jeudi 29 novembre 2012

quelqu'un a-t'il entendu cela ? tout est dit....

IL A DIT “Le pauvre, c’est celui qui a besoin de beaucoup”, José Mujica

En juin dernier, lors de la conférence sur le développement durable des Nations unies Rio + 20, le président de l’Uruguay a fait un discours qui a été repris des centaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux. Extraits.
“Nous ne pouvons pas continuer, indéfiniment, à être gouverné par les marchés ; nous devons gouverner les marchés. […]
Les anciens penseurs Epicure, Sénèque ou même les Aymaras disaient : ‘Celui qui est pauvre n’est pas celui qui possède peu, mais celui qui a besoin de beaucoup et qui désire toujours en avoir plus.’ […]
Je viens d’un petit pays très riche en ressources naturelles. Dans mon pays, il y a 3 millions d’habitants. Un peu plus de 3 millions. Mais il y a aussi 13 millions de vaches, les meilleures du monde. Près de 8 à 10 millions de moutons parmi les plus succulents. Mon pays exporte de la nourriture, des produits laitiers, de la viande. C’est une grande plaine où près de 80 % du territoire est exploitable. Mes compatriotes se sont battus pour obtenir la journée de travail de huit heures. Aujourd’hui, ils travaillent six heures. Mais celui qui travaille six heures doit cumuler deux boulots ; donc il travaille encore plus qu’avant. Pourquoi ? Parce qu’il accumule les crédits à rembourser : la moto, la voiture… toujours plus de crédits. Et, quand il a fini de payer, c’est un vieillard perclus de rhumatismes, comme moi, et la vie est passée. Je vous pose la question. Est-ce que c’est cela la vie ? Nous touchons ici au cœur du problème. Le développement ne doit pas être opposé au bonheur, il doit favoriser le bonheur des hommes, il doit favoriser l’amour, les relations humaines, permettre de s’occuper de ses enfants, d’avoir des amis, d’avoir le nécessaire. Parce que c’est précisément la chose la plus précieuse. Et, dans notre combat pour l’environnement, n’oublions pas que l’élément essentiel, c’est le bonheur des hommes. Merci.

mercredi 28 novembre 2012

GENESIS 1976


 
For the multitude who stands in the rain,
Heaven is where the sun shines...

Pour tous ceux qui se tiennent sous la pluie,
Le paradis est la où le soleil brille...
 

...la pluie fait partie de la vie.
Là où il n'y a que du soleil, rien ne survit.
.. le paradis n'est pas ce que l'on espère, ce que l'on attend.
il est en chacun de nous, au moment où nous respirons.
Le problème est que nous n'en sommes conscients
que le jour où nous l'avons perdu.
Au lieu de nous lamenter, apprécions l'instant qui,
lorsqu'il sera relégué dans le passé,
perd son habit de difficultés
pour ne garder que la couleur du bonheur
... passé !
Vivre dans le regret
ou dans l'espoir d'un lendemain enchanteur
empêche d'apprécier la magie de l'instant.
qu'il soit pluie ou soleil,
c'est la vie.

dimanche 25 novembre 2012

vivre avec moins de choses

Les Johnson: un couple, deux enfants et zéro déchet depuis trois ans

La famille Johnson - Thomas J. Story
La famille Johnson - @ Thomas J. Story
Béa Johnson et sa famille sont connus Outre Atlantique pour un défi qu’ils relèvent depuis trois ans : vivre sans générer de déchets.
Pourquoi ce choix ? Comment s’organise leur quotidien ? Alors que la semaine de réduction des déchets se termine aujourd'hui, j’ai voulu en savoir plus.

Une consommation vide de sens

Béa Johnson Zero Waste Home
Béa Johnson est française. Originaire d’Avignon, elle est arrivée aux Etats-Unis en tant que fille au pair. Elle y a rencontré son mari et n’est jamais repartie, adoptant alors le mode de vie américain : grosse maison, 4x4, chien, etc. Pendant sept ans, la jeune femme s’est bercée d’illusions dans le soi-disant bonheur offert par l’hyperconsommation : "au bout d’un moment j’ai ressenti un grand vide, un profond malaise et une immense insatisfaction, comme si une partie de moi mourrait" m’a-t-elle confié il y a plus d’un an.

Zero Waste HomeC’est alors qu’elle persuade son mari de déménager
, d’aller vivre à l’extérieur de cette immense agglomération qu'est San Francisco : ils choisissent Mill Valley, dans la banlieue nord, à côté de Sausalito. Tout est plus proche mais aussi plus cher, dans cette bourgade aisée, si bien que les Johnson mettent deux ans avant de trouver une demeure à leur goût. Deux ans pendant lesquels ils vivent en appartement, en laissant la majorité de leur mobilier dans un garde-meubles. Ils constatent alors à quel point le strict nécessaire leur suffit au quotidien. "L’expérience nous a plu, le reste s’est révélé superflu : on a tout vendu pour s’installer dans une maison deux fois plus petite qu’avant, on a donné tout ce dont nous n’avions plus l’usage, et nous avons entamé une nouvelle vie, avec peu de choses", se souvient-elle.
Avec le temps, Béa Johnson s’enrichit de ce dont elle s’allège. Son mari, Scott, ne ressent pas le changement de la même manière : pour lui, c’est surtout le temps retrouvé qui compte. "Le moins on a, le plus on passe du temps ensemble, à faire ce que l’on a envie de faire", analyse la jeune femme que vous pouvez voir témoigner avec ses proches dans la vidéo suivante:

Un quotidien sans déchet

Forts de cette prise de conscience, les Johnson commencent à s’informer et à se documenter sur l’écologie, le désencombrement, la sobriété heureuse. Béa ouvre un blog pour partager leur expérience et échanger avec d’autres sur leur changement de mode de vie. Aujourd'hui, ils ne génèrent que quelques poignées de détritus par an.
Cuisine Zero Waste HomeAu quotidien, ils revoient leurs habitudes, scrutant chaque détail, évaluant chaque besoin, raisonnant chaque envie. Pour faire les courses, Béa s’approvisionne dans des magasins où il est possible d’acheter les produits en vrac (grains, céréales, farines, quelques goûters). Elle a confectionné des sacs en tissu sur lesquels elle a inscrit le poids du sac : lors du passage en caisse, il suffit alors de peser et de déduire le poids du contenant. Elle utilise aussi des bocaux en verre de un litre dans lesquels elle met du fromage, de la viande, du poisson, de la charcuterie, et réserve le dernier pour les envies du moment (olives, miel ou huile). Depuis, sa cuisine est remplie de bocaux en verre dans lesquels sont entreposées les denrées alimentaires.
Les cosmétiques font partie, avec les médicaments et le nécessaire de bricolage, des éléments les plus difficiles à gérer sans déchets : tout est sur-emballés, alors il faut ruser.
Salle de bain Zero Waste HomeDans la salle de bain, le plus dur fut de supprimer la poubelle. Béa a remplacé les cotons par des lingettes lavables. Elle produit elle-même les cosmétiques et produits d’hygiène, et n’utilise plus que quatre produits de beauté : une crème de jour pour le visage, une crème de protection solaire, du mascara et du khol pour les yeux. Pour les joues, un peu de chocolat en poudre suffit ; pour les lèvres, elle fabrique son propre baume à base de cire d’abeille et d’huile de sésame, "qui ne sent pas et concentre beaucoup de vitamine E". Naturellement, shampoing, démêlant et savon sont achetés en vrac.
Garde Robe Zero Waste HomePour les vêtements, Béa s’est inspiré de son passage dans une école de mode pour choisir des habits utilisables d’une saison sur l’autre, d’une occasion à l’autre. Aussi possède-t-elle exactement trois robes, deux jupes, trois pantalons, un short, trois pulls, sept hauts, six paires de chaussures (dont une paire de chaussons), sept culottes, quelques paires de chaussettes et collants, et un soutien-gorge. "Ma robe peut être mise sur un jean, ou sans rien, avec un t-shirt ou non", explique-t-elle.
master Zero Waste HomeLes séances de shopping se déroulent deux fois par an : "à la mi-avril par exemple, la saison change et j’en profite pour renouveler ce qui doit être remplacé. Je vais généralement dans un magasin de fripes où je trouve tout ce qu’il faut pour les enfants, trois quart de ce qu’il me faut et la moitié de ce qu’il faut pour Scott." Pour les costumes, elle achète du neuf de bonne qualité. Idem pour son jean et ses chaussures, qu’elle maximise pour un usage en toute saison. Sans oublier que les couleurs sont choisies pour être facilement assorties.
Salon Zero Waste HomeLa moitié de l'ameublement est issus de récup', le reste a été acheté neuf et de qualité, pour durer. "Nous avons une télévision pour regarder des films, les photos et écouter la radio. Il n'y a pas de console, mais un ordinateur. Les enfants, Max et Léo, trouvent ça mieux de vivre avec moins: c'est moins dur à nettoyer et ranger. Ils ont progressivement réduit les jouets, et cela est devenu naturel pour eux". Ils louent beaucoup de films et de livres à la bibliothèque.

Refuser avant tout

Zero Waste Home MarchesAussi Béa insiste-t-elle en permanence sur le besoin de refuser et réduire un maximum de superflu à la source. Sa devise est d'ailleurs la suivante: "refuse, reduce, reuse, recycle, rot" (refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter). Le recyclage n’est pas LA solution pour elle, ni même le principe d’éco-conception d’un produit "qui finira encore trop souvent en déchetterie". Par son choix de vie, elle souhaite montrer à quel point il est facile de désencombrer et vivre pleinement.
Avec le temps, elle a prouvé à ses proches que ce mode de vie permettait de réaliser des économies : un tiers des dépenses pour la nourriture ont été réduites. "Les gens se disent qu’ils n’ont pas le temps et se disent que cela va coûter trop cher. Bien sûr, il faut être organisé pour y arriver. Mais après, cela prend moins de temps : on réfléchi en deux fois avant d’acheter, cela réduit les dépenses et le temps dépensés dans le superflu", résume-t-elle.
Le mieux pour en être convaincu est d'essayer, de tester pour approuver. "Le hic, c'est que les gens sont un peu flemmards et ont du mal à changer leurs habitudes", estime-t-elle. Durant l’été 2011, elle a mené l’expérience "zéro déchet" pour sa mère, qui habite dans le sud-est de France. "Ce fut facile car il y a plus de marques en France, mais la fraîcheur du vrac n’est pas toujours optimale et je n’ai guère vu de liquide type shampoing à disposition".
Aux Etats-Unis, son mode de vie a été largement relayé dans les médias. Béa Johnson intervient fréquemment pour expliquer les rudiments d'une "vie simplifiée" et travaille actuellement sur un livre à paraître en avril 2013Zero Waste Home: The Ultimate Guide to Simplifying Your Life by Reducing Your Waste.
De quoi vous inspirer ?
Anne-Sophie Novel / @SoAnn sur twitter

En savoir plus

glâné...







" Tu ne peux pas empêcher l'oiseau du malheur de voler au dessus de ta tête, mais tu peux l'empêcher de faire son nid dans tes cheveux."
Proverbe Chinois

Le culte de l'insatisfaction

sur le plan professionnel, ceux qui travaillent sont de moins en moins nombreux pour une charge énorme de travail.... avec l'impression de ne plus pouvoir remplir sa mission
Insatisfaction sur le plan de la consommation; il y aura toujours quelque chose que nous n'avons pas parmi tout ce qu'on nous fait miroiter ;
et plus nous sommes insatisfaits, plus nous aurons une certaine tendance à croire que cet achat-ci va régler nos problèmes.... nous faciliter la vie....
malheureusement nos acquisitions créent des difficultés en plus, nous perdons encore un peu plus d'autonomie,
un manque risque de s'installer s'ils viennent à disparaître....
Insatisfaction parce que nous n'avons plus le temps d'approfondir notre réflexion, nous consommons la nourriture médiatique à portée.... la pensée unique, la peur des différences...
On nous livre des faits, mais qu'en est-il de la part d'humanité ? peut-elle vraiment être relayée par le net ?

Comment échapper à cette rumination qui nous déresponsabilise ?

Se rappeler tous les jours que c'est à chacun de nous de faire notre minuscule part dans notre sphère de vie au lieu de perdre notre énergie à incriminer le système, nos politiciens (que nous avons élus....).

C'est à chacun de nous d'avoir le courage et l'honnêteté de mettre une limite à cette fuite en avant qui nous épuise... à  penser que si.... si..... l'autre..... l'étranger..... le musulman..... les vieux...... les jeunes...... les chômeurs..... les riches..... le monde serait différent ?

Mettre une limite, c'est aussi savoir déplaire, au système, à l'entourage parfois.

Accepter de ne pas répondre à n'importe quelles sollicitations,

Garder son libre-arbitre.

Juge à l'aulne de ce que nous voulons vraiment :

- vivre dignement dans un monde apaisé, parmi toutes ces vies qui veulent en fait... la même chose !

Ce ne sont encore et toujours que des mots .. il suffit de se mettre en route, joyeusement. Les compagnons ne sont pas nombreux !

Apprendre à se taire et à simplement être, être dans la cohérence. Difficile exercice, l'ouvrage est toujours à reprendre.

le poème de KIPLING résonne en moi.

Tu seras un Homme, mon fils


Voici le célèbre poème “If-” de Rudyard Kipling (1910) traduit de l'anglais par André Maurois (1918).
Ce texte n'est pas écrit par un homme, mais il a été inspiré à un homme.

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
 Grand-père : Grand-père et petite-fille tenant par la main

lundi 19 novembre 2012

trop drôle...

....
nous étions en train de gonfler les pneus hiver de l'Aygo dans une station service quand une jeune femme s'avance et demande de l'aide pour sa voiture ;
"pas de problème" lui disions nous, donc Brice, sur sa lancée et plein de bonne volonté, s'occupe du premier pneu et moi je garde mon poste en appuyant sur le bouton jusqu'à afficher une pression de 2,4 .... ainsi de suite jusqu'au 4ème pneu...
quand soudain un homme s'avance et nous interpelle :
- "que faites-vous à ma voiture ?"
Brice : "comment ?"
"oui, là, qu'est-ce que vous faites ?"
... moment de flottement.....
quand j'ai compris, d'un coup... je regarde la fille et lui dit...
"mais n'est-ce pas votre voiture, là ?"
.... elle me dit "ben non, je pensais que c'était la vôtre, que vous aviez chacun votre voiture... et j'attendais;.. ma Twingo est par là-bas..."
Le propriétaire de la voiture, méfiant, ne plaisantait pas... il a mis un temps à se dérider quand la fille et moi lui avons expliqué qu'il y a méprise, mais que nous n'avons rien détérioré, tout au contraire !
-  " d'ailleurs vos pneus n'étaient pas correctement gonflés"... a renchéri Brice  : "je vous fais le dernier, quand même ? ..."
-" ben oui...."
Son collègue, comprenant la situation, nous a proposé de faire la même chose avec sa voiture !
Nous avons bien ri.... encore après dans la voiture, en nous remémorant l'expression du visage du propriétaire de la grosse voiture....

dimanche 18 novembre 2012

exemple d'une action pleine de sens, hors-la-loi au départ

d'une action "hors-la-loi" mesurée et sensée, provoquant la réflexion des pouvoirs publics qui y ont vu le bon sens et, contrairement à la rigidité observée parfois.... adaptent la réglementation.


http://transports.blog.lemonde.fr/2012/11/18/ces-militants-qui-dessinent-des-fausses-pistes-cyclables/#xtor=RSS-3208

Des militants qui dessinent de fausse pistes cyclables à la nuit tombée.

Le lendemain matin, les cyclistes découvrent la nouvelle "piste" et l'empruntent sans hésiter.
Les automobilistes ralentissent et évitent de rouler sur la peinture blanche.

Quelques jours plus tard, les services de la voirie découvrent la supercherie et recouvrent de peinture noire la bande et le vélo dessinés sur la chaussée. (première réaction... à chaud ? heureusement suivie d'une réflexion)


... les militants souhaitent faire avancer leur cause. Et ça marche. "Nous avons limité récemment le nombre d'actions, car la mairie nous a écoutés"

Bel exemple. 
quand on n'en fait pas une affaire personnelle... pour garder le sens des choses, càd l'amélioration de la vie pour tous, quand les détenteurs de pouvoir gardent leur libre-arbitre qui permet de faire évoluer les actions..... quand l'écoute et le respect est possible.... c'est bien une question de personnes, beaucoup moins que d'instance, de services, d'un rôle derrière lesquels une personne peut se retrancher
 

samedi 17 novembre 2012

une beauté frappe à la vitre...

j'ai réussi à capturer son image !

je l'ai mis en cage photographique
sans aliéner sa liberté.
Ainsi j'aurai la joie de le revoir demain, après-demain...
sautillant sur les branches.... artificielles !
Etonnant.... il picore les petites boules de polystyrène.
Son estomac le supportera-t'il à la longue ?
il partage parfois cette gâterie avec un compagnon.
Je ne suis pas la seule à admirer l'oiseau

Il va falloir que je nettoie les vitres....
pour mieux les admirer.
Une belle motivation.

la fin du monde ?

Dans une même devanture de presse à sensation :

- la fin du monde le 21 décembre prochain,

- 2013, une année maudite ?

chacun y trouvera son compte... on pourrait presque avoir l'impression de lire des informations intéressantes et fiables....

peut-être la fin d'un monde où règnent la crédulité et la peur, qui sait... à chacun de nous de faire preuve de discernement et de déposer et nourrir les germes du monde dans lequel nous aimerions voir évoluer nos enfants.

mercredi 14 novembre 2012

c'est quoi l"honnêteté intellectuelle" ?

sortir d'une relation amoureuse avec le net sentiment, exprimé à un moment donné, crucial, que "plus jamais" on ne veut "retomber" dans une telle relation
.... cela donne-t'il le droit à l'autre, la personne "quittée", de reprocher 10 ans plus tard à son ex compagnon d'avoir retenté, après quelques années... une vie à deux en brandissant un défaut d"honnêteté intellectuelle" ?

à "l'honnêteté intellectuelle" (d'ailleurs j'ai du mal à comprendre ce que ce concept peut avoir comme place dans une relation de couple),

on pourrait opposer :

"l'honnêteté relationnelle" qui exigerait des deux d'admettre qu'un chemin à deux n'est plus possible et que les tensions sont trop vives...


Celui qui quitte (et perd beaucoup d'avantages, matériel rassurant, un cercle d'amis, l'approbation de la famille.... sans perspective d'une autre relation....) a eu le courage d'en prendre l'initiative, pour avoir une chance de créer un havre de calme.

Après d'autres difficultés surgissent.

le courage est parfois une nécessité.

Ne pas couper court peut conduire à une incompréhension, une ambivalence parfois mal vécue.

Couper court est violent et débouche parfois sur un plongeon  irréversible.

que vaut-il mieux ?

Etre honnête avec soi et les autres, à la mesure de leur conscience. Assumer ses décisions ; ne pas oublier leur genèse, la source.

Sortir du ressentiment, ne pas regretter, voir le côté positif, ne pas se complaire dans le rôle de victime, surtout aux yeux des autres.... tellement confortable de se faire plaindre.... mais cela empêche le travail sur soi où chacun doit prendre part.

Nous sommes au coeur de la vie.

une relation

ne peut être vraie que si chacun dispose d'un espace pour s'exprimer.
Répondre, c'est avant tout poser son ressenti et sa vue à côté de celle de l'autre.
Si l'une des personnes impliquées exige une parole ou une attitude précises (à part celle du respect, dû), et manifeste son mécontentement et sa frustration, la relation ne peut s'équilibrer.

mercredi 7 novembre 2012

prendre sa revanche sans en avoir l'air

...
il est facile de profiter d'un différend pour y mettre soi-même son petit grain de sel (ou sable.....) en prenant partie pour l'un contre l'autre, non pas pour les mêmes raisons que la personne à laquelle on s'associe, mais plutôt parce qu'on a soi-même un différend à régler avec l'autre antagoniste.

C'est une façon assez lâche et détournée de "prendre sa revanche"....


Petite histoire anodine :

Joséphine se fâche car Adam ne lui redonne pas son écharpe. Il dit qu'il ne l'a pas.
Dépitée, elle se plaint chez sa copine Cunégonde qui hoche la tête et en remet une couche :
"ben oui, tu sais, Adam, il est avare comme pas deux.... moi il ne m'a même pas fait de cadeau à Noël dernier, rien....! signale-le à l'intendance... c'est tout ce qu'il mérite".
Elles ne remarque pas Ambroise, assis non loin d'elles ; il a ramassé une écharpe ce matin dans le couloir et l'a portée aux objets trouvés.
Il apprécie de bavarder de temps en temps avec Adam qui lui raconte ses soucis.


mardi 6 novembre 2012

destination des terres en ville

A propos de la densification des villes,
derrière une idée générale ou la sauvegarde d'un intérêt écologique, il y a souvent un intérêt personnel, par exemple la sauvegarde d'un lieu de vie agréable.
ce n'est pas une critique mais un essai de se voir toujours plus honnêtement, je suis comme tout le monde, j'aime vivre dans le calme, en accord avec mes idées d'écologie...
Il est vrai que c'est facile, une fois qu'on a un toit, de vouloir préserver la qualité de vie telle qu'elle se présente actuellement (gardons quand même à l'esprit que l'évolution provoquée amène parfois des surprises positives...)
mais si cela empêche l'autre d'en avoir un, il faut trouver un consensus.
Nous sommes au coeur du problème, face à des choix et il s'agit de prendre le chemin praticable pour tous.... ou la direction de ce chemin, pour  un maximum de gens.... pour ne pas laisser certains sur le bas-côté...
et cela passe par un certain lâcher-prise.
Ce ne sont que des mots...
A nous de les concrétiser et de bâtir le monde de demain qui pourrait être à la fois beau et respectueux et surtout accessible à tout le monde.
Utopique ? cela n'empêche de voir cette utopie comme un horizon.

lundi 5 novembre 2012

avoir de l'argent

aide pour vivre dans ce monde où tout s'achète.
mais il est difficile de lâcher-prise sur ce que l'on possède.
https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRSejmLaUlE_i4MktrZ2DkWf0ciUFJIPqjuisWYnMnC8kRbFx4E
surtout si on a peur de manquer

dimanche 4 novembre 2012

seul ou accompagné.




évaluer nos actes, nos attitudes à l'aune de leurs répercussions
sans se laisser perturber par le jugement
sans répondre au chantage sentimental ou autre
juste être conscient du pourquoi et de ses possibilités et degré d'investissement souhaité et assumé.

Difficile exercice tant qu'on a besoin de la reconnaissance de l'autre pour se sentir considéré.

Mais on ne peut plaire à tout le monde..... et si on s'engouffre dans cette acrobatie... on risque fort de ne plus savoir qui on est et ce qu'on veut vraiment.

Cela n'empêche pas d'écouter l'autre, il a des choses à nous apprendre.
même si on ne le suit pas.

Ne pas se laisser influencer par les injonctions, résultat d'une vue différente, d'autres expériences, d'autres buts ; un filtre personnel à chacun.

Rester ouvert, se nourrir, s'enrichir des différences mais se faire son chemin propre.

De belles rencontres en perspectives.
Ne pas s'y attacher.

Savoir marcher seul.
Ou accompagné.

 
mais rester debout
 

samedi 3 novembre 2012

A propos du Marathon de New York... le choix

lu dans la presse ce jour : 

Les équipes chargées du maintien du parcours de la course ont fait savoir qu'elles préféraient participer aux travaux de déblaiement, les hôteliers ont refusé de demander aux rescapés de la catastrophe de laisser leurs chambres pour loger les coureurs.

BRAVO !

et si j'avais prévu (et pu !) de courir cette course emblématique.... j'irai quand même et je monterai inlassablement les étages des immeubles pour apporter à manger aux personnes bloquées par les pannes d'électricité.

Marathon DR / le Nouvel Observateur
Diapo Sandy - Le pont de Manhattan, à New York, le 29 octobre.



vendredi 2 novembre 2012

dubitative.....

oui, cela me laisse perplexe

... des vitamines avec des colorants....
.... des compléments alimentaires avec édulcorants...
... des "coussins" bio pour réchauffer la nuque.. à chauffer au micro-ondes
.... des vaccins contenant de l'aluminium
... des médicaments à l'aspartam et aux additifs.....


nous avons perdu le bon sens !

jeudi 1 novembre 2012

la culpabilité

Pourquoi les gens autour de nous arrivent-ils à nous culpabiliser lorsque nous ne répondons pas à leurs attentes, ou sommes non conformes à leurs vues ?

- d'abord, en soi, il faut trouver la force de s'affirmer et d'assumer nos décisions -

très souvent la faille du doute est exploitée,

il est alors aisé de profiter de cette "faille" pour "en rajouter une couche" !

soit parce qu"on a un différend avec la personne, même si ce différend n'a absolument rien à voir avec  la pointe visible de l'iceberg,

soit parce que nous ébranlons l'autre personne dans ses certitudes, sans qu'elle en soit forcément consciente, d'ailleurs ; il est plus agréable d'être conforté dans ses vues que dérangé,

soit parce que la personne attendait quelque chose "pour elle même", parfois sans se l'avouer.