vendredi 27 mai 2016

lespetites gué-guerres qui font de grands conflits

La guerre n'est pas uniquement militaire.
Elle commence en nous, se poursuit autour de nous.
Le vivre-ensemble, cette capacité à laisser de la place à l'autre, par exemple dans la rue, sur les pistes cyclable, sur les trottoirs, sur la route.
"une seule voie : celle du respect".
Je suis tour à tour cycliste et piéton au centre-ville de Strasbourg.
Bien sûr que j'ai déjà eu affaire à des personnes au tempérament sanguin ou avide de pouvoir ; on peut se faire insulter ou encore la personne en face (cycliste aussi, cela arrive) prend toute la place et bien davantage pour bien montrer qu'elle est "dans son bon droit". 
Je m'efforce alors de me dire (pour ne pas me laisser envahir par la colère contre cette personne) "elle ne peut faire autrement, elle a besoin de s'affirmer de cette façon-là pour assurer sa place dans ce monde pas toujours facile"
... il m'arrive de détecter de loin, rien qu'à voir l'expression d'un visage, le risque de me faire agresser - injustement à mon sens puisque je prends soin de laisser de la place à l'autre, sinon je me pousse, je descends de mon vélo ... enfin j'essaie de ne pas gêner).

Je préfère maintenant parler d'une autre vécu :
Un regard, 
Cette espèce de connivence, de complicité fugace,
Un sourire, 
Un mot d'excuse, une petite phrase "vous savez, si je suis sur le trottoir avec mon vélo, c'est que j'ai peur de me faire renverser mais je fais très attention et laisse la priorité aux piétons"
Parfois s'engage un échange chaleureux de reconnaissance humaine, cela réchauffe le coeur. 
Chacun repart de son côté, certainement rechargé en énergie positive qui ne demande qu'à être partagée : et cela peut faire boule-de-neige...
Il y aurait de la place pour tout le monde si quelques uns n'en prenaient pas davantage que de besoin. 
Je rêve me dit-on régulièrement... 
peut-être mais je suis persuadée qu'il suffit de veiller à détecter inlassable les petites gué-guerres en soi, autour de nous, à notre petit niveau pour qu'un jour, dans quelques générations, ou demain? les tueries ne soient plus que d'horribles souvenirs ; pour que vivent nos enfants et leurs enfants, les enfants de leurs enfants.



samedi 21 mai 2016

Le "fort" et le "faible", réflexions

La responsabilité de l'un envers l'autre : le "faible" oblige le "fort"

le "pauvre" devra combattre l'envie, la jalousie
Le patrimoine du "riche" devra servir à bon escient s'il ne veut pas étouffer dans son opulence.
Le pouvoir du plus fort, éphémère, opprime-t'il ? ou protège-t'il le plus faible ?

C'est quoi au juste, être "riche" être "pauvre" ?
Pauvre d'empathie ? Riche de partage ?


Non pas "qu'est ce que je possède" mais "qu'en fais-je"
(à partir d'un minimum vital bien sûr)

le Pont "Ricochets sur le Rhin" entre Strasbourg et Kehl




dimanche 8 mai 2016

Qu'avons-nous appris du passé ?

Pourquoi ce besoin d'ancrer les prémices d'une résilience dans l'exigence du mea culpa d'un passé ?

On pourrait imaginer simplement ne s'occuper que du présent en
tirant des enseignements du passé qui deviendrait un terreau d'apprentissage.

Ne pas dépenser l'énergie à fustiger et punir ou trouver des boucs émissaires ... mais apprendre à être meilleur grâce à l'éclairage du passé. 

Cette réflexion pourrait être menée dans le domaine public de la politique, au niveau social autant que dans la sphère privée familiale.