dimanche 30 août 2015

Compenser la pénibilité ? ou.... rendre moins pénible

Ah, enfin !

lu dans MEDIAPART :

« Espace de travail » : En finir avec la logique compensatrice

 |  PAR JOSEPH CONFAVREUX ET MATHILDE GOANEC
Yves Clot, titulaire de la chaire de psychologie du travail au CNAM, s’en prend à la tendance qui consiste à répondre à la souffrance au travail par des formes de réparation : compte pénibilité, reconnaissance du burn-out… Pour lui, plutôt que de placer ainsi les travailleurs sous la coupe des expertises médicales et des assurances, il faut refonder l’entreprise en instituant « les conflits sur la qualité de l’activité ».



les amendes indexées au montant des revenus du contrevenant (une idée de justice)


N'y voyez aucune  critique à l'encontre de christophe Dechavanne ni des gens qui ont de gros revenus.

Néanmoins la justice serait que les amendes soient indexées aux ressources des contrevenants.

400 euros pour une personne qui en gagne 800, ce n'est pas la même chose que pour celui qui en a tant et tant de plus. Et pourtant l'acte n'est ni plus ni moins répréhensible.


Christophe Dechavanne contrôlé à 230 km/h sur l’autoroute

Notre mur est moins visible.

Pouvons "nous", français, donner des leçons ?

notre mur est moins visible, n'est-ce pas...

Critiquer le voisin aide t'il à trouver une solution ?


Laurent Fabius dénonce l’attitude « scandaleuse » de la Hongrie dans la crise des migrants


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2015/08/30/laurent-fabius-denonce-l-attitude-scandaleuse-de-la-hongrie-dans-la-crise-des-migrants_4740538_3210.html#FIVSIb7CchaU8GOJ.99



mardi 25 août 2015

L'autonomie des Universités réussie,la formation sacrifiée !

Lu ce matin dans le "Monde"

"L’autonomie des universités est réussie, mais au prix d’importants sacrifices sur la formation"
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/liste/fil/afficher_en_continu/#uDo6YlTMgs1uHbIC.99


je me pose ces questions :

... Mais qu'est-ce qui est donc réussi ? puisque  le propre d'une Université est la formation, le transfert de savoirs... sacrifiés

est réussie l'autonomie, c'est à dire les coupes budgétaires effectives ? 
c'était donc cela le but recherché sous le couvert de l"autonomie" synonyme de liberté dans l'esprit des gens.

Le résultat ? le sacrifice de ce qui fait le sens d'une école. On a donc perdu le sens ?



samedi 22 août 2015

"J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd " et "La nuit et l'enfant"

Je n'y étais pas, à LUSSAS en Ardèche, mais j'aurais aimé y être, à la lecture de cet article.

extraits :

"J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd " ; c'est qui les gens "normaux" ? 

"La nuit et l'enfant"
Quand ses amis parlent arabe, il ne les comprend pas. « Cela a créé d’heureux malentendus », sourit le réalisateur. Et comme il connaît bien leurs gestes, leurs attitudes, il leur a demandé de s’exprimer avec leur corps.


Dernières pépites documentaires de Lussas

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image: http://s2.lemde.fr/image/2015/08/22/534x0/4733634_6_7cbf_l-affiche-de-le-27e-edition-des-etats_4e649757542776018023dfcd388ac363.jpg
L'affiche de le 27e édition des Etats généraux du film documentaire, réalisée à partir de la photographie « Fossile, Clansayes, 2010 » dans « La Vie dangereuse (2007-2015) », de Marine Lanier.
L'affiche de le 27e édition des Etats généraux du film documentaire, réalisée à partir de la photographie « Fossile, Clansayes, 2010 » dans « La Vie dangereuse (2007-2015) », de Marine Lanier. MARINE LANIER
La nuit est encore plus belle à Lussas (Ardèche), sur les écrans et lors des projections à la belle étoile… Alors que la 27e édition des Etats généraux du film documentaire, organisée du 16 au 22 août, se termine, citons deux pépites nocturnes, choc esthétique et émotionnel de cette manifestation non-compétitive : tout d’abord La Nuit et l’enfant de David Yon, tourné en Algérie sans autorisation, donc à la lumière des ombres de la notte ; ensuite J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd, de Laetitia Carton, découvert en plein air à 22 heures, commenté jusqu’à point d’heure aux terrasses de café, avec un public qui n’était pas tout à fait le même que d’habitude : il y avait quelques personnes sourdes, et une autre, autiste, qui a lancé des cris déchirants dans le ciel étoilé, à des moments forts du film. Ces deux documentaires, très différents, dans leur forme et leur propos, ont en commun d’être une histoire d’amitié.
image: http://s1.lemde.fr/image/2015/08/22/534x0/4733633_6_9ac0_2015-08-22-b6cb43e-8072-xrm89u_4d2b58f965e807a9bfefa121aca0e19a.jpg
Image tirée du film « La Nuit et l’enfant » de David Yon.
Image tirée du film « La Nuit et l’enfant » de David Yon. DR
La Nuit et l’enfant, sélectionné au Festival de Berlin, était projeté, vendredi 21 août, dans le cadre d’un atelier passionnant sur la fable documentaire. Ou comment fabrique-t-on des œuvres à la lisière de la fiction et du réel – dans l’esprit des 1001 nuits de Miguel Gomes, à l’affiche de Lussas également. Né en 1979, David Yon se rend régulièrement à Djelfa, en Algérie, depuis 2006, pour voir ses amis. Ils lui avaient déjà inspiré un précédent film, Les Oiseaux d’Arabie (2009). La Nuit et l’enfant est une traversée, dont chaque plan est un tableau en clair-obscur, qui n’est pas sans rappeler le cinéma de Tariq Teguia. Nul besoin de faire le récit, il faut se laisser emmener par les fragments, les sensations que procurent ces images en forme de peurs enfouies, ou de rêves toujours présents. Le jeune homme Lamine peut avoir peur, il n’est pas seul : l’enfant, Aness, qui n’a pas connu les traumatismes de la guerre, a l’énergie pour le soutenir…
Documentaire, fiction ? Après la séance, David Yon, pesant chaque mot, et aussi lunaire que réfléchi, raconte le tournage très particulier. Il connaît tellement bien ses acteurs qu’il leur a laissé dire ce qu’ils voulaient devant la caméra. Quand ses amis parlent arabe, il ne les comprend pas. « Cela a créé d’heureux malentendus », sourit le réalisateur. Et comme il connaît bien leurs gestes, leurs attitudes, il leur a demandé de s’exprimer avec leur corps. Ainsi, Aness adore fouetter les arbustes piquants… Il y a de la peinture là-dedans, du découpage, du rythme, et beaucoup de signes. On croit sans peine David Yon, par ailleurs animateur de la revue Dérives, lorsqu’il explique qu’il est particulièrement attentif à l’image, et au cadrage.
Certaines scènes sont tournées avec un appareil photo et une lampe de poche… « C’est en voyant les rushes, qu’un autre ami algérien m’a traduits, que le récit a pu se construire. Lamine et Aness nous sont apparus comme les deux acteurs qui tenaient le film. Entre autres, ils parlent de leur enfance, ou de celle qu’ils n’ont pas eue… On a tressé une histoire entre eux », raconte-t-il, le plus simplement du monde. Donner une telle prise au hasard pourrait laisser perplexe, mais David Yon sait tellement quel genre de cinéma il veut produire que ce lâcher-prise est surtout le signe qu’un cinéaste passionnant est en train de nous arriver.


Avec « J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd »Laetitia Carton, a fait exploser un cri de joie à Lussas, en faisant découvrir aux festivaliers le pays des sourds. Au point que l’équipe du festival s’est dit prête à examiner la possibilité d’une résidence d’écriture avec des réalisateurs sourds, dès 2016. Car il y en a, mais qui le sait ? Les sourds se mobilisent aussi, ne sont pas dans la plainte. Sur place, durant le festival, ils n’ont pas hésité à rencontrer l’équipe qui est en train de monter la plateforme de documentaires de création sur abonnement. Il faut sous-titrer les films, et on vous donne les contacts pour trouver l’argent…
image: http://s2.lemde.fr/image/2015/08/22/534x0/4733635_6_7a63_2015-08-22-436df95-8060-1qfr32_a5b0f4c37a0c3f0601fb745821101bd6.jpg
Image tirée du film « J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd » de Laetitia Carton.
Image tirée du film « J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd » de Laetitia Carton. DR
J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd est le récit de quinze ans de militance et de complicité avec des amis sourds, en forme de lettre envoyée à un ami sourd qui s’est donné la mort. La cinéaste n’emploie jamais le mot « malentendant », synonyme de handicap. « Les personnes sourdes ne sont pas des handicapées. Ils sont comme nous, ils ont leur vie, et surtout ils ont cette langue des signes dans laquelle ils se sentent bien. Le problème, c’est qu’ils sont invisibles aux yeux de la société qui les néglige. Il est là, le scandale », résume-t-elle. Laetitia Carton a réussi à transformer la colère qu’elle avait emmagasinée en un film poétique, subversif et « réjouissif » : cela donne même envie d’inventer un mot, puisqu’il est question de langage… Le spectateur suit le parcours de différents groupes : une famille, parents sourds et enfants sourds, qui, après des galères, finit par découvrir une oasis, l’école de Ramonville, toute proche de Toulouse, dotée du personnel nécessaire et compétent pour accueillir des élèves sourds, ou pas d’ailleurs.
Il y a aussi ces marcheurs du silence qui parcourent des centaines de kilomètres dans l’espoir que les médias – aie, aie, aie… – finiront bien un jour par s’intéresser à eux. Le film dénonce ceux qui, dans le corps médical, estiment qu’il faut appareiller les sourds, afin qu’ils entendent comme les gens normaux. Mais c’est qui, les gens normaux, interroge le film ? La langue des signes apparaît comme une chorégraphie, un langage du corps. La jeune cinéaste l’a apprise, et signe à l’écran pour tendre une passerelle entre les deux mondes. Le verbe « signer » a pris un autre sens pour beaucoup de spectateurs. La scène finale, en présence de la chanteuse Camille, atteint des sommets de grâce chorale. Disons juste qu’elle nous donne envie d’un dernier jeu de mot : « I am signing in the rain ! »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/cinema/article/2015/08/22/dernieres-pepites-documentaires-de-lussas_4733636_3476.html#kyLP8tyOf6cISQlt.99

lundi 17 août 2015

CHOUETTE FACE-A-FACE


"Qu'il en soit ainsi"

L'isolement existentiel

Si nous ne parvenons pas à développer la force intérieure, le sentiment de valeur personnelle et l'identité stable grâce auxquls nous pouvons faire face à l'isolement existentiel, à dire "qu'il en soit ainsi" et à assumer l'angoisse, nous nous évertuerons sans relâche et de manière indirecte à trouver la sécurité.

Nous savons simplement que nous ne pouvons pas être seuls et nous cherchons désespérément à obtenir de l'autre quelque chose d'impossible ; en dépit de nos tentatives, quelque chose se passe toujours mal dans nos relations.

Le sacrifice de soi constitue une autre variante : l'immersion dans un autre, dans une cause ou une passion procure un soulagement à notre angoisse d'isolement.

Quelles sont les stratégies de recherche de sécurité ? (ce sera un post prochain)

Tiré du livre d'IRVIN YALOM, "thérapie existentielle"

Chemin de Compostelle, entre LYON et LE PUY EN VELAY

ce que je peux rajouter :
"qu'il en soit ainsi" ne veut pas dire tout accepter et ne rien faire... mais reconnaître et accepter ce qui EST tout d'abord, puis partir de là et créer en faisant  des choix conscients.

dimanche 16 août 2015

Une "info" qui réjouit le coeur.

Strasbourg - Solidarité (DNA - L'ALSACE)

Le coiffeur des démunis

Depuis plusieurs mois, un jeune coiffeur strasbourgeois offre une coupe gratuite aux SDF de la ville. Tous les dimanches matin, il sillonne les rues

Un coiffeur pour les plus démunis

Pour certains, un rendez-vous chez le coiffeur, même s’il est nécessaire, est bien trop onéreux. En partenariat avec un salon de coiffure, le Secours populaire français, antenne de Colmar aide les plus démunis à accéder à ce service.

Le 15/04/2015 05:00 par Pablo Desmares 
Un coiffeur pour les plus démunis
Un coiffeur pour les plus démunis

vendredi 14 août 2015

Une autre façon d'être au monde.




"Eprouver de l'affection est une autre façon d'être au monde ; il ne s'agit pas d'une connexion magique, exclusive et insaisissable avec une personne en particulier.

L'affection mature prend sa source dans notre richesse intérieure, pas dans notre pauvreté ; dans la croissance, pas dans le besoin. Nous n'aimons pas parce que nous avons besoin de l'autre pour exister, pour être entier, pour échapper à une solitude écrasante. Celui qui aime sur un mode mature a comblé ses besoins à d'autres moments, d'autres manières."


Lu dans "Thérapie existentielle" par  Irvin Yalom

Tant mieux pour l'épouse !

je lis ce matin : 

"Un époux obtient le divorce pour des repas mal servis"


et je dis : et ben tant mieux pour la femme !

et peut-être que cela donnera l'occasion à l'ex-époux de réviser ses critères ...
tant mieux pour lui aussi !

samedi 8 août 2015

Nous ne faisons que passer.


Vis le présent et sois content.
Ecoute le passé, imagine le futur
Et même si rien ne dure,
Vis le présent en chantant.

MAIS SURTOUT N'OUBLIE PAS :

Nous ne faisons que passer.
Pourquoi crois-tu détenir
A n'en plus finir
Tous ces objets ?

Nous ne faisons que passer,
Pourquoi veux-tu bâtir l'avenir
En voulant sans cesse aboutir
A un but toujours repoussé ?

Nous ne faisons que passer
Et pourtant chaque moment
Est également important.

A accepter, à apprécier.


dimanche 2 août 2015

Relation entre liberté et responsabilité

"En fait je suis toujours autre que tous les aspects de moi-même.  Je ne puis m'identifier à mon corps, ni à mes actions et à mon passé.  Je ne m'identifie pas non plus à mon caractère : car si ce caractère s'impose à moi comme un donné, au point d'imprimer son empreinte sur chacun de mes actes, j'ai toujours à son égard quelque indépendance ; même s'il est le style de ma liberté, et j'ai conscience d'en être responsable" 

Dr Jaspers (psychiatre et philosophe allemand) citée par le Dr Le Vaou (médecin, psychiatre, docteur en philosophie et docteur en théologie) dans son livre "une psychothérapie existentielle" .