mardi 30 octobre 2012

les injonctions contraires à l'adresse de nos enfants

Une loi de 2007 essaie de limiter les effets néfastes du "trop de sucre, trop de graisses", ce qui fait que sur les paquets de friandises ou sur les bouteilles de boissons sucrées, on lit en même temps :

Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé
 
tout en attisant l'envie d'en manger....
     puis la pizza a été classée dans la rubrique "légumes" dans les cantines....

    pour répondre au conseil :

    - Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour

    et au cinéma on fait de la pub pour les pop-corn et les barres chocolatées etc.... vendu sur place... en faisant apparaître la phrase :

    - Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas


    Incohérences, injonctions contraires, attiser les envies, puis donner un sentiment de culpabilité....

    Comment nos enfants pourront-ils trouver leur équilibre ? faire la part des choses ? ne pas se sentir continuellement frustrés ?

    "consommer mieux...

    ça se décide !"...... nous apprend certain matraquage publicitaire.

    et si nous décidions de faire encore mieux en n'obéissant plus à ces injonctions sur fond de consommation effrénée ?

    Pour cela il nous faut être de plus en plus conscient des messages balancés, comme de rien, à longueur de journée d'écran, d'affiches, de magazines, de journaux parfois même gratuits....

    Parlons à nos enfants, eux qui feront le monde de demain.

    Les industriels ne produisent que sur demande.

    Mais la demande est influencée.

    lundi 29 octobre 2012

    Comment ça..... "peut" contenir des....

    Ingrédients : sucre, beurre de cacao, émulsifiant : lécithine de soja sans ogm, vanille.
    Peut contenir des traces de fruits à coques, oeufs, céréales, lait, soja et sésame. 


    ne le sait-on pas de façon sûre ?

    dimanche 28 octobre 2012

    TRANSPORTS PUBLICS GRATUITS et +++

     Arrêtons de penser que la gratuité est utopique... non, si l'on décloisonne les sphères d'intérêts... chacun y trouverait son compte. Surtout l'humain, tous les humains, ses besoins de base.... pour tous...

      expérience à élargir à tout ce qui "fait du bien", lie les hommes, nourrit le corps et l'esprit... la culture, les piscines, les vélos....

    aujourd'hui on paie cher, très cher les conséquences en terme de maladies, de pollution, de mal-être....

    lu dans Politis ce jour...

    Libres et heureux voyageurs 

    Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer les transports publics payants ? L’école ne l’est pas, les rues non plus, et pourtant elles coûtent. Alors pourquoi pas, dans la même logique, concevoir des bus et des métros gratuits ? C’est l’expérience que réalise la communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Étoile (103 000 habitants, 12 communes) depuis mai 2009. 
    Premier constat : c’est une réussite sur tous les plans – social, économique, écologique et humain. La preuve en quelques chiffres : la fréquentation sur les 11 lignes de bus est en hausse de 150 % (en payant, si hausse il y a, elle est au mieux de 2 % annuels), 10 % de trafic automobile en moins (soit -5% de gaz à effet de serre). L’arsenal – humains et machineries – de contrôle ne coûte plus rien, et il n’y a eu aucune augmentation d’impôts. C’est le « versement transport » des entreprises – un dispositif légal à disposition des collectivités – qui finance le développement présent et futur des réseaux.
    Résultat net : le coût transport/habitant est divisé mécaniquement par deux (du fait de l’augmentation de trafic), et le gain en pouvoir d’achat pour les habitants va jusqu’à 60 euros/mois. Les conducteurs sont désormais des employés heureux de faire leur boulot. Idem pour ceux assignés au nettoyage et au « détagage ». Les villages les plus éloignées des centres-villes sont désenclavés grâce aux navettes fréquentes. Et la jeunesse – désargentée et souvent ghettoisée – se précipite dans les bus pour sortir et se réapproprier sa ville. Tout cela sans coercition et sans caméras de surveillance. D’autres effets positifs sont visibles et constatables par tous : les dégradations sont rares, les agressions aussi, et les « incivilités » cèdent la place à la convivialité. Finis les regards mauvais, les tensions entre passagers payants et fraudeurs, la crainte du contrôleur. Tous sont égaux, même ceux qui n’ont pas un fifrelin en poche.

    jeudi 25 octobre 2012

    Le quotidien de Ramsès, poli et propre.....

    après avoir dit bonjour,
     il s'en va prendre sa douche à l'économie sous le robinet qui goutte
    puis le voilà à son poste d'observation, sa principale activité.
    de temps en temps, il prend sa position de yoga
    respire un bon coup de chlorophylle
    m'aide à nettoyer la salade, hume les odeurs du dehors,
    se rend utile comme dératiseur d'une efficacité redoutable, et gratuitement ! à une condition, c'est que je partage....
    avec lui ma souris à moi... bon elle n'a pas la même odeur.... et depuis que je lui ai parlé de l'effet bio sur la santé...

    il dort de temps en temps dans ce carton..  il sait donc aussi lire....
    et apprécier la beauté de son environnement
    un petit tour sur la passerelle et le coin de "jardin partagé"... moins intéressant depuis que la copropriété a voté le filet à pigeons !
    un autre poste d'observation, plus intellectuel.....
    Troisième activité : la sauvegarde des données informatiques !
    et pour finir : la sieste à deux.








    l'alimentation, la "mode", les allergies

    lu dans un journal :

    Les produits "sans" – sans gluten et sans lactose notamment – ne sont plus l'apanage des magasins bio, les distributeurs – et plus timidement – les industriels ont saisi récemment le créneau pour répondre aux besoins des allergiques et à une mode 

    ... le but premier des industriels  est de gagner de l'argent.

    c'est donc à nous, consommateurs, d'imposer nos choix.

    je me pose des questions :

    - produits sans gluten mais avec colorants, ogm, aspartam et autres rajouts qui feront l'objet d'une contre-publicité demain ?

    - qu'en est-il des produits bio avec aspartam ? à réchauffer au micro-ondes ?

    - des produits bio qu'on fait venir de très loin ?

    etc etc...

    mardi 23 octobre 2012

    Ramsès et moi

    nous partageons le lait végétal.....

    et les souris!


    il préfère la noire....
    moi la rouge (cela n'étonnera personne !)

    samedi 20 octobre 2012

    utopie.... ou nécessité

    lente évolution
    .. peut-être devrions-nous cesser de voir l'argent comme seul Etalon dans l'évaluation de la valeur des choses, des services

    .....devrions-nous arrêter de vouloir être "payé" pour les heures travaillées... qui sont nombreuses pour ceux qui ont encore un travail ; qui devraient être partagées mais le système ne le permet plus....

    et tout doucement se dire que :

    j'ai un toit, à manger, je peux payer mes factures de chauffage, mes impôts, je peux encore me déplacer, aller au théâtre de temps en temps, m'acheter un habit qui me fait envie...

    alors mes heures "sup", peut-être que c'est le prix à payer dans la société bringuebalante actuelle, pour nourrir le serpent monétaire qui m'a toujours fasciné dans les cours d'économie de ma jeunesse...

    ce serpent à l'agonie,

    et qu'on ne cesse de nourrir désespérément...

    ceux qui travaillent dans le social, dans le médical, dans les services à la personne, dans l'éducation ramassent les pots cassés de notre système qui exclut,

    ceux qui travaillent dans la finance, dans la sphère de la consommation n'ont d'autre choix que de nourrir ce serpent vorace,

    les assurances, les sociétés d'alarme cultivent la peur de perdre, la peur de l'autre...


    Chacun de nous a des raisons pour exercer son métier, enfin ceux qui ont un travail ! il faut gagner de l'argent pour vivre, même survivre.

    Simplement arrêter de vouloir en gagner pour thésauriser, amasser, se rassurer... tout ce qui n'est pas partagé est vain....

    ... j'entends dire "arrête, tu rêves !"

    Aujourd'hui, je ne suis plus sûr que ce soit simplement une utopie..... mais plutôt une nécessité.

    quel salaire ?

    le salaire n'est pas seulement visible sur le compte en banque.

    un sourire, 
    un combat gagné, 
    un aboutissement dans une démarche, 
    une avancée sociale (une vraie), 
    une reconnaissance, 
    le soulagement d'une souffrance, 
    quelques mots échangés, 
    un regard...

     
     certains savent qu'on peut aussi se nourrir de cela.

    pour faire suite au précédent....

    penser aux "européens" me rappelle les pasteurs et curés qui disent :

    "prions pour tous les chrétiens"

    et moi j'ai envie de dire "et les autres ?"

    un jour, je l'ai dit à un pasteur mais il n'a pas réagi....

    On n'entend que ce qu'on est prêt à entendre.
     Jordanie, Asie

    lu dans TERRA ECO (la faim)

    « Peut-on accepter que des Européens ne mangent pas à leur faim ? »

    ni les européens.... ni personne !

    vendredi 19 octobre 2012

    Débat sur la fin de vie....

    après avoir vu le film "Amour".

    j'ai écouté ; je n'ai pas parlé. J'ai rarement envie de m'exprimer dans l'arène des joutes d'opinion.

    Ce que j'ai entendu suscite deux réflexions :

    - Pourquoi opposer "solidarité de la société" et "liberté de choix"
    la solidarité d'une société pourrait un jour permettre cette liberté de choix.

    - et si ça se passe mal dans les maisons de retraite (par exemple) on sait bien que la rentabilité est partout aujourd'hui....
    posons-nous la question : que puis-je faire, moi, à mon petit niveau, pour améliorer la situation ?
    ... d'un sourire,  d'une main tendue, d'une aide ponctuelle pendant un repas, d'une course qu'on peut proposer de faire à la voisine pour qu'elle puisse se rendre au chevet de son enfant malade, d'un véhicule qu'on prête, d'une écoute sur le palier pour soulager le chagrin... jusqu'à un engagement de bénévole régulier,
    Il existe une palette infinie de petites choses qu'on peut décider consciemment de faire.

    Ce sont nos petits gestes de chacun de nous qui donnent la couleur au monde.
    En être conscient est une bonne antidote à la dépression quand on se sent impuissant.
    Personnes Agées, femme, Fauteuil roulant, marche - csp9091999

    mercredi 17 octobre 2012

    cherchez le lien....

    ....Le commissaire européen chargé de la consommation et de la santé.... 

    un grand titre dans le Monde, aujourd'hui

    je m'arrête là

     

    lundi 15 octobre 2012

    une dose d'égoïsme pour mieux partager

    on dit souvent qu"il ne faut pas s'oublier"
    c'est vrai
    si on ne prend pas soin de soi on risque de ne pas pouvoir être présent à l'autre.

    Il y a donc deux manières d'être "égoïste" et ce n'est que dans la finalité que se remarque la différence.

    dimanche 14 octobre 2012

    une phrase d'Herman Hesse

    Mon expérience me dit que seules se laissent appeler et aiguiser
    les consciences qui sont déjà éveillées d'elles-mêmes.

    ... on ne change personne.... 

    Jlg1

    vendredi 12 octobre 2012

    sujet de BAC philo

    peut-on être heureux dans un monde injuste ?

    oui...... non..... peut-être..... mais..... si...... ? ? ?

    .....Toujours est-il qu'il faut l'être pour pour aller vers un monde plus juste !

    jeudi 11 octobre 2012

    L'oiseau

    j'aime l'oiseau.
    Pour le garder, l'avoir pour moi, il faudrait que je lui coupe les ailes.....
    ... mais alors il ne sera plus "oiseau"....
    et je finirai par ne plus l'aimer.
    En lui reprochant de ne plus voler !

    Ainsi dans certaines vies de couples.

    protéger ? aider ? offrir ? ... tout dépend

    protéger,
    faire un cadeau,
    rendre visite à l'improviste,
    proposer son aide,

    tout cela peut être entrepris en parfait méconnaissance de l'autre mais uniquement dans le but,

    d'asseoir son pouvoir,
    de se faire plaisir,
    écouter son envie,
    se rendre indispensable,
    se rassurer

    mais heureusement la plupart du temps,

    on protège vraiment la personne en prenant en compte son côté vulnérable et en ayant soin d'analyser l'effet et aussi de l'écouter, elle,

    on cherche à lui faire plaisir en choisissant le cadeau le plus près de ses goûts à elle, en acceptant de se tromper et de l'entendre,

    on arrive à l'improviste tout en laissant l'autre libre d'accueillir ou non, de ne pas s'en offusquer ou "regretter" le détour,

    on aide gratuitement, sans retour. Ressentir la joie, et la chance, de pouvoir faire "sa part".


    L'important est de faire face à ses "mobiles" et ne pas se vexer quand on ne génère pas le résultat escompté.

    Etre conscient de ce qu'on est, de ce qu'on attend, ne pas déguiser la main tendue en exigence évite bien des malentendus.

    L'apparence ne fait souvent aucune différence.









    mardi 9 octobre 2012

    Sanofi pourrait détrôner Total en Bourse

     ... et en arrière plan le déficit de la Sécurité sociale et les licenciements...
    J'hallucine, comme diraient les jeunes....
    me suis-je trompée de monde en naissant ?

    lundi 8 octobre 2012

    Que dire  quand une personne qui nous est chère, part.
    Quand elle est bien trop jeune pour partir de ce monde.
    quand elle quitte des parents, des enfants...
    personne ne peut ôter un chagrin comme par enchantement,
    il ne s'agit pas non plus de le nier.

     
    je ne peux donc que partager l'image d'une personne qui part de l'autre côté du rivage, ou de la montagne ; là où nos yeux d'humain ne peuvent pas la suivre, les mains ne peuvent plus la toucher....
    Quelque part.... ce quelque part existe.
     
    Même si nous ne pouvons le concevoir avec notre esprit limité, conditionné.
    Lui souhaiter bon voyage, ne pas la retenir.
    Même si on la pleure. Il faut pleurer.
    Le manque est là ; rien ne peut le combler.
    Mais la vie continue.
    Il me plaît de penser que les personnes disparues à nos yeux ne souhaitent pas que nous vivions malheureux.
    Quand je pense à eux, je ressens leur présence, leur sillage, j'entends parfois le ton de leur voix, un rire, je me souviens de l'éclat des yeux...
    ils n'ont pas complètement disparu
    Je leur souhaite bon voyage et à "bientôt" ou plutôt "bientard", quand j'aurai fini de vivre ce que j'ai à vivre dans ce monde.

    transmettre le savoir ou en profiter pour se rehausser

    Quand on ne "sait pas".... il y a tant de choses qu'on ne remarque même pas, des questions qu'on ne se posent pas, des réflexes absents,
    et quand on s'en rend compte.... on se sent tellement bête....
    et les choses semblent alors évidentes

    Il  y a 2 sortes de personnes :

    - celles qui en profitent après pour rabaisser les autres qui viennent péniblement derrière.... elles font parfois revivre ce qu'elles ont vécu elles-mêmes..... et se sentent par là plus "intelligentes"...

    - celles qui partagent les infos avec la compréhension qu'on peut ne pas savoir.... par manque de temps, de vigilance aussi, c'est vrai....

    mais qui sommes-nous à juger

    trop souvent j'entends "il devrait le savoir !" ou pire...

    jeudi 4 octobre 2012

    Le Petit Prince dans les dunes de Strasbourg

    Place d'Austerlitz il y a des "dunes" artificielles..
    je n'ai pas trouvé cela particulièrement joli, jusqu'à ce soir, en passant à vélo, une image saisissante :

    les dunes, les spots générant ombres et lumière, la pénombre autour et un enfant, noir aux cheveux bouclés, assis en tailleur au creux de l'une d'elle.
    J'aurais préféré qu'il lise un livre mais je crois qu'il pianotait sur un écran.... pas du tout préoccupé par le monde autour.

    Je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé au Petit Prince.


    lundi 1 octobre 2012

    l'intolérance et l'affirmation de soi

    autre subtile différence  : trouver le juste milieu,
    l'équilibre entre soi et les autres,
    ce qui ne veut pas dire "se sacrifier"
    mais donner consciemment, ce qu'on a choisi de donner
    et mettre des limites lorsqu'on sent que l'équilibre est rompu.

    l'autre peut être déçu, doit pouvoir s'exprimer mais n'a pas le droit de s'imposer.
    S'il le fait quand même, utilisera-t'il la force (de persuasion ?,  physique, de manipulation ?) et c'est à ce stade qu'il est important d'être autonome.

    L"affirmant" devra assumer sa position dans le respect.

    Les personnes vulnérables doivent être protégées.