dimanche 30 septembre 2012

subtile différence

qui ne se remarque pas dans l'apparence d'une situation

entre une personne qui démolit une relation parce que l'autre n'est et ne fait pas suivant ses désirs et besoins,

et une personne qui se protège, justement, parce qu'elle a pris conscience qu'elle ne doit pas être "autre" qu'elle dans sa cohérence, même pour sauvegarder la relation.

les deux attitudes empêche une relation de se poursuivre.

l'entourage entend ce qu'il peut entendre, au travers d'un filtre, au son d'une seule cloche.

on peut transposer ce schéma dans le monde professionnel, au sein d'une famille, dans un couple, même entre amis...

il n'y a pas de victime, pas de bourreau si chacun prend ses responsabilités et trouve le courage de s'affirmer dans le choix de sa direction de vie et respecte celui de l'autre.

vendredi 28 septembre 2012

le respect et le goût de l'autre

Respecter les règles, oui : elles existent et sont importantes pour fixer des repères, mettre des barrières, protéger les personnes vulnérables.

mais quand on les appliquent en les brandissant en fanion pour s'imposer "bêtement", juste content de son petit pouvoir...

Je vois cela de temps en temps quand je roule à vélo sur une piste, à contre-sens... cela m'arrive pour diverses (bonnes) raisons (travaux de l'autre côté de la route, bifurcation imminente.....) ; de temps en temps, un ou plus souvent une cycliste (bizarre mais c'est un constat) prend ostensiblement plus de place que nécessaire et appuie son affirmation par un regard de désapprobation ou de triomphe (c'est très subjectif mais j'ai l'habitude de chercher le regard)
... alors qu'il serait aisé de trouver chacun un passage suffisant....

ou dans le domaine administratif.... l'application stricte de certaines règles auxquelles on pourrait facilement déroger sans porter atteinte à la légalité finale....

Bien sûr, cela obligerait la personne détentrice de cette parcelle de pouvoir à évaluer, jauger, réfléchir, prendre des responsabilités.... tout cela demande du temps et de l'énergie mais aussi une dose d'humanité, une certaine empathie, le goût de l'autre...



RESPONSABILITE ET CHOIX

La question de la responsabilité de ses choix et la liberté laissée à l'autre de faire les siens entraîne une autre interrogation :
que suis-je prêt ou capable d'assumer dans ma vie ?
Peut-on vraiment incriminer l'autre, lui reprocher de ne pas faire ou être ce qu'on attendait de lui ? NON
Où est la liberté d'être de chacun ?
qu'est-ce que je suis capable d'entendre ? d'exprimer ? et de quelle manière ?
Je m'interroge.


entendu aujourd'hui....

"ah vous les femmes, vous faites ce que vous voulez avec les hommes, nous sommes prêts à tout pour vous"
Vue simpliste, évidemment car si les hommes n'avaient pas un but précis, pourquoi seraient-ils prêts à perpétrer n'importe quelle bêtise pour plaire aux femmes ?
il faudrait donc prendre la responsabilité des finalités choisies....



samedi 22 septembre 2012

les exigence de la rentabilité

ceux qui ont un salaire plus que confortable sont souvent obligés d'asservir les subalternes, ou au moins de se plier aux exigences de la rentabilité pour garder leur statut....
et des excuses, on en trouve... facilement à l'extérieur de soi, chez l'autre.... pour justifier ses propres choix.

jeudi 20 septembre 2012

faire de la place à l'autre

...parfois je roule sur le trottoir à vélo... parce qu'à certains endroits la route est trop dangereuse..... toujours en respectant les piétons
... mais de tps en tps, assez rarement... un râleur ou une râleuse se manifeste....
"les vélos n'ont rien à faire sur les trottoirs"
... mais mon bon Monsieur - ou ma bonne Dame.... -, préférez-vous me voir écrasée sur la route ????
je demande juste de la place quand il y en a largement pour deux... ou plus

Si on campe sur son "bon" droit avéré par la réglementation.... n'est-ce pas une usurpation, un mauvais sens donné au fondement des lois ?

Celles-ci sont élaborés pour servir de garde-fou, pour faire respecter les uns ET les autres, des repères... non des armes qu'on brandit trop souvent pour asseoir un pouvoir, asservir l'autre, se rendre intéressant..... subtilement
tout en se sentant dans son "bon" "droit".....

lundi 17 septembre 2012

les relations dans un couple sont difficiles à équilibrer et sans cesse, il faut réajuster...
pour cela il faut déjà avoir ENVIE de travailler sur soi, avec l'autre : c'est la première question à se poser
Dans mes expériences personnelles, je remarquais très tard, qd mon énergie était bien diminuée, qu'il ne sert à rien de "ramer" tout seul.... on s'épuise.
il faut se poser cette question : ai-je vraiment envie de travailler sur cette relation ? et la poser à l'autre personne.

trop souvent, on essaie de faire porter la responsabilité de la mésentente, ou de l'ennui,   à l'autre, de trouver des arguments dans le sens qui nous arrange.... se persuader que plus rien n'est possible... attendre le faux pas de l'autre.... trouver à se justifier devant la famille, l'entourage...

c'est difficile de faire face à soi aussi, à ce qu'on veut vraiment.
peut-on, a t'on le droit, l'obligation de dire que la relation  ne convient plus ?

la société chouchoute l'image parfaite de la famille-bonheur, papa maman enfants, éventuellement un chien, une maison, la plage, les sports d'hiver, les habits de marque, quelques sorties culturelles, un instrument de musique, un sport... etc... etc...

je prétends qu'une séparation n'est pas un échec si elle est assumée,
tout comme un mariage qui dure 40 ans.
la question à se poser : est-ce bien ce que je veux, avec l'autre ? notre relation a-t'elle un potentiel ? suis-je respectée, puis-je être moi-même, puis-je m'exprimer ? bien sûr le tout de façon réciproque.... mes valeurs fondamentales ne sont-elles pas étouffée, si oui, pourquoi l'accepté-je ? quels sont mes intérêts ? la peur d'être seul ? de manquer d'argent ? d'être mis au ban de la famille ? de perturber les enfants ? etc etc....

Etre conscient des mobiles, des besoins, des projections, pouvoir les exprimer.... est le secret du bonheur à deux. Même pour ceux qui se séparent....

quand on observe la vie avec l'oeil d'un scientifique : tout se fait, se défait, se refait d'une autre façon, la vie conduit à la mort, la transformation est omni-présente, partout.
Notre corps n'y échappe pas.

dimanche 16 septembre 2012

une journée comme j'aime...

... où rien n'est prévu, mais tout est possible.
j'ai fait 20 km à vélo pour ramener un objet utile à une personne, puis une trentaine d'autres pour rendre 2 livres et rencontrer A qui a fait un bout de chemin sur la piste malgré son handicap.
Cette impression de liberté sur mon vél'hop qui ne roule pas vite, trop lourd pour faire des performances et tant mieux !
En roulant plus vite, il faut être davantage concentré sur l'asphalte, ainsi n'aurais-je pas vu les jeunes cygnes gris, ados ! entourés des parents,
le jeune papa (ils ont l'air de plus en plus "jeunes" au fur et à mesure que j'avance en âge... humour) qui donne le biberon à son bébé,
le chien assis dans le panier à vélo, les oreilles au vent,
l'emplacement d'une buvette fort appréciée par ma fille il fut un temps, à mi-chemin entre Molsheim et Strasbourg
les maisons d'éclusier dont certaines sont toujours aussi belles, une autre à laquelle on a muré les ouvertures.... c'est triste, ça me fait mal pour cette demeure désaffectée! pour quelle raison ? une succession qui se passe mal ? ;
pourtant quelqu'un avec peu de moyens et beaucoup de courage et d'esprit d'entreprise pourrait y habiter....
l'odeur de l'avant-automne, les feuilles mortes qui commencent à parsemer le sol,
une poule d'eau qui poursuit un canard, à grand cris !
me remémorer les 14 années passées à arpenter cette piste le long de la Bruche pour aller travailler mais aussi le dimanche pour retrouver un peu de solitude quand nous étions encore une famille de 5 !
...
passer à la libre-cueillette de fruits et légumes, ramasser quelques Belles de Reinette parterre, les pommes à l'arbre ayant déjà été cueillies ; acheter un kilo de haricots verts,

 Au lieu de reprendre la piste au retour, j'ai osé emprunter une départementale ; les voitures roulaient vite, trop vite... j'ai pensé à la "réappropriation des lieux publics"... la route est à tout le monde et pourtant certains chauffeurs de voiture se l'approprient encore tout entière.... ils se sentent les plus forts, bien sûr ; enfin il n'y a pas qu'eux : combien de réflexions ai-je déjà entendues quand je me permets de rouler, respectueusement, sur le trottoir, estimant la route trop dangereuse.... il y aurait de la place pour tout le monde si chacun ne prenait que ce qu'il lui faut....
.... il arrive qu'un cycliste campe ostensiblement et de façon exagérée sur SON côté de piste, signifiant ainsi que lui est dans son bon DROIT et que l'autre en face est un intrus, même s'il se pousse au maximum.... alors qu'il y a largement de la place pour que 2 se croisent.... pourquoi vouloir toujours "donner des leçons" ? sous couvert du "bon droit"...
Apprendre à vivre non pas seulement pour soi mais aussi AVEC les autres.

...oh surprise.... des vignes ! je n'ai pas résisté à mon raisin préféré, de couleur lie de vin clair, un goût à la fois prononcé et sucré ; je  suis descendue de mon vélo et ai marché un peu entre deux lignes...histoire qu'on ne me voit pas de la route ! c'était un festin, je me suis régalée; certains grains, encore réchauffés par le soleil du soir, étaient d'une douceur gustative... à faire pâlir les plus grands restaurants de Strasbourg !

Puis, un peu plus lourde ,j'ai enfourché mon vélo  ! toute entière au goût qui persistait dans ma bouche, je n'ai pas remarqué la pente qui, pourtant, en la voyant de loin, me faisait peur avec le Vél'hop à 3 vitesses....

La Cathédrale se dresse juste devant moi et je vois plein de bâtiments plutôt blancs.... cette couleur claire me surprend car la ville car les bâtiments me paraissent plutôt sombres quand je suis en ville.



lundi 3 septembre 2012

Décodage d'une séparation

il est tellement plus facile et lâche de lui trouver tous les défauts qui étaient des "péchés mignons" quand on voulait les voir comme tels.
On se justifie soi-même ET aux yeux de l'entourage qui veut toujours "savoir pourquoi" et "comprendre"...
alors qu'il n'y a rien de tout cela, juste une évolution, un chemin qui bifurque.
Dans nos bagages on emmène d'ailleurs tellement de choses de l'époque de vie qui se termine.
Ce vécu constitue le terreau pour nos expériences futures.
Si on arrose ce terreau d'eau polluée, la végétation qui poussera ne sera pas saine. Peut-être belle, éphémère... puis fanera aussi vite qu'elle aura poussé.
Pourquoi ne pas avoir le courage de faire face à nos désirs, ou nécessité ? de changement ? même s'ils sont difficilement acceptables, car incompréhensibles à la famille, aux amis qui aimeraient que tout reste stable autour d'eux ; peur de se sentir eux-même destabilisés ? devoir se poser des questions ?

Il est tellement plus facile et lâche aussi de mettre en exergue ce qui sépare.... alors qu'avant on s'adaptait, par intérêt ?
bien sûr que dans une relation chacun doit y trouver son compte.
Quand la communication est encore possible, l'adaptation peut se mettre au service de l'évolution dans laquelle chacun se sent à l'aise, reconnu, respecté.
S'il y a manipulation (parfois tellement douce, sous forme d'aide et de tendresse...) pour maintenir une situation parce qu'on a peur de perdre,
Ou soumission par peur de la solitude,
C'est à ce moment-là que l'équilibre est rompu.
Parfois il faut du temps pour s'en rendre vraiment compte.
Et beaucoup d'énergie pour aller son chemin.

Surtout de la volonté mais aussi du respect. Pour soi et pour l'autre.

 


Et après ? que reste-t'il ? 
Cela dépend de chacun de nous.
 Cultiver le ressentiment, la déception, la victimisation ?
 ou au contraire accepter le changement nécessaire et s'appuyer sur cette expérience qui nous a fait faire du chemin... 
Surtout respecter ce qui a été, ne pas le dénigrer.

dimanche 2 septembre 2012

"Pourquoi publies-tu ce que tu écris ?"

me demande une amie. "Que cherches-tu ? pour toi ?"
j'avoue que la question m'interpelle et suscite en moi tout d'abord comme une peur d'être incomprise....
pour moi, c'est clair que j'ai "besoin" de communiquer, de partager
et si des personnes me disent "je lis mais je n'ai pas le temps de te répondre"... je m'empresse de leur dire que ce n'est pas grave, que je comprends, que je ne demande rien en retour mais que si retour il y a, j'en serai évidemment heureuse !
là aussi, peut-être qu'on peut comprendre "votre avis m'est égal" ? .... surtout pas.... je voudrai simplement que rien ne soit lourd, surtout une attente de résultats car je n'en attends pas.
la vie nous sollicite tellement de toutes parts ; moi-même je ne peux répondre et rebondir sur tous les messages même très intéressants.
J'écris pour disséminer ; ce que j'écris ne m'appartient plus. Par contre, s'il en est fait un usage négatif, de jugement arbitraire par exemple, je souhaite pouvoir en débattre et m'expliquer.
Rien de ce que j'écris ne l'est dans un usage négatif de langage détourné.
Tout est dit pour traverser, aller au-delà, comprendre, faire comprendre, apprendre, reconsidérer....
Bien sûr je peux "atteindre" des sensibilités. tout comme je le suis également. Rien que par ta question, T.
MERCI
j'ai conscience que je n'invente rien, que tout est déjà dit depuis longtemps, sous différentes formes, dans des langages divers.... j'utilise simplement mes mots à l'occasion d'évènements vécus.
Comment mes mots sont-ils reçus ? tout dépend également du filtre de l'interlocuteur, de son vécu à lui, de sa sensibilité.
S'en rendre compte est essentiel.
En tous cas, je réponds à T. mon amie que je ne cherche rien pour moi personnellement (en tous cas à la hauteur de ma conscience actuelle), ni reconnaissance ; je n'ai pas besoin de me justifier non plus.
C'est un partage. Je suis heureuse de pouvoir écrire. Mais à quoi cela servirait-il si je gardais tout pour moi ? Je suis une goutte d'eau parmi d'autres gouttes ; si je me carapace, je ne me donne pas entièrement à la mer que nous formons tous ensemble.
Comme un maillon d'une chaîne.
Je travaille sur moi pour donner le meilleur.... et je ne m'oublie pas ! je n'ai pas cette prétention...
Oui, j'ai un besoin : celui de sortir de moi mes vues sur le monde, notre façon de vivre, de communiquer, d'être.

Des souffrances pourraient être éviter avec une meilleure connaissance de soi ; se dévoiler, oser se confronter à l'autre est un moyen "courageux ou nécessaire ?" pour s'analyser, dans le but d'être simplement, avec de moins en moins de fioritures, aller vers l'authenticité.
J'arrête mon bla-bla.... qui ne vaut rien s'il ne reste que des mots....
La photo : les petits pains que je distribuais.... pourquoi ? pour les mêmes raisons de partage de quelque chose de simple, de bon... une autre communication. En mémoire de Mémémé qui a posé les bases (elle venait une fois par semaine nous ramener un échantillon de ses petits pains.... à mes enfants seulement ! j'étais tellement frustrée de ne pas en avoir un pour moi..... que je me suis mise à les confectionner ! je ne me suis plus arrêtée depuis)

T., voilà toutes ces petites choses qui devraient faire le tour du monde dans les journaux à sensations, au lieu et place (expression qui ne porte pas la marque du pluriel... je l'ai appris après de grandes discussions avec le magistrat avec qui je travaillais à WISS et qui avait raison !) des faits divers qui font trembler les gens et les rendent moutons... sans berger digne de ce nom !
Je pourrai inlassablement dérouler le fil de ma pelote d'écriture.... mais je dois travailler... pour gagner... moins d'argent mais plus de liberté d'être.
Ceux qui connaissent ma situation comprendront.