jeudi 23 février 2012

spéculation sur la vie, sur la santé....

lu sur le site du "Monde" le 23 février 2012 :

"Un patient qui souhaite être traité par un médecin de renom ou qui ne souhaite pas attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant d'être pris en charge peut demander à être reçu en privé par certains praticiens qui officient au sein d'un hôpital public." copié-collé

Donc des médecins monnayent la rapidité de la prise en charge et sur-facturent les opérations ; cela veut dire que si on n'a pas les moyens, il faut attendre des semaines, voire des mois... et être opéré par un médecin qui ne demande pas de surcoût.....

Ce qui dans l'absolu est peut-être plutôt une bonne chose.... (réflexion personnelle..... car je ne voudrais pas être entre les mains d'un individu qui monnaye la rapidité de la prise en charge.... qui profite du besoin de se soigner pour se rétribuer grassement.... ) n'empêche que tout le monde voudrait pouvoir se faire soigner !

C'est bien la médecine à deux vitesses... et on retrouve les mêmes situations dans d'autres domaines, malheureusement.

Tant que nos valeurs sont intimement liées à l'argent, ce sera ainsi.

Comment faire autrement dans ce monde ?

simplement vouloir en être conscient et faire à son tout petit niveau ce qu'il est possible : c'est ainsi que le monde changera peu à peu. Fustiger la politique, nos dirigeants n'est au mieux qu'un exutoire ; je doute que ce soit un moyen efficace pour faire évoluer les consciences.

n'oublions pas que l"Etat" c'est nous, les politiciens, nous les choisissons.

Quand nous pouvons "gagner" un peu plus d'argent, améliorer notre quotidien ou celui de notre famille, nous acceptons parfois des subterfuges qui desservent d'autres personnes et on peut bien sûr comprendre que chacun veuille s'en sortir le mieux possible. Et comme tout est morcelé, cloisonné, nous pouvons sans trop d'état d'âme ignorer les répercussions négatives engendrées.

Le hic est que nous n'avons pas encore compris que nous nous en sortirons ENSEMBLE.... ou pas du tout.... que choisissons-nous ?







Cela m'interpelle

lundi 20 février 2012

Fragment d'une journée sans importance : chercher la différence.

J'ai travaillé de 7 h à 13 h.... téléphoné, glâné des informations à l'aide d'internet, dans mes notes etc....puis je me suis dit que je devais sortir pour ne pas sombrer dans la dépression après toutes ces démarches restées infructueuses pour la plupart ;
j'ai pris mon vél'hop en direction de la CRAV, autant joindre l'utile à l'agréable !
Et quel bonheur de circuler sur la piste.
Malgré le bruit de l'autoroute, je sentais cette impression de liberté qui m'est chère. J'ai vu le canal toujours glacé par endroit, senti la relative douceur des rayons du soleil encore timide.
Pédaler régulièrement, laisser l'esprit vagabonder, juste être bien : cela m'a reposée l'esprit. Arrivée à la CRAV, la file d'attente était tellement longue que j'ai déposé les documents dans la boîte aux lettres ; ce n'est pas aujourd'hui que je pourrai poser mes questions et avoir des réponses d'une personne en chair et en os !
je n'ai pas eu le temps de ruminer ma petite déception...
En sortant, j'ai aperçu par hasard les bureaux d'une Mutuelle de laquelle j'attends des nouvelles depuis quelques semaines ; je décide donc de frapper à leur porte et là, malgré l'absence de guichet ouvert au public et les références "sésame-ouvre-toi" indispensables, une dame avenante m'a reçue, écoutée, comprise et apporté les renseignements qui me manquaient !
Simplement, avec l'envie d'accomplir sa tâche.
Guillerette, j'ai enfourché mon Vel'hop avec le sentiment, cette fois-ci, de n'avoir perdu ni mon temps ni mon énergie.
Pleine de gratitude envers la vie qui m'a encore montré qu'il suffisait parfois de faire le premier pas pour que s'ouvre une porte. Aussi petite soit-elle.
Un pas pourtant indispensable pour que se fasse le prochain.
J'apprends petit à petit à ne pas juger ou évaluer la "valeur" de cette avancée à l'aulne de mon impatiente course en avant.
Cette histoire n'est qu'un petit détail d'un quotidien sans éclat. Comme je l'apprécie.

jeudi 16 février 2012

lettre à "Terre du Ciel"


Vos stages sont trop chers, ils ne sont pas à la portée de tous.
je sais bien qu'il faut vivre, payer des charges....
et que chacun décide pour soi.
Je choisis donc la sobriété, pour moi également.
Vos initiatives sont belles, l'ambiance chaleureuse et les stages porteurs ; je vous suis de loin.
C'est aussi un endroit privilégié, des gens forcément "triés sur le volet"....
l'important pour moi est ce qu'on ramène dans le quotidien.
Là aussi cela dépend de chacun de nous.
bonne route.
ps photo prise le 10 février 2012 à STRASBOURG

BOVE MOSANTO et conditions de vie de nos dirigeants

Monsieur BOVE condamné à indemniser MOSANTO qui est condamné pour intoxication.
Ce ne sont pas les mêmes faits, me dira-t'on.... mais quelle différence ?
l'évaluation des normes acceptables ?
un décalage dans le temps ?
ou alors faut-il d'abord laisser faire puis punir ?
A qui cela profite-t'il ?
sous couvert de quelles normes scientifiques ?
tant de questions que je me pose,
en débattre, pourvu que l"humain reste au centre... revenons à l'essentiel, ne le perdons pas de vue. Chaque problème devrait être discuté à l'aulne du respect de la vie.
Alors qu'aujourd'hui on affame des gens pour renflouer les caisses... il manque de l'argent partout et nos dirigeants se rabaissent à ce niveau,
incontournable ? veut-on nous faire croire...
bien sûr si on se place au niveau des finances, c'est dramatiquement mathématique
mais jusqu'où ?
Devrons-nous aller jusqu'à l'annihilation de l'ETRE humain ?
A quoi serviront donc les milliards ?
et comment peut-on prendre la décision d'oppresser tout un peuple en lui demandant encore de "faire des efforts"..... alors que ceux qui le leur demandent mangent en un soir ce qu'un grec n'oserait pas dépenser en un mois ? (exemple qui peut être transposé à l'infini....)
PROBLEME : ceux qui prennent les décisions qui engagent tout un peuple ne se mettent pas dans les conditions de la vie qu'ils imposent....

samedi 11 février 2012

réponse à "lutter contre la fonte musculaire"

Bonjour,
j'apprécie les articles de ce journal et j'apprends beaucoup de choses, par contre je suis toujours mal à l'aise quand, à la fin, je vois l'achat préconisé, les gouttes, les gélules etc..... cette dépense n'est pas à la portée de tout le monde ; bien sûr j'achète aussi parfois des compléments alimentaires mais de plus en plus souvent je me dis : à quoi bon "sauver sa peau" par des apports qui sont accessibles à bien peu de gens ;
cela me fait réfléchir
A quoi bon....
alors je cherche à manger mieux, .... moins (ce n'est pas facile !... des aliments de proximité plutôt que du bio qu'on fait venir de loin ou des gouttes et des cachets
mais cela n'engage que moi
idem pour le filtrage de l'eau de nos villes.... tellement impropre à la consommation.
Les carafes, les cartouches, et que dire des inverseurs osmose ou autre installation sophistiquée.... c'est cher, contraignant.... alors j'utilise du charbon et de l'argile et filtre mes litres d'eau : c'est simple, économique, à la portée de tous et efficace !
à suivre.... je compte bien faire d'autres pas dans ce sens.
Petit à petit car
que vaut le progrès s'il n'est partagé par tous ?
en tous cas MERCI pour vos articles, j'y puise.... c'est comme les recettes de cuisine, je m'en inspire mais n'en suis pas une seule à la lettre....
et pour finir : j'ai envie de vivre en cohérence, pas forcément longtemps.... enfin j'aimerai mais ce n'est pas moi qui décide ! par contre, comme il faut mourir un jour, j'aimerai mourir consciente et ... en bonne santé.
aussi : je vois mon corps se transformer, mes muscles en tissus peu à peu plus flasques,oui. tout doucement il va falloir lâcher prise ; une beauté subtile se met peu à peu en place.... ou peut-être me l'imaginé-je, en tout cas cela m'aide à vivre et donc à vieillir.
Réponse à l'article ci-dessus titré dans le magazine que j'aime lire car il m'inspire et m'enseigne : "Principes de Santé".

mercredi 8 février 2012

ce besoin d'être reconnu, parfois au détriment de l'autre ....

Devoir incriminer l'autre, mettre en exergue ses manquements, soit pour se rehausser, soit seulement pour être reconnu.
Cette lutte pour la reconnaissance. Ce besoin de faire ses preuves...
l'homme a besoin d'être reconnu par ces pairs. C'est un fait. C'est dire "j'existe".
S'il ne se sent pas assez reconnu, il va utiliser des stratagèmes divers, dont le dénigrement.
alors que souvent il ne prend pas en compte le contexte dans lequel l'autre a agit ;
il méconnaît aussi les raisons pour lesquelles le précédent n'a pas fait ceci, ou cela.
Et puis c'est tellement facile de critiquer, surtout que l'interlocuteur n'a pas le temps,ni l'envie, ni l'intérêt d'approfondir les choses ; les mots, les jugements laissent des traces.... parfois même ils peuvent devenir une rumeur qui grossit.
Il est bien plus confortable de penser comme le groupe.
Une étiquette est collée.
Mine de rien, on peut démolir une personne, la "tuer" professionnellement, socialement.
Cela peut toucher n'importe qui d'entre nous, la roue tourne.
Soyons vigilant.

lundi 6 février 2012

les colliers de la nature

éphémères et fragiles
tout comme chacun de nous
mais tellement beaux
tels la rose du Petit Prince
Il nous faut prendre soin
de nous, de la Rose
et de toutes ces Beautés
Visibles ou invisibles.

samedi 4 février 2012

Faire ce qu'il est possible et éviter de juger

Un automobiliste : "ah, encore un vélo qui m'embête sur ma route !"
je lui réponds : et si nous essayions de voir le cycliste non pas comme un obstacle ou un danger (surtout pour lui...) mais comme un avantage dont tout le monde profite plus ou moins directement :
- c'est autant de CO2 en moins, moins de pollution, de bruit, de carburant,
- peut-être moins de maladies donc moins de dépenses de santé,
- c'est aussi un exemple pour nos enfants
- moins de stress,
- moins de déchets
- et aussi plus de convivialité, d'attention à l'autre ? pour peu qu'on ne soit pas enfermé dans sa supériorité des 4-roues...
et puis on peut se dire : aujourd'hui j'ai pris la voiture mais demain peut-être pourrai-je reconsidérer mes moyens de locomotion ? et si ce n'est demain, ce sera pour plus tard ?
et si cela est impossible pour moi (pour des raisons que le voisin ou le passant ignorent, donc évitons de juger) peut-être puis-je agir dans ce sens sur un autre plan ? celui de l'alimentation par exemple, ou autre, les relations humaines moins polluées, plus conviviales ?

En tous cas il est difficile de penser qu'on n'y peut rien... qu'on n'a pas le choix.... que ça se décide "en haut", que c'est la faute aux politiciens, à nos parents à "pas de chance" etc....
chacun a tant de choix à faire du matin au soir, commençons déjà par les faire en conscience.
C'est ainsi que le monde changera.

jeudi 2 février 2012

lettre d'une maman à un jeune sur le chemin

je ne peux que te féliciter pour tes résultats d'abord (je pense à la phrase : les résultats ne dépendant pas uniquement de nous, la mise en oeuvre, OUI ! donc pour la mise en oeuvre, je pense que tu as assuré et je t'en félicite !) Continue dans cet état d'esprit.
Hi hi.... oui, il est vrai que tu as fais du chemin depuis le bulletin de la terminale ; je n'ai jamais douté de toi ; j'étais simplement désolée que tu perdes ton temps (même si, je l'avoue, j'avais aussi peur du dérapage dans les drogues "douces" qui n'ont rien de doux puisqu'elles endorment la volonté, favorisent la fuite devant la réalité, changent l'état d'esprit de façon artificielle, créent une autre conscience et des besoins auxquels il faut faire face.... alors que paradoxalement le jeune recherche la liberté !)

mercredi 1 février 2012

A propos de la mode des talons compensés....

j'ai lu : "je compense donc je suis"... ????? pour vendre ces fameuses chaussures à talons compensés que nous pouvons voir dans toutes les vitrines et portées par beaucoup de femmes.

ou alors "je compense donc on pense que je suis "con"....

allez, faites-le savoir pour stopper cette bêtise de marcher aussi peu naturellement, pourquoi ?
pour faire de l'effet ? à qui ?
pourquoi obéir aux injonctions d'une mode ?