lundi 31 octobre 2011

petit bilan après 1 an....

Un an après avoir quitté l'administration après 25 ans de service...

Je n'en reviens pas.... j'ai osé !
après presqu'un an.... je me surprends toujours encore à dire "nous" quand je parle de ce qui se fait au sein du service.
Quand j'exposais mon projet de reconversion, certains me disaient "ne fais pas ça", d'autres secouaient la tête "elle est complètement inconsciente !" "elle ne réfléchit pas", "comment peut-on quitter un travail rémunéré à 2 000 euros mensuel, garantis ?"....
mais quelques uns comprenaient.

Petite rétrospective :
Un jour, je me suis rendu compte avec effarement que je n'aimais plus travailler !
Serais-je donc devenue paresseuse ? comme tous ces gens au chômage qui ne veulent pas travailler et sont critiqués par ceux qui triment du matin au soir pour arriver à joindre les deux bouts fin du mois ?
Me connaissant, quand même ! je ne pouvais me déprécier à ce point en m'arrêtant au jugement primaire.
NON, cela ne me correspond pas : j'aime être active, donner de mon temps, me rendre utile, aujourd'hui plus que jamais....
ALORS ?
Il est vrai que j'ai subi ce qu'on peut appeler un harcèlement pendant presqu'un an.... moi qui pensais que ce ne serait pas possible ! moi, la femme forte..... je pourrais prendre du recul et remettre paroles blessantes, dénigrantes,, attitudes irrespectueuses, à la personne qui est à l'origine.... il suffit simplement de ne pas s'identifier au reflet d'une image .... à la renvoyer à son destinataire qui en est seul responsable!...
forte de mes lectures et stages de développement personnel... allons allons...

Justement ce n'est pas aussi simple..
oui, bien sûr, j'ai travaillé sur moi dans ce sens.
ALORS QUOI ?
... mais voilà, c'est épuisant, toute mon énergie était focalisée à une espèce de survie, d'acceptation d'une situation que je ne pouvais pas changer en un claquement de doigts
et puis, en état de fatigue extrême, le doute vient s'insinuer : suis-je donc aussi nulle ? et le doute génère immanquablement une perte de confiance en soi ; l'entourage professionnel le ressent. Ma vie personnelle également ; des relations se distendent... je ne suis plus capable de les nourrir...
je risquais de m'enliser dans un cercle vicieux de dépréciation, d'abord subtile, puis plus concrète car on ne peut, sur la durée, cacher complètement ce qui se passe au fond de soi.
Et les collègues ont leurs soucis propres ; parfois on préfère même se détourner d'une personne qui n'est pas "dangereuse" pour se rallier à celle qui a beaucoup de pouvoirs.... question d'intérêts, de survie parfois ! je comprends.
Néanmoins beaucoup m'ont soutenue, heureusement ; certains venaient discuter avec moi dans le bureau, tôt. Quand "X" n'était pas encore là. Cela m'aidait.
J'ai parlé, écrit.... alerté l'hiérarchie.... le "je" est devenu "nous". Un courrier signé par presque tous...
le médecin du travail
les promesses orales...
les espoirs, les miens, mais aussi d'autres collègues moins directement touchés mais touchés quand même..
puis je suis partie.
le 27 décembre on m'a informée qu'une partie de mon compte épargne temps (de l'époque où je ne comptais pas mes heures d'un travail passionnant) ne pouvait m'être payée ; qu'il fallait donc prendre ces jours en congé.... donc ne plus revenir début janvier ! il me restait 3 jours pour rendre un service non pas "à jour" mais au moins clair, transparent, avec des mots, parfois sous forme de post-it, pouvant aider mes successeurs à s'organiser, prévenir les intervenants, les collègues... prendre congé...
Le vide dans ma tête...
Quid du service ? de la surcharge de travail pour mes collègues car nulle solution de remplacement au pied levé ?
j'ai bataillé avec ma conscience mais j'ai appris aussi que "trop bon, trop con"..... pardon pour cette expression mais elle est à l'image de ce que je veux exprimer.
... je pourrais rester.... terminer en catimini.... comme une petite souris, me rendre transparente....
Ca alors ! oserais-je donc me sentir indispensable ?
.. non, certainement pas.
et qui suis-je à avoir la prétention de porter les conséquences d'une restructuration qui a conduit à cette situation ? tout cela pour un gain financier ? même pas sûr....
Et l'humain dans tout cela ?
Et l'usager dont on fait tant cas lors de l'élaboration de textes de loi qui semblent avoir pour but premier l'économie et la rentabilité, sous couvert de "simplicité" d"allégement" ?
je n'ai pas cette impression : certaines administrations, hors numéros téléphoniques surtaxés, ne sont plus joignables.
Pourtant, tout au long de ma formation actuelle, j'ai appris qu'il faut mettre la personne protégée au centre de la mesure. mais qu'en est-il des humains en général ?
Doit-on attendre d'avoir les facultés mentales ou physiques altérées (article 425 du Code Civil) pour être reconnus en tant qu'humain ? d'ailleurs pourquoi faut-il légiférer pour atteindre des objectifs qui sont la base d'une humanité digne de ce nom?
je tourne la page.
Me former à un nouveau métier
La formation me revient chère. Pas moyen d'obtenir un DIF - CIF.... même après 30 années de bons et loyaux services.
Aujourd'hui je fais ce bilan.
Je vais passer les derniers examens pour pouvoir exercer en libéral, avec tous les risques/liberté qui en découlent et pouvoir de nouveau gagner ma vie et renflouer mes comptes en banque qui maigrissent de mois en mois...
j'ai la chance d'avoir pu vendre ma maison et déménager dans un petit logement sinon je n'aurai pu m'engager dans cette voie.
Je n'ai aucun regret, juste un sentiment amer en sachant que la personne à l'origine de tant de malaise est toujours en poste.... et que la seule solution trouvée est une promotion.
Que tout le monde espère...
Voilà la genèse de mon ressenti à l'égard du "travail comme je n'aime plus travailler"....
mais être active, me rendre utile. Et gagner ma vie, oui.
J'ai eu ce courage, mais aussi cette chance d'avoir pu - ou dû - quitter une situation économiquement sûre mais personnellement mortifère.
Question de choix..... pour ceux qui le peuvent !

samedi 29 octobre 2011

qu'attendons-nous ?

"Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste. Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas juif. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique. Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester." Texte de Martin Niemöller (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen, puis libéré en 1945.

vendredi 28 octobre 2011

les ailes d'un papillon et mes mots simples

je m’efforce de remettre en question mes vues, de les exposer à l’épreuve de la confrontation, pour ne pas risquer de sombrer dans le totalitarisme en toute bonne foi.
J’ai créé un blog, je me permets d’en communiquer l’adresse, non pas pour satisfaire mon égo que je surveille étroitement (d’ailleurs je n’invente rien.... tout est dit depuis longtemps et tellement mieux....), mais ..... pour donner des ailes à des réflexions que je partage et leur donner l’occasion d’en rencontrer d’autres.
Chacun existe à son niveau et si le battement d’aile d’un papillon est capable de provoquer un déplacement d’air à l’autre bout de la planète, pourquoi mes mots ne pourraient-ils pas faire vaciller les géants mercantiles ou éveiller la conscience du plus égoïste de nos dirigeants ?
Je me sens dans la droite lignée de mes ancêtres qui ont combattu pour plus de justice et une vie meilleure, liée à mon prochain (...même s’il paraît lointain...) mais également responsable de la trace que j’aurai laissé derrière moi quand je quitterai ce monde.

donner des ailes aux idées

la faculté non seulement de produire des idées, mais aussi d’en débattre est ce qui nous différencie des animaux.
Avant d’être nombreux, acceptons que nous soyons "peu".
Non pas peu d’Indignés mais peu de poids dans le système actuel auquel il faut apparemment faire allégeance pour avoir son mot à dire... au risque d’y perdre son âme.
partager les idées, leur donner des ailes, les élever au rang de vrais débats dans lesquels le poids des gains ne vient pas déséquilibrer les forces antagonistes.
Site de bricolage pour la construction d’un esprit critique : à essaimer !
la main d’oeuvre ne manque pas
les pièces ?.... exigeons la transparence et la connaissance.
Merci à ceux qui osent aller au fond des choses, au risque de déranger tellement qu’on les évince purement et simplement.
Soyons les artisans de notre monde et refusons le rouleau compresseur de la pensée unique et de l’argent.

lundi 24 octobre 2011

... cherche candidat pour 2012 qui.... OSONS !

OSONS être des indignés heureux de vivre (enfin ceux qui le peuvent, c’est-à-dire ceux qui ont encore un toit, qui peuvent encore nourrir leur famille)

OSONS dire non à ce que nous ne sentons pas comme cohérent au plus profond de nous (enfin ceux qui n’ont pas encore baillonné leur conscience à coup de besoins de plus en plus matériels et clinquants)

NE CROYONS PLUS que nous nous en sortirons tout en restant dans nos privilèges, aussi minimes soient-ils par rapport à ceux, presqu’obcènes, de la plupart de nos dirigeants, qu’ils soient de droite ou de gauche.

... En 2012, j’aimerai pouvoir voter pour un homme ou une femme pour qui l’intérêt du plus petit d’entre nous est aussi important que le besoin des plus nantis (il est évident qu’il ne s’agit pas de "prendre sa revanche" sinon on ne ferait qu’inverser les rôles.... soyons vigilants à ne blesser quiconque ; juste empêcher de nuire....)

QUI SERA-T’IL ?

dimanche 23 octobre 2011

Ne cédons pas à l'inertie fataliste

Mais comment faire concrètement ?
les gens ont tellement peur de perdre le peu qui leur reste,
d'autres pensent qu'un autre monde n'est pas possible,
Pourquoi cet instant grégaire qui nous pousse à avoir un avis que partage le "groupe" ? .... c'est tellement confortable...

avec au fond le sentiment qu'on se trompe

mais changer n'est pas facile, pour personne
aujourd'hui il est difficile de fermer les yeux sur l'irrespect, les inégalités.
L'acte politique à la portée de tous est de consommer différemment.
De ne plus être ces moutons qui alimentent ce système où il faut travailler de plus en plus malgré un chômage grandissant.
Cela demande un travail sur soi ; voulons-nous faire cet effort ?
si oui, si nous sommes nombreux, les choses se feront "presque" toutes seules. Si nous nous manifestons....
Si non nous aurons encore les politiciens que nous méritons, ceux qui essaieront encore de rafistoler un système malade et pourri qui donnera l'occasion à certains de profiter au détriment des autres.
LE PACTE CIVIQUE, il faut le signer.
ALLIANCE ECOLOGISTE INDEPENDANTE, allez voir ce que ce parti propose.
C'est utopique, me dit-on
oui, peut-être..... mais est-ce une raison pour ne pas "aller vers", y tendre.... ? Il faut oser faire le premier pas pour que le 2ème soit possible, puis le 3ème etc....
le mur de Berlin est tombé alors que personne n'osait seulement y penser un jour avant.
Le battement d'aile d'un papillon peut provoquer une catastrophe.
Ne cédons pas à l'inertie fataliste.

jeudi 20 octobre 2011

jene fais pas de "politique" . Ce mot est trop dévoyé

lien à copier-coller : http://governatori2012.fr/

Bonsoir,
je n'ai pas l'habitude de faire de la politique ; d'ailleurs je n'ai pas l'impression d'en faire. Ce mot est tellement dévoyé.
Je souhaite partager avec vous.
Je choisis chaque destinataire.

RIEN N'EST IMPOSSIBLE..... le mur de Berlin,quand il est tombé, personne n'y croyait, ne serait-ce qu'un jour avant.. !

- si vous en avez assez du clivage gauche/droite,

si vous pensez que :

- chaque humain a le droit de vivre décemment et de faire ses choix en matière de santé, d'éducation comme dans d'autres domaines, (ne pas oublier que la santé touche tout le monde, riche ou pauvre, jeune ou âgé...

- la souffrance infligée aux animaux a des conséquences sur nous,

- nous devons arrêter de consommer comme si les ressources étaient infinies

- et cesser de nous battre sur le comment sans rien faire, mais plutôt commencer par faire, pas après pas ; le comment se dévoilera au fur et à mesure.,

- au lieu de critiquer et juger l'autre, que ce soit en politique ou dans notre sphère personnelle, écouter, accueillir la parole de l'autre et poser la sienne, à côté ; confronter ne veut pas dire gagner, avoir raison. Juxtaposer nos idées. De ce patchwork pourrait naître une autre façon de communiquer ?

- réfléchir à ses achats, se poser la question de l'utilité, de l'impact sur l'écologie. Se remettre en question. Savoir aussi assumer ses contradictions avant d'espérer les dépasser. Ne pas juger l'autre.

- voir en tout homme un être qui veut vivre parmi d'autres êtres qui veulent, eux aussi vivre. Avoir à manger, un toit, pouvoir nourrir sa famille, être respecté, reconnu dans la particularité.

.... à compléter.....

allez voir sur le site d'ALLLIANCE ECOLOGIE INDEPENDANTE. Il me semble que ce parti pourrait être un chemin.
Bien sûr, sur Internet vous trouverez beaucoup de dénigrement à l'encontre de Jean-Marc GOVERNATORI, Esther SPENCER. Notamment une accusation d'être sectaire.

Penser différemment fait peur.

Prenez le temps d'approfondir. C'est tellement facile de dénigrer et Internet colporte tout.

On reproche à Esther SPENCER son passé d'actrice de films pornographiques :

ma pensée à ce sujet : c'est certainement moins hypocrite que l'attitude de certains de nos dirigeants qui profitent de leur pouvoir pour asservir des femmes sans grand poids dans la société.

Elle a le mérite d'avoir évolué, de s'exposer, de ne pas avoir honte d'elle, d'assumer. C'est tout ce qu'on demande à un homme ou une femme digne. Ce n'est pas le cas de tout le monde.

- dans le meilleur des cas on reproche à JM GOVERNATORI de ne pas être connu ! est-ce là un critère valable ? surtout qu'un dialogue ou un débat est possible avec lui. Il est accessible. Essayez sur son site.

- et puis on me dit que c'est "utopique" : ....le déclin de notre monde économique et social ne l'est pas..... malheureusement !

Il s'agit d'AVANCER VERS un but utopique. Pas à pas. Personne ne sait de quoi est fait le lendemain.

Des portes dont on ne soupçonnait pas l'existence peuvent s'ouvrir.
Et sinon, avançons quand même.
Dans la direction du respect de l'autre, être humain, animal, terre.

AU POSSIBLE NOUS SOMMES TENUS (martin HIRSCH) : aujourd'hui il est possible de dire NON à l'irrespect, quelqu'il soit.

Vous croyez que vous n'avez pas d'impact ? Détrompez-vous : la mer est faite de multitudes de gouttes d'eau ; un battement d'aile de papillon peut provoquer un tsunami.... un grain de sable peut stopper une machine.

Un sourire peut rendre heureux.

Nous ne sommes que de passage sur cette terre. Demain nos enfants nous demanderont des comptes.

Que leur répondrons-nous ?


EXTRAIT copié-collé du site de M. GOVERNATORI :

L'écologie sanitaire, l'écologie éducative et l'écologie environnementale sont des notions essentielles pour la mise en place d'une politique écologique globale, qui agit d'abord sur les causes. Ecologie sanitaire

La pédagogie, l'éducation à la santé, est la première des médecines
Instituer un corps professionnel d'éducateurs de santé formés à la prévention
Contribuer à préserver la santé par des actions locales et nationales contre les pollutions chimiques, bactériennes, auditives, visuelles et électromagnétiques
Reconnaître les médecines non-conventionnelles avec charte et éléments diplômants
Appliquer la liberté vaccinale comme dans les autres pays européens
Instaurer la liberté thérapeutique
Supprimer les pouvoirs juridiques du Conseil de l'Ordre
Organiser une déclaration par les malades eux-mêmes des effets indésirables de leur médication
Développer une pharmacovigilance plus efficace en temps réel
Rechercher puis interdire l'utilisation de tous produits nocifs pour la santé
Supprimer l'irradiation des aliments

La santé humaine requiert la santé animale

Expliquer les bénéfices financiers, environnementaux, moraux et sanitaires de la réduction de la consommation de viande
Supprimer les élevages industriels au bénéfice des petits élevages respectueux des besoins des animaux
Interdire le commerce de la fourrure, la corrida, le gavage des oies, l'abattage d'animaux sans étourdissement...
Instituer une police et un service judiciaire spécialisés pour la Cause animale
Autoriser "L'objection de consience" pour tout acte faisant souffrir l'animal (étudiant, travailleur...)
Inclure davantage les normes de bien-être animal dans le Label Rouge et les labels régionaux
Appliquer immédiatement les méthodes remplaçant l'expérimentation animale

Ecologie environnementale

Mettre en place le principe pollueur-réparateur
Instituer un service spécial au Ministère de l'agriculture pour la sauvegarde de l'eau
Interdire de rejeter des eaux usées dans les rivières, fleuves, lacs, mers et océans sans avoir été traitées par procédé de filtration biologique
Supprimer la licence aux armateurs qui dégazent en mer et qui y rejettent les déchets
Mettre en place un plan Emploi pour l'installation paysanne, articulé notemment sur des processus d'apprentissage (initial ou continu) de recherche et d'accompagnement pour promouvoir les projets de petite taille et les techniques de culture agro-écologique, pour répondre entre autres aux besoins de la restauration collective
Elaborer un étiquettage mettant en évidence l'empreinte sociale et écologique de chaque produit vendu, par une couleur (verte, orange ou rouge)
Instituer un mécanisme de lissage des revenus des agriculteurs car ils subissent trop de hauts et de bas
Instaurer l'alimentation bio de proximité sur tous les points de restauration publique ainsi qu'une option végétarienne
Convertir toutes les terres en bio dans un délai de 15 ans
Interdire les OGM et les nanotechnologies, pas de moratoire
Multiplier les jardins partagés et promouvoir la permaculture comme la biodynamie
Développer une politique foncière ambitieuse pour protéger et développer la production alimentaire, en priorité en périphérie urbaine
Recenser les terrains abandonnés pour en permettre la culture par des personnes volontaires qui paieront un loyer
Développer des groupements fonciers dans lesquels quiconque peut acheter des parts de terrains obligatoirement loués à de jeunes agriculteurs
Revitaliser le milieu rural en encourageant le retour du travail à la terre et le développement des éco-villages
Développer et valoriser la biodiversité agricole et sauvage dans les fermes, favoriser les échanges de savoir-faire et de semences reproductibles entre paysans et jardiniers, prévenir la bio-piraterie et la concurrence économique déloyale
Encourager ceux qui le souhaitent à produire et distribuer une alimentation saine, accessible à tous, et par conséquent à avoir accès aux ressources
Libéraliser la diffusion des semences naturelles et biologiques
Diversifier la production, la vente directe, les marchés bio et favoriser l'autoproduction alimentaire
Susciter des zones géographiques "blanches" débarrassées du brouillard électromagnétique issu de nos technologies
Permettre aux citoyens d'utiliser un moyen de transport collectif compatible avec leur santé et leur lieu de résidence
Légiférer pour que 100% de la production soit 100% recyclable
Taxer les produits emballés pour inciter les consommateurs et fournisseurs
Développer la consigne chaque fois que cela est possible (bouteilles, piles, portables...)
Créer un label européen pour le commerce équitable
Agir pour instituer un organisme mondial de sauvegarde de la biodiversité
Sortir progressivement du nucléaire et des énergies fossiles par une politique énergétique : diversité, efficacité, économie de proximité, ruralité et sobriété
Abandonner le projet des nouveaux réacteurs nucléaires
Adopter un seuil règlementaire de performances énergétiques de tout appareil électrique
Interdire les panneaux de publicité éclairés
Sortir de la chimie par une législation adéquate et la prise de conscience active des consommateurs
Supprimer de la vente les laines de verre et laines de roche
Interdire tout affichage et dépliant publicitaire

Ecologie éducative

Mettre en place un débat national public de six mois sur l'Education Nationale pour examiner la formation et le recrutement des enseignants, les programmes (éducation à la santé, à la parentalité...), les horaires, l'âge de la scolarisation obligatoire...
Intégrer à l'instruction obligatoire une éducation au jardinage et à la cuisine afin de nous rendre moins dépendants des produits transformés de l'agro-industrie
Faire choisir par le jeune l'activité sportive et/ou artistique scolaire
Mettre l'Esperanto en option linguistique au Bac
Offrir une année de formation professionnelle ou générale à toute personne sortie de l'enseignement sans le Bac
Encourage l'école inclusive, permettant la scolarisation de tous, avec des effectifs réduits par classe et un accompagnement scolaire personnalisé
Multiplier les écoles de la deuxième chance
Service civique obligatoire de six mois entre 15 et 25 ans
Lancer les Etats Généraux de la Jeunesse

lundi 17 octobre 2011

ma façon de faire de la politique

ce WE j'étais à Montpellier voir mon fils et nous nous sommes rendus sur la place xxx? pour soutenir les indignés (je le suis, profondément, par ce qui se passe sur le plan politique, économique, social, médical, éducatif, judiciaire...), mais j'essaie d'être une indignée heureuse de vivre et décroissante :
le spectacle était celui-ci :
un petit rassemblement d'une 50taine de personnes, un micro qui circulait, était pris par des personnes certes motivées mais ne "présentaient" pas (l'une fumait pendant son discours, d'autres : habits "chat", chapeau de clown, mini-jupe et puis on ne comprenait rien au discours).
Des réflexions lancées par ci par là par quelque personne... et flop.
Les habits, fumer, boire etc.... est de la liberté de chacun. Certainement.
Je ne me permettrai pas d'émettre un jugement.
Je voudrai simplement souligner que le tableau ressemblait plutôt à un spectacle divertissant où des curieux s'arrêtent un instant en souriant ou en secouant la tête, d'autres s'en désintéressent complètement.

Non loin de là une animation de vélos ellyptiques avec force musique entrainante, des looks sportifs, une sono efficace... un attroupement beaucoup important...

Puis, en arrière plan une passerelle qui relie la place à un énorme centre commercial ; cette passerelle étaient noire de monde, les gens défilaient, des paquets à la main un flux impressionnant, discontinu, ...

je comprends que les gens aient besoin d'évasion et peuvent choisir de consommer pour oublier, pour se faire plaisir (cela m'arrive aussi... et j'en suis consciente, je ne culpabilise pas, j'essaie seulement de me poser des questions) ou simplement de se nourrir, se vêtir, il ne s'agit pas de cela.


La triste réalité qui m'est apparue est que ce groupe ne paraissait pas "sérieux", les gens passaient et regardaient comme s'il s'agissait d'un spectacle. Alors que le message des indignés est l'expression d'un mal-être qui se propage dans le monde entier, un ras-le-bol de masse devant le partage injuste des ressources.
.
Comment peut-on l'ignorer ? se faire entendre ?

Non loin de cet endroit était posté un groupe de 3 personnes, aucun badaud, curieux autour.... ils militaient pour le refus du gaz de schiste, autre problème crucial qui touche le monde, donc nous....

Que faire ? ce qui nous incombe à notre petit niveau, oui.

Mais cela suffit-il ?
le rapport de force est trop déséquilibré :
- entre les gens au pouvoir qui ont entre les mains l'arme suprême qui régit maintenant tous les domaines cités plus haut, justice, médical, enseignement, économie etc...

- et d'autres, de plus en plus nombreux, (oui....) mais qui n'arrivent pas à se faire entendre parce qu'ils n'ont (et surtout de ne veulent pas !) tout simplement pas les mêmes armes (argent, pouvoir...).

Comment se faire entendre ?

en consommant autrement.... mais cela est plus facile à dire par quelqu'un qui a une certaine liberté de choisir ; ce qui est bien moins facile pour une personne qui a toujours vécu dans le besoin....

les médias de masse qui abreuvent un peuple qui tremble de peur de perdre encore le peu qui lui reste (et je comprends, il faut se nourrir, se loger, on est responsable d'une famille, on a des projets.. certains doivent se soigner, rembourser des dettes.....)

Je vois aussi que les personnes intègres qui veulent porter des valeurs de respect, donc toucher à la richesse et aux privilèges des gens aujourd'hui dans les hautes sphères et qui n'ont pas intérêt à ce que ce déséquilibre cesse
ils n'ont tout simplement pas conscience que la souffrance d'un humain, aussi "petit" soit-il, rejaillit sur l'ensemble des hommes et des femmes.....

la conscience peut se museler mais pas disparaître.

Alors la question de base est : comment faire prendre conscience de ce lien qui, quand il est reconnu, conduit tout naturellement au partage de notre "trop",
si toutefois la peur du manque n'est pas plus forte (ce qui est le cas dans une société où ne pas avoir d'argent pour assurer l'avenir est angoissant)

J'en viens à une autre questionnement : l'argent est devenu un pouvoir, c'est évident.
Il faut dont remettre l'argent à sa juste valeur , c'est à dire une simple monnaie d'échange permettant de vivre dignement au quotidien
car qui est absolument certain d'être encore de ce monde demain ?
mais voilà, notre environnement urbain, publicitaire, nous cache notre condition d'humain en sursis. Il est très facile de l'oublier aujourd'hui.

Je pense à la condition des tibétains qui manifestent passivement depuis plus d'un demi-siècle... les entend-on? les respecte-t'on ?

je pose des questions, je n'attends pas de réponse.
Je v ois bien que je "preche" à des convertis.... dans le vide....
Je parle de vous à mon entourage, à ma famille, aux amis de mes enfants.
Je m'oblige à penser à la phrase :
"il ne faut pas oublier qu'un petit groupe de personnes peut changer la face du monde et cela s'est toujours fait ainsi"... citation
"au possible nous sommes tenus" Martin HIRSCH et Albert SCHWEITZER : celui qui peut, doit".... mes racines alsaciennes parlent.
Les écrits d'Albert SCHWEITZER sont un enseignement.

Le Pacte Civique est a-politique. C'est un engagement libre et conscient.
Edithe

ps j'ai parlé de vous au Maire de XXX : M. XXX ; il m'a parlé de l'histoire avec M. WAECHTER que je ne connais pas exactement... il m'a dit qu'il ne pensait pas qu'une personne comme M. GOVERNATORI pouvait être un porte-parole du peuple s'il n'est pas connu..... je lui ai répondu que je n'avais pas l'impression que nos politiciens actuels, connus, soient à l'écoute des citoyens de base.....
il a moyennement apprécié.... mais peut-être que mes mots feront leur chemin si vraiment il a une conscience humaniste.
Sinon, j'aurai porté un coup d'épée dans l'eau.

Ceci pour dire que c'est un cercle vicieux :
il faut être connu, donc rentrer dans un système..... pour accéder au pouvoir de changer la situation....
comment faire ?

jeudi 13 octobre 2011

que puis-je faire ?

Nous avons construit un monde dans lequel ceux qui ont de l'argent, donc du pouvoir, peuvent oppresser même ceux qui arrivent à ne pas être soumis, tristes, violents, dépressifs... par un énorme travail sur soi
Je pense au combat pacifique que mènent les Tibétains depuis plus de 50 ans.
Il dure....
Non pas que je veuille prendre les armes, NON
mais il faut changer nos institutions. notre politique, nos valeurs qui nous guident (mais le "nous" c'est chacun de nous, ok.... pourtant l'ensemble est aussi une entité avec son pouvoir puisqu'elle nous entraîne malgré nous)
Evidemment, plus il y a de gens qui se réveillent, plus notre système ploiera et peu à peu le monde changera.
bien sûr.
Mais faut-il pour autant rester dans sa sphère (comme il m'est naturel de le faire...) et travailler à "supporter" et transmettre par l'exemple.
oui.
cela suffit-il ?
en tout cas je continue
à ne pas utiliser mon énergie à me désoler mais plutôt à faire ce que je peux. Même "peu" mais ceci est un jugement de valeur et je me ressaisis en me disant que je ne suis pas à même de juger.

mardi 11 octobre 2011

histoire tristement quotidienne

Ce midi j'étais à vélo à l'hôpital de H pour voir une amie, D ; nous faisions du MHZ mei hua Zhuang ensemble, un art martial. Je ne l'ai plus vue depuis près de 10 ans. Elle a un cancer. Elle était en répit depuis 4 mois. Elle ma dit qu'elle a eu une convocation des instances administratives et médicales pour vérifier si elle était encore éligible aux allocations (car elle ne peut plus travailler depuis 4 ans...)
cette démarche l'a tellement stressée qu'elle a fait un malaise, une chute... elle ne s'en souvient plus.
Son fils que j'ai appelé hier soir m'a dit qu'elle avait des métastases au cerveau.
Hier elle était encore aux Urgences au Nouvel Hopital Civil, tout près de chez moi.... j'y suis allée vers 17 h.
En arrivant à l'accueil je vois une personne qu'on glisse dans l'ambulance et j'ai vu son regard, j'ai cru reconnaître Danièle. Je me suis dirigée vers les ambulanciers et ai demandé si c'est Mme D ; ils m'ont répondu "non, non". Je suis rentrée à l'accueil et ai demandé le numéro de sa chambre.............. la secrétaire m'a dit qu'elle vient d'être transférée il y a quelques minutes...............c'était donc elle !
j'étais fâchée contre ces Messieurs.... est-ce ainsi qu'on met en oeuvre le secret professionnel ??????
Bref, je l'ai vue aujourd'hui. On ne lui dit rien... elle ne sait pas ce qui va se passer.....
la dame à côté qui souffre d'une maladie orpheline, "Little...." a l'habitude. Elle a appris la patience, dit-elle. Les repas l'écoeurent. Ces barquettes qui fument quand on les ouvre.... l'odeur qui s'en échappe..... les nouilles sont cuites 2 jours avant puis réchauffées.... il n'y a que le petit déjeuner qui est comme à la maison : du beurre, de la confiture, du pain.

Tu vois, il ne faudrait pas grand chose pour rendre au moins les repas un peu plus humains..... comment les gens malades peuvent-ils guérir avec cette nourriture "morte" mais qui respecte toute les normes !....
c'est comme l'eau de la ville..... en règle ! mais elle m'aurait tuée à petit feu....

vendredi 7 octobre 2011

lettre à un ami

quim'a transmis un de ces papiers qui tournent sur internet et qui attisent la haine envers ceux qui sont à la CMU pour se soigner.

pierre paul jacques, tu connais mon point de vue.
Chacun doit avoir le droit de se faire soigner quand il est malade.
Je pense que toi et moi nous avons 8 euros pour contribuer à la politique des "soins accessibles à tous"..... bien que je n'y crois pas du tout ! je les paie quand même, de bon coeur. s'ils servent à ce pourquoi cette taxe a été instaurée : oui, pour la CMU
non pour encore gonfler le porte monnaie des actionnaires par l'intermédiaire de gens qui ont trop d'argent pour le dépenser pour juste vivre.... ceux qui amassent l'argent pour en avoir encore plus.
Même si je ne suis pas bien remboursée.... il me reste 500 euros à payer sur une couronne.... cette année je n'en fais pas poser, j'attends des jours meilleurs, s'ils viennent.....
si tu veux bien voir sur ce site, un texte sur la "richesse". Il en dit long, ce n'est pas moi qui l'ai écrit....
par contre j'ai laissé un commentaire en-dessous. Peut-être es-tu curieux.

http://www.politis.fr/De-la-richesse,15424.html

Arrêtons de nous diviser pour que d'autres puissent mieux régner encore.....
chacun, même ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas travailler (juger est difficile, j'essaie de le faire de moins en moins) veut vivre dignement, avoir à manger, pouvoir nourrir sa famille, avoir un toit... être apprécié.... avoir une chance d'apprendre.....
qui suis-je, moi, à avoir eu cette chance ?
je ne suis ni meilleure, ni pire.... mais peut-être consciente des liens qui nous unissent, tous.... que nous le voulions ou non.

Pierre Paul Jacques, tu t'exposes à mes écrits si tu me transmets ce genre de raccourcis qui attisent les haines, les jalousies. Le monde n'a vraiment pas besoin de cela.

Ce n'est pas une leçon, c'est une requête à un ami

comment je filtre l'eau

avec une cuillerée à café de mélange charbon (poudre) et argile verte dans 1 litre d'eau, je secoue, laisse décanter généralement pendant la nuit ou plus longtemps puis je verse l'eau, délicatement pour ne pas mélanger, jusqu'à l'apparition de la "langue de charbon" ; je jette le dépôt, à peu près 2 cm du fond.
Cette façon de faire ne revient pas cher (une dizaine d'euros pour une boîte de charbon achetée en magasin diététique et 3 ou 4 euros l'argile verte. L'ensemble peut durer une année.

Un acte politique à la portée de tous

est de consommer autrement,
petit à petit se rendre conscient.
C'est un chemin, je choisis de m'y engager.
Comment, à quel rythme ? ce sont des questions personnelles.
Ne pas juger l'attitude du voisin.
Juste faire à son petit niveau.
La conscience n'est pas moralisatrice
Plutôt un guide, infaillible.
Il suffit de l'écouter,
les réponses sont là.

lundi 3 octobre 2011

nos choix, les reconnaître, les assumer

ne pense pas que j'ai plus de "chances" que toi.... chacun fait ses choix d'après ses critères et possibilités. Tu n'en as pas "moins" que moi ; elles sont simplement différentes.
Je pense qu'il est important d'en être conscient, c'est pourquoi je me permets de le dire.
je ne veux pas t'énumérer tes "avantages", ni mes "inconvénients" car dans ce domaine la balance n'est pas possible.
Vivre sa vie. Les périodes difficiles .... je connais. Tu sais comment j'essaie de les prendre.
Travailler dans une structure comporte des avantages non négligeables.
Etre indépendant aussi. Et des inconvénients, des risques....
je donne peut-être l'air d'etre quelqu'un qui a le choix.... oui, c'est vrai.
Mais c'est le cas de tout le monde à un moment donné de sa vie ; après il faut assumer,
moi aussi.

la richesse

A la question posée par Bernard LANGLOIS : "A partir de quel revenu est-on riche et puissant ?" je répondrai par une autre interrogation :

A partir de quel niveau de dénuement matériel devient-on riche, disponible à la vie et libre ?
ou encore :
comment mesurer la capacité à utiliser l’argent "en trop" pour autre chose que se goinfrer, que ce soit de "culture", de voyages ou mets exotiques", d’apparats vestimentaires.... ou s’assurer un avenir dont nul n’est certain, à se construire une bulle de protection contre les microbes, les laisser-pour-compte dont la vue, même l’odeur, dérangent ?
quelqu’un, me semble-t’il pourrait amener ce débat au niveau national, je l’ai rencontré il y a quelques jours : M. Jeam-Marc GOVERNATORI.
Donnons-lui les 500 signatures requises.
Je m’arrête. Il est urgent de disséminer ces idées et embryons de conscience bien au-delà des sphères clos des lecteurs dont l’esprit est déjà plus ou moins ouvert..
Je n’ai pas les moyens de le faire.
Quel est le titre du livre ? .... que j’engrange..... mais j’ai peur d’étouffer sous les "bonnes idées".... heureusement que les petits gestes de tous les jours m’assurent l’oxygène nécessaire pour mener le combat à mon petit niveau. Je continue.... d’ailleurs dans le même ordre d’idée : pourquoi ne pas honorer le dernier d’un concours ? il lui a fallu beaucoup de courage pour participer - et ces hommes et femmes qui oeuvrent dans l’ombre avec peu de moyens : ce sont eux mes héros, mes "idoles" si je devais en avoir....
Nos échelles de valeur sont à reconsidérer, rien que cela.
Il n’est pas étonnant que ceux qui sont perchés tout en haut s’agrippent et pèsent, pour empêcher que ceux de la base les fassent tomber.
Prenons simplement conscience que c’est la fondation qui maintient l’édifice. Nous tous....

écrit après une conférence à HYGIANE

Le "Groupe" : je reste en-dehors, pourtant je sens bien qu'à plusieurs on travaille différemment, on a aussi plus de poids.... mais je ne cherche pas à en avoir...
la conscience, quand elle émerge, fait le travail naturellement... pourtant si les gens conscients et respectueux (oh que je n'aime pas les étiquettes..... mais bon, on comprend) restent statiques, dans leur coin, silencieux, passifs.... ils seraient vite soumis à la meute dominante qui parle haut et fort, pousse, asservit, se sert en premier....
Dans ce genre de Salon, qui trouve-t'on ? des gens déjà en partie ouverts à cet esprit, en chemin... ou alors à la recherche du produit miracle qui leur servira de béquille.
Les béquilles ? je m'en sers aussi, même les HE ou les teintures-mère en sont, il faut en être conscient, c'est d'ailleurs cette conscience qui fait qu'ils sont efficaces car en même temps un travail sur soi est nécessaire, se remettre en question... si on ne le fait pas en parallèle, on risque fort d'être déçu. Voilà pourquoi nos instances "sachantes" genre Haute Autorités machin ARS.... décrètent que l'homéopathie, la phyto, le purin d'ortie, la radiesthésie etc... sont sujet à caution. Bien sûr si on ne fait que le consommer !

Ben oui, si les gens devenaient moins dépendants et conscients, ce serait la catastrophe pour l'industrie pharmaceutique et tout et tout...... vous vous rendez compte ? si les gens commençaient à faire la sieste au lieu d'acheter des anti-dépresseurs ????? où irait-on... enfin je gage que certains trouveraient le moyen de monnayer l'utilisation des salles de repos.... ou du coin de verdure.

Tout cela pour vous dire que filtrer l'eau avec du charbon et de l'argile, ça marche, c'est à la portée de tout le monde ; au risque de décevoir, je ne fais pas la publicité des appareils genre osmoseur etc... car à quoi sert le progrès s'il ne peut être partagé par tous (enfin tous ceux qui le veulent)... 'mais je ne suis pas "contre", évidemment ! qui suis-je pour décider pour les autres= ,
.... et là aussi je mets un bémol pour ne pas paraître "au-dessus de tout".... je ne le suis pas du tout et ne veux pas l'être ! j'ai conscience d'avoir plein et trop de choses alors que d'autres n'ont rien. Nous avons tous nos incohérences mais cela ne doit pas empêcher de se mettre en chemin et surtout de s'assumer.
ASSUMER est un problème à tous niveaux, que ce soit personnel, politique, écologique etc....
l'ECOLOGIE ne doit pas être un "plus" mais un art de vivre dans le respect et la conscience du lien avec l'autre "soi-même" qui paraît différent mais qui est tellement semblable, qui a, lui aussi, besoin de manger, d'avoir un toit, de nourrir sa famille, d'être reconnu, mais aussi nourri à d'autres niveaux comme vous l'avez bien démontré lors de la conférence ce jour.

Je profite d'écrire.... je m'en donne à coeur joie.... ce n'est pas tous les jours que j'ai l'occasion de m'exprimer devant quelqu'un qui aura peut-être en main les rennes d'un pays.

autre chose importante et qui a rapport avec l'argent, son sens : nous pourrions imaginer qu'il soit une compensation (ce qui l'est déjà mais très mal utilisé et compris) et non plus un pouvoir une nécessité pour assouvir les besoins de base.
Je m'explique : celui qui voit, entend, sent, parle, marche, celui qui a eu la chance de faire des études, d'avoir grandi dans une famille respectueuse... est tellement riche, donc il n'a besoin que d'un salaire lui permettant de manger, d'avoir un toit etc.... enfin ce que le monde monnaye encore pour l'instant.
par contre, celui à qui il manque une jambe, il ne peut plus courir. L'autre qui n'a plus le plaisir d'admirer un beau paysage, ou d'embrasser son enfant, celui qui ne peut plus écouter de musique etc.... ne faudrait-il pas lui octroyer une richesse de substitution , que ceux qui peuvent travailler (dans de bonnes conditions ce qui n'est pas le cas actuellement) le feraient avec plaisir.
La phrase : "l'homme couché oblige l'homme debout" prend son sens.

Je me sens plus à l'aise à l'écrit, seule (ça m'a coûté de l'énergie de parler dans le micro.... non pas de parler, mais de laisser mon égo prendre le dessus ! oui, c'est bien cela, paraître mieux que ce que je pense être.... c'est "nul" j'en suis terriblement consciente mais il me reste encore un énorme travail à faire sur le plan de l'émotion et d'un manque d'humilité bien caché !!!... mais j'aime être avec les gens, j'aime les gens, simplement je fuis quand je ne me sens pas libre et cela m'arrive ; parfois je suis obligée de faire semblant, de composer ; si je n'arrive pas à "transcender", c'est à dire à m'employer à travailler sur moi au lieu de vouloir changer l'autre parce que je me sens trop affectée, je tombe malade.

J'alimente de temps en temps mon blog.... sans prétention aucune sauf le partage. Car si je ne peux partager, je risque d'étouffer. Il m'arrive de le sentir physiquement, c'est d'ailleurs pour cette raison que je ne lis presque plus les magazines comme "Science et Conscience" car le fossé avec ces écrits et la réalité m'apparaît béant et je souffre... donc je préfère le "goutte-à-goutte, distillé de façon douce.... c'est une image.

En tous cas je souhaite que la conscience émerge. Mais chacun ne peut agir que dans sa petite sphère, ce qui est déjà énorme.
partager est essentiel.

en rire.... oui, mais après ?

A propos d'une blague sur l'affaire DSK, lue dans POLITIS, la voici :
DSK va être engagé comme vigile au FMI.
Il devra monter LAGARDE !
rien ne m'a fait rire..... jusqu'à cette phrase ! quand même.... mais d'habitude je ris bien mieux de choses simples
j'en ai tellement assez de cette histoire qu'on nous sert pour oublier les problèmes de fond qui touchent chacun de nous.
l'an passé nous avions droit à BETTEMCOURT....
informer, JUSTE INFORMER, est-ce possible ? comment faire ? je n'ai pas de solution.... nous baignons dans un monde où celui qui veut être écouté doit parler plus fort que l'autre,
pire : pour se donner plus de poids, pour persuader le plus grand nombre il doit passer par la case "dénigrement".
La "com intermédiaire" est le pseudo-humour, mélange d'ironie, d'acrobaties intellectuelles, de jeux de mots.... à petite dose, oui.. ce n'est qu'un exutoire... mais au fond cela m'a toujours fait souffrir... parce qu'ion essaie de construire sur le tas de fumier dont on se moque. Il faudrait peut-être reconnaître en lui un terreau ?
Eh oui.... je sais que je ne change pas le monde sauf à travers moi.
merci pour ces lectures.