne se déroulent pas comme nous le souhaiterions.

Un chat en boule ronronne au soleil.  Il pleuvra, demain... et il ronronnera encore.

Utiliser l'énergie pour transcender ce que nous sommes amené à vivre, au lieu de nous raidir, de créer un rapport de force, d'incriminer les autres ou des faits extérieurs à nous, sans pour autant nous sentir coupables.

Le cygne, en face sur les quais, niche. Il reste imperturbable au bruit de la circulation. Il est entièrement lui, "cygne". C'est sa mission sur cette terre.

Ce ne sont que des mots.... mais à force de les répéter, nous en saisissons le sens, puis nous en imprégner petit à petit, en colorer les petits faits et gestes quotidiens, du moins ceux qui dépendent de nous.

Le vieille dame frotte les carreaux en chantant. Elle est contente. Je lui dit bonjour. Elle me répond. Tout est simple et chaleureux en cet instant. Je continue mon chemin en emportant avec moi ce fragment d'éternité. J'essaierai de le faire grandir jusqu'à ce qu'il prenne toute ma vie. Alors il sera temps de partir.

samedi 14 avril 2012

Objecteur de croissance

oui.... à quoi cela sert-il de "croître" alors que nous abandonnons de plus en plus de personne sur le bord de la route ?

Arrêtons de croire qu'il faut poursuivre notre course sans fin à la rentabilité...; alors que certains d'entre nous travaillent jusqu'à l'épuisement du matin au soir et d'autres se morfondent - ou compensent - parce qu'ils ne sont plus reconnus dans les standards requis d'une société qui ne connaît plus qu'un maître mot "l'argent-pouvoir".

Ne nous laissons pas persuader qu'il n'y a pas d'autres solutions...

OUI,  chacun de nous choisit d'avoir peur, d'être mouton, de courber le dos ou alors de se rendre conscient des plus petits gestes et décisions de notre vie quotidienne qui sont le socle de la société, bien plus efficace que l'influence de nos politiciens qui se bagarrent comme s'ils étaient dans une cour de récréation de maternelle....

lu dans le magazine REPORTERRE :
"

Les Décroissants cherchent des candidats aux législatives




MOC / PPLD - 13 avril 2012


Suite à l’appel MOC/PPLD [Mouvement des objecteurs de croissance / Parti pour la décroissance] du 1er mars, des citoyennes et citoyens ordinaires ont répondu favorablement et seront candidats pour porter la décroissance aux législatives 2012.
Le programme des objecteurs de croissance, soutenu par Paul Ariès, est radicalement anti-capitaliste, anti-productiviste, écologiste, féministe, et internationaliste. Il propose des solutions à la fois justes socialement et soutenables écologiquement, s’appuyant sur huit axes principaux :
- Dotation inconditionnelle d’autonomie (revenu inconditionnel, gratuités, monnaies locales fondantes) et Revenu maximum acceptable (RMA)
- Révolution par les gratuités (des besoins de base et surrenchérissement du mésusage)
- Après-développement (sortir de l’industrialisme, agriculture paysanne, production manufacturée)
- Relocalisation des productions et des consommations (circuits-courts et courts-circuits)
- Transitions énergétiques (après-fossiles, renouvelables, sobriété volontaire, déconsommation)
- Arrêt immédiat des nucléaires (civil et militaire)
- Réduction du temps de travail (autonomie généralisée de la vie)
- Pour une première démocratie (nouveau contrat social, démocraties directes et indirectes)
En cohérence avec la plateforme de convergence de Beaugency, nous proposons de continuer à rassembler les objecteurs de croissance lors d’un lancement de campagne le 21 avril 2012, et par l’intermédiaire d’un site internet.
La réunion du 21 avril aura lieu à l’Hélicon Café : 99 rue de Charenton, Paris 12e (ici), à partir de 13h00 (Métro : Gare de Lyon – Ledru-Rollin – RER : A,D)
Elle a pour premier objectif d’aider les objecteurs de croissance à se rencontrer, à faire un point sur les candidatures, à faciliter les créations de binômes candidatE/suppléantE, à aider à remplir les documents administratifs et à faire un point sur les textes et communiqués, etc. Bref, du concret.
Elle a pour second objectif d’informer, via la presse, de la présence d’objecteurs de croissance aux prochaines élections législatives
Le site internet Décroissance élections est un outil de rassemblement.
Les personnes souhaitant porter le décroissance aux élections, en étant candidatE, suppléantE, mandataire financier , peuvent s’inscrire via le formulaire (disponible ici), pour ensuite bénéficier d’une aide technique, financière, et de communication.
Les personnes souhaitant seulement se renseigner trouveront la liste des candidatures anti-capitalistes et anti-productivistes ainsi qu’un contact.
L’objection de croissance a besoin d’un grand nombre de candidats pour continuer à essaimer ses idées lors d’actions citoyennes, d’alternatives concrètes, de mobilisation unitaires, etc.. Rejoignez-nous


Source : Décroissance élections
Lire aussi : Les objecteurs de croissance préparent les régionales

mardi 10 avril 2012

Oser partager une bonne soupe de légumes....

Quelques uns se demandent si les normes d'hygiène seraient respectées et s'il n'est pas trop compliqué de faire une soupe lors d'une rencontre "inter-jardins partagés" , je réponds :
" j'espère que l'on peut encore partager une soupe, ou plusieurs soupes (ou des salades, des tartes....) faites par ceux d'entre nous qui s'y attèleraient comme s'il s'agissait de cuisiner pour la famille, simplement, .... avec de l'attention, de l'amour, comme on fait dans les familles depuis la nuit des temps.
J'ose espérer que le diktat des normes ne va pas empêcher ce partage possible de mets sans colorants, sans pesticides...
une autre vue.

réponse à un traitement bio du jardin

contre les limaces envahissantes dans les parterres de salades, proposé dans le jardin partagé.
en utilisant ce procédé, on contamine volontairement des êtres vivants qui s'en trouveront malades.... peut-être avec des souffrances...
ne peut-on pas trouver un moyen pour les empêcher de se reproduire en grand nombre (c'est ce qui arrivent quand il y a profusion de nourriture - nos salades en l'occurrence !! -
pour moi "bio" ne suffit pas ; c'est mon ressenti.
Néanmoins je n'ai pas de recette miracle à proposer.
Voici le détail du traitement bio...
les larves très infectantes des nématodes Phasmarhabditis hermaphrodita se déplacent dans les
couches supérieures du sol et cherchent activement leurs proies pour les parasiter. Quand ils les trouvent, ils
pénètrent dans leur corps par les voies naturelles et se multiplient à l'intérieur entraînant l'arrêt de leur
alimentation en quelques jours puis leur mort. Au bout de 2 à 3 semaines, les nombreux nématodes qui se sont
développés dans les limaces infectées quittent les corps de leurs victimes pour s'attaquer à d'autres limaces,
poursuivant ainsi l'action du traitement.

lundi 9 avril 2012

quelles valeurs conditionnent notre politique urbaine ?

Lu dans le magazine Strasbourg : un politicien critique la mise en place du Vel'hop parce qu'il s'agirait d'une opération trop "chère", chiffres à l'appui, bien sûr incontestables : mais ne peut-il pas prendre d'autres conséquences en compte, par exemple celle d'un air plus respirable grâce aux cyclistes qui pédalent au lieu d'utiliser leur voiture ? une qualité de vie meilleure avec un bruit ambiant diminué... moins de danger aussi pour les piétons. Plus de convivialité peut-être ?
Rapporter tout à l'argent... quand l'air sera devenu irrespirable, les gens de plus en plus agressifs et stressés, la communication totalement dématérialisée.... les euros ne nous seront  plus d'aucune utilité.

vendredi 6 avril 2012

la peur qui nous soumet


cette peur de "perdre les riches qui quitteraient le pays s'ils étaient trop taxés".....voilà un article lu sur reporterre.net par Hervé KEMPF
vue intéressante pour changer notre perspective de vie et adapter nos choix avec courage et lucidité. Je cite :
Quant aux hyper-riches qui menaceraient de quitter le pays (voir à ce propos l’interview que j’ai faite de M. Cicurel, président de la Compagnie financière Edmond de Rotschild, ici : http://www.reporterre.net/spip.php?...), eh bien (....) Et sur le fond, on peut dire ceci : s’ils sont tellement attachés à l’argent, c’est qu’ils ne sont pas des citoyens très utiles à la société. Je ne doute pas qu’émergeront de nouveaux talents, moins cupides et plus soucieux de l’intérêt général : c’est de cette nouvelle génération que nous avons besoin pour transformer le monde.

jeudi 5 avril 2012

les mots "choc"


"un enfant battu à mort comme un chien"....
le titre d'un journal dans une vitrine de journaux à sensation.
au-delà de l'atrocité de cet acte
pourquoi dit-on "comme un chien".....
est-il donc plus normal de battre un chien à mort ?


mercredi 4 avril 2012

le jardin, un partage en ville

dans ce jardin je vais cultiver ma faculté de partage.... donc je devrai aussi accepter que mes salades soient appréciées ! .... j'y rencontre aussi des personnes déficientes ....elles jardinent dans le cadre d'une association qui s'occupe d'eux..... et comme j'ai ramassé du pissenlit - bien vert comme je l'aime ..... - une des personnes m'a demandé ce que j'en faisais, si j'avais des lapins !!!! j'ai dit "non, je le mange tel quel, avec de l'huile d'olive et du jus de citron qui l'adoucit".... elle en a ramassé une grande quantité pour en manger, elle aussi.... partage d'un possible.

dimanche 1 avril 2012

pas loin....

près de chez nous, en Lorraine... une amie raconte un vécu  :

(je cite) "rendez vous à la banque 11 hs……je cherche…..gare la voiture près de la maison de retraite et pars à pieds
J’ai traversé un parc, joli, mais des bouteilles de bière au sol, cassées, et des groupes de jeunes relativement bronzés….dans mes pensées je me dirige vers le marché , afin de le traverser pour aller à la banque…..
Chez nous en Alsace relativement agréable….je regarde les gens, j’écoute la musique aux différents stands….pas comprendre, arabe…..les gens me regardent, je fais tache….je suis là seule locale…..
Des quêtes , même les poulets grillés étaient halal …..un grand marché, pas un stand français, djellaba tapis pâtisserie…..je n’ai rien compris
Arrive à la banque, l’intérieur gardé par des vigiles, aux distributeurs que des gens de couleur…..l’on vient me chercher
La conseillère me dit, mon dieu Madame j’espère que vous n’êtes venu à pieds, ici il ne faut pas, tout le centre de F.. est occupé par 3 générations d’abord de polonais, puis d’algériens et des turcs
La violence se voit partout……elle se déporte d’un village à un autre, les gens de la maison de retraite se font tabasser devant le distributeur……..J’étais atterrée, je me suis promenée seule, ma mallette à la main, deux chéquiers, mes CB….et des sous
Un vigile vient me voir, il me demande de contrôler mon sac, en m’expliquant que ces jeunes étaient doués pour voler, que hier une femme a été frappée ….fracture du crâne
Je n’y comprenais rien, nous étions en France,à part le personnel à la banque pas un local comme moi. J’ai demandé si je pouvais me restaurer quelque part, non à part un café et un Intermarché il n’y avait que des commerces pour eux
Je me suis dit, les toilettes de l’Intermarché devraient faire l’affaire, et bien non, il faut pas y aller seule….mais j’étais seule….donc pas manger, pas faire pipi, pas se reposer…rien
La conseillère me dit que les français habitent en dehors de la ville, à 3 kms, et que le soir il ne fallait surtout pas sortir. Il n’y avait en fait que la maison de retraite, entourée de grillage rigide de presque 3 m, du barbelé sur le haut, et un portail inviolable.
En sortant dans la rue, je n’avais plus la même aisance…tout le monde me regardait, une extra terrestre…….je devais impressionner, personne ne s’est approché….
J’avais de la distance jusqu'à la maison de retraite, cette fois je contournais le fameux parc…..deux groupes m’avaient repérée, j’ai accéléré afin de franchir le portail au plus vite et pendant le trajet j’avais gardé mon homme en ligne
La brave dame,  heureuse de me voir dans sa forteresse….assise dans son canapé, avec une musique exotique  dans les oreilles ; j’ai pu admirer, de l’autre coté du grillage, une partie de boule. Un rassemblement d’une cinquante de personnes, plus autant de voitures, portières ouvertes, musique à fond……

Pas possible, je n’en reviens toujours pas, il y a de quoi avoir peur……..j’ai connu L, il y a 40 ans, rien à voir avec ce désastre
Madame, qui habitait dans notre belle ville de Haguenau, un appartement cossu, elle pouvait sortir tous les jours sans crainte... ici.... ?" Fin de l'histoire.

Je comprends qu'on puisse ressentir une certaine forme de racisme.... mais ces gens : ont-ils le choix ? qu'est-ce qu'on leur a appris ? c'est indigne de l'humain, de quelque couleur qu'il soit.

histoire de jardin partagé

J'ai bêché une parcelle ce matin... ce n'était pas la "nôtre".... mais ma co-équipière est "désolée", j'aurai dû savoir.... elle m'a pourtant envoyé une photo..... il y avait une tulipe.... etc...
sauf qu'elle oublie que nous devions nous voir, nous avions rendez-vous, donc je n'ai pas fait très attention à la localisation avant de partir....
et" vraiment c'est dommage, je suis vraiment désolée,je vous l'ai pourtant expliqué"....
et j'ai beau répéter que c'était un plaisir et que cela ne m'empêchera pas de retourner la terre d'une autre parcelle, la bonne cette fois-ci, pour qu'elle puisse y planter ses tomates cerises.... que je suis heureuse de l'avoir fait, pour quelqu'un d'autre, et alors ? ...
mais non, ça l'embête vraiment.....
c'est lourd
je n'ai plus répondu.
mais pourquoi certaines personnes alourdissent-elles des situations qui n'ont rien de problématiques ?
elle n'a subi aucun préjudice à ma connaissance... aucune pression... aucune remarque de ma part....
mais pourquoi ça l'embête tant que j'ai bêché un autre morceau de terrain..... d'ailleurs je n'étais pas obligée de bêcher le sien -le nôtre en l'occurrence !- aujourd'hui
Cela me laisse pensive... partager un bout de terre avec elle.... une aventure.... à suivre !