mercredi 28 décembre 2011

les élections en 2012

- le clivage gauche - droite est dépassé,
- l"écologie n'est pas un "programme" mais un état d'esprit,
- l'écologie de la communication, c'est le respect de la parole et des vues de l'autre, la capacité de poser une parole à côté d'une autre, sans chercher à la discréditer, à parler plus fort, à faire du chantage, à mettre sous pression...
- que vaut le progrès s'il n'est partagé par tous ? d'ailleurs c'est quoi le "progrès" ? avoir peur de perdre ? .....
- diminuer un peu ses prétentions pour que d'autres puissent simplement vivre ? qu'est-ce que ça "coûte" ?
- que faisons-nous de la chance d'être en bonne santé ? d'avoir des enfants qui sont encore de ce monde ? d'avoir un revenu régulier ?
- à quoi cette "chance" servirait-elle si elle nous conduit à ériger des murs de protection pour amasser encore davantage par peur du lendemain ?
- ce lendemain où il suffit de la disparition d'un être cher, d'un accident qui nous fait basculer dans la dépendance, d'une catastrophe dite "naturelle" pour devenir conscient que tout est vain, sauf.... la bonté pris dans le sens "respect à tous niveaux envers soi-même, les autres humains, les animaux, le végétal, le minéral" ?
- les règnes sont interdépendants, chacun a besoin de l'autre, d'ailleurs il est édifiant de constater que celui qui se rehausse au niveau supérieur (l'homme) est pourtant le plus dépendant... le minéral n'a pas besoin de l'homme pour continuer à exister....
et nous, pendant ce temps, nous nous battons entre nous alors qu'il y a péril en la demeure. Juste pour sauvegarder nos avantages que nous serons de toutes façons amenés à perdre, d'une façon ou d'une autre.

Jean-Marc GOVERNATORI a compris cela.

Il est probable que le monde ne soit pas prêt à vouloir changer. Alors on va encore voter pour le "moins pire".... essayer d'y croire, qu'on va pouvoir sauvegarder notre petit pré carré...

je n'y crois pas.

Comme je fais partie du monde. je n'aurai d'autre choix que de subir la lente agonie de notre politique, qu'elle soit de droite ou de gauche, basée sur des valeurs mercantiles, un monde qui met en concurrence, qui sépare, qui anesthésie, qui fabrique des besoins, qui avilit, qui empêche surtout de penser, qui n'a cure de l'opposition des citoyens à des réformes présentées comme indispensables.... oui... si on veut sauvegarder les privilèges qui ont encore cours, au détriment de la recherche d'une vie digne pour tous... ce n'est pas une question de moyens, mais de politique, de choix....

Je voterai pour celui pour qui le plus petit d'entre nous est aussi important que le plus connu, le plus "lourd" financièrement..... mais dans l'état actuel des choses les fluctuations de la bourse font trembler les hautes sphères.. alors il faut se soumettre...)

Je ne veux plus ramasser les miettes qu'on nous lance en cloisonnant soigneusement les catégories, les chômeurs, les fonctionnaires, les végétariens, les étrangers, les musulmans, les personnes âgées ....., pour éviter qu'il se constitue une solidarité, mais plutôt attiser la haine, mettre en exergue les différences, rendre jaloux des privilèges etc.... diviser pour mieux régner, c'est vieux comme le monde !

... on me reproche d'être "utopique"..... d'abord l'être n'est pas une tare, mais encore aller vers " le mieux pour tous" est une nécessité, non ?
ce n'est pas parce que je ne peux pas changer l'eau de la mer que je ne vais pas soigner ma petite goutte qui lui donnera une saveur imperceptible.

Et si beaucoup de gouttes d'eau sont de qualité, la mer ne sera plus la poubelle qu'elle est actuellement.

Je ne prendrai pas part à la mascarade des élections gauche - droite avec un zeste d"écologie.

EdithE

lundi 26 décembre 2011

le penseur libre

Michel ONFRAY : Un pen­seur libre est un pen­seur libre, et il n’y a qu’une façon d’être un pen­seur libre, c’est d’être un pen­seur hors ins­ti­tu­tion, y com­pris les ins­ti­tu­tions que sont les con­tre-ins­ti­tu­tions ins­ti­tu­tion­na­li­sées. Par ailleurs, il existe de mul­ti­ples façons d’être un pen­seur asservi : à une idéo­lo­gie, à une ins­ti­tu­tion donc, à une tribu, à un groupe, à une bande, à une meute, à une sen­si­bi­lité poli­ti­que cris­tal­li­sée et dog­ma­ti­que, etc. Il n’y a pas de néces­sité à pro­vo­quer, à vou­loir pro­vo­quer, mais le sim­ple fait d’être ou de se vou­loir un pen­seur libre dans un monde qui ne ché­rit rien tant que la ser­vi­tude fait que les soli­tai­res con­cen­trent sur eux la haine et la méchan­ceté mieux ne n’importe quel autre piège à res­sen­ti­ment

oui, parfois le simple fait d'être ce qu'on est provoque un déferlement de réactions haineuses et destructrices : l'autre se voit dans un miroir et cela ne lui est pas agréable ; il préfère taper dans la vitre pour faire disparaître ce qui lui paraît insoutenable...

jeudi 22 décembre 2011

L'ESPOIR ?

Relevé dans le texte de Yannis Youlountas :
Mais nous n’avons pas besoin d’espoir pour entreprendre, pour lutter, pour résister. Conditionner nos actes à la perspective d’un résultat, c’est s’appliquer une logique de spéculateur.
Je dirai également :
Avoir de l'espoir donne une couleur à nos actes mais il faut aussi savoir travailler en "noir et blanc",
Ne pas avoir d'espoir ne doit pas nous paralyser,
Mettre de l'espoir dans nos actes nous permet parfois de puiser au fond de nous les ressources nécessaires pour avancer,
la manifestation de l'espoir est contagieuse, contamine l'entourage,
mais l'espoir est une béquille qui ne doit pas devenir indispensable,
et si les espoirs sont déçus, que cela renforce notre détermination après avoir vérifié le bienfondé de l'obstination "gratuite",
que la déception, sentiment bien humain, nous conduise à chercher le chemin, à parfaire nos outils
tout cela est bien sûr possible dans l'équanimité.*
les chemins pour gravir la montagne sont divers ; chacun choisit le sien, utilise le carburant ou la nourriture qui lui sied.
L'important est d'avancer

mardi 20 décembre 2011

2012 : le changement ne viendra que par nous même

en résonance avec l'écrit qui suit, trouvé sur Politis ce matin :

ne pas avoir peur, avancer, pas à pas, dignement.
ne plus être lâche. mais savoir, parfois, attendre le moment propice, oui.
en pas blesser, ne pas forcer, ne pas imposer sa raison propre
par contre garder sa cohérence, toujours
pour tout ce qui est notre portée, à chacun.
il y a bien assez à faire dans les petites choses de la vie,
sans éclats, dans l'ombre....
sans chercher à faire la leçon
se mettre à la place de l'autre, ne plus se chercher des excuses.
Plus nous serons nombreux, plus nous serons efficaces à construire un monde pour tous.
Néanmoins il ne s'agit pas d'attendre d'être nombreux pour se manifester...
il faut bien que quelques uns déblaient ce chemin difficile pour que d'autres puissent s'y engouffrer et continuer la route.
Nos enfants.
Comment faire ?
Chacun, en son âme et conscience, le saura s'il s'interroge.

Edithe
lecturespartage.blogspot.com

voici l'écrit à partager :

http://youlountas.net/spip.php?article374

2012 : Le véritable changement
ne viendra que de nous-mêmes

mercredi 14 décembre 2011

je ne fais pas de politique, je fais de la vie

"je ne fais pas de politique, je fais de la vie"
c'est une phrase de JM GOVERNATORI qui me parle.
et ce seront toutes les gouttes d'eau qui donneront, ensemble, un flux assez important pour vivre parmi des vies qui veulent, elles aussi, vivre.
rien que de penser ainsi, nous pourrons changer le monde.
cela mettra le temps qu'il faudra.
Ne nous laissons plus séparer, catégoriser.. les jeunes, les chômeurs, les étrangers, les "vieux", les riches, les bourgeois, les citadins, les végétariens, les malades etc..... nous sommes tous potentiellement chacun de ceux-là que nous critiquons, parfois,, par peur, par envie, par méconnaissance de l'autre le plus souvent...
Choisissons la vie que nous désirons vivre,pour tous car que vaut le progrès s'il n'est partagé ?

samedi 10 décembre 2011

Rendre service, gratuitement ?

C'est bien beau... si c'est gratuit. entièrement gratuit, même subtilement....
Combien de fois on entend :
"avec tout ce que j'ai fait pour lui !"
"il aurait au moins pu dire merci"...
..."mais quand moi j'ai eu besoin, on ne l'a plus vu ! ....
peut-on encore parler de service ?
ne serait-ce pas plutôt du "donnant"donnant" ?
Faire, donner sans contrepartie n'est pas aussi facile qu'on le croit ;
il y a toujours un enfant insatisfait en nous qui crie : "et moi et moi et moi".
Reste à grandir....; encore et toujours.
Pour cela, il nous faut une bonne doser de vigilance et de volonté.
L'étape suivante : savoir dire non, mettre des limites, quitte à s'attirer la désapprobation.
Puis assumer ce regard de l'autre, moins positif ou carrément négatif... être cohérent avec soi-même. Stable en soi;
Etre en accord avec soi ce qui n'est pas forcément être d'accord avec l'autre.
Avoir suffisamment d'espace de vie pour décider pour soi;
Tout un programme !

lundi 5 décembre 2011

nous sommes nombreux.... ne nous laissons pas diviser

LE SENAT, une enquête qui paraît sérieuse
des privilèges à peine croyables
Attiser les jalousies n'est pas mon but en transférant cette vidéo
Dans l'absolu, si d'autres ont 10X plus de ressources que moi m'importe peu si tous, nous avions de quoi vivre décemment mais ce n'est plus le cas actuellement.
comment peut-on décider que ceux qui n'ont déjà pas grand'chose pour vivre doivent encore faire des efforts pour renflouer les caisses de l'Etat qui paie ces sommes astronomiques à quelques privilégiés, décideurs de surcroit?
comment en est-on arrivé là ?
Il faut que cela se sache, non pas pour attiser la haine envers eux, ce sont des hommes et des femmes comme vous et moi qui ont leurs habitudes bien ancrées.. qui veulent eux aussi vivre......
mais pour les interpeller, parler à leur conscience.... et surtout faire changer ce système politique qui échappe au contrôle de la plupart d'entre nous et qu'on ose encore appeler démocratie....
..... réfléchir à nos intentions de vote.... choisir sans peur du manque d'électricité par exemple, de perdre encore....
sincèrement je crois que tous, nous devons perdre... perdre pour gagner ce que nous ne pouvons imaginer tellement nous sommes paralysés par la peur du manque
gagner en humanité
il y a assez de ressources pour tout le monde sur cette terre.

réfléchir à notre manière d'être aussi car chacun de nous est privilégié par rapport à d'autres
mais ça c'est plus difficile.
Au moins en être conscient et ne pas en rester à :
"les autres doivent changer, pas moi"

bien sûr ce n'est pas aussi criant. Bien sur si on pouvait écrémer par le haut... ce serait moins difficile pour les gens d'en-bas... plus juste mathématiquement.
seulement il est illusoire de forcer l'autre à changer, c'est une impasse et c'est pourquoi nous tournons en rond ;

chacun doit décider pour lui, en son âme et conscience.... et nous sommes nombreux

nombreux à alimenter, parfois à notre insu, la machine de la consommation et de la haine de l'autre différent.

Si nous pouvions aller vers plus de solidarité, même par un regard, une main tendue, un service, une visite à quelqu'un qui est seul, chanter, partager un repas, faire quelques pas, d'une façon ou d'une autre, avec une personne qui a besoin d'être accompagnée....
il y a mille et une façon d'aller vers l'autre.
Chacun a la sienne ; personne ne peut dire à son voisin qu'il faut faire ceci ou cela.
Cela nous regarde dans notre for intérieur.
En pensant ainsi, nous évitons déjà de dépenser l'énergie précieuse à juger et à sermonner.
Essayons d'aller dans ce sens.
Le monde changera.
Nous sommes nombreux....
Edithe

voici ma réponse sur un blog de POLITIS où les uns et les autres se battent pour savoir si les fonctionnaires son fainéants (enfin c'est raccourci.... le dialogue était plus riche que cela mais quand même....)

"quand nous arrêterons de nous taper dessus, entre nous... les fonctionnaires, les chômeurs, les étrangers, les jeunes, les retraités, les cheminots, les végétariens..... nous pourrions peut-être un jour réfléchir ensemble à "comment vivre parmi des vies qui veulent, elle aussi, vivre"....
nous sommes tellement nombreux..... beaucoup plus que les quelques uns qui attisent les haines, relèvent les différences, suscitent les jalousies et nous maintiennent dans la peur ; c’est bien connu que les moutons sont faciles à garder. Chacun dans son troupeau.
.... et je parie qu’on va encore voter pour un chien de garde....."

enfin j'espère que je me trompe....