dimanche 27 novembre 2011

Avoir tort ou raison - refus en bloc ou réformettes ?


Avoir tort ou raison ne m'intéresse pas.
l'important est la résonance en nous qu'ont les paroles et les choses.
Nous avons par contre tort de nous battre à propos de courants d'idées, de couleur de peau de manière d'être, de vivre, de nous nourrir.... la mer est faite de multitudes de gouttes d'eau, de courants contraires.
Aller "contre" demande beaucoup d'énergie.
J'ai lu récemment sur un blog que le fait que M. SARKOSY pourrait encore "gagner" la prochaine élection nous conduirait peut-être à franchement refuser sans appel, dans la solidarité, sa politique.... plutôt qu"une Eva JOLY qui va mener quelques réformettes tièdes et garder un système qui a atteint ses limites.
C'est une vue qui se défend.

lundi 21 novembre 2011

Le Merci

Chère Ch
Tu me dis Merci pour ce que je fais :
Comment veux-tu que je ne partage pas.... j'ai tellement de joie quand je peux apporter un réconfort ;
Albert Schweitzer disait : celui qui peut, doit
une phrase que j'ai entendue en cours et qui reste ancrée en moi : l'homme couché oblige l'homme debout
Une autre phrase que j'affectionne particulièrement : je suis une vie qui veut vivre parmi d'autres vies qui veulent, elles aussi, vivre.
tout est dit dans ces quelques mots.
Moi aussi j'avais déjà besoin d'aide, de paroles, de gestes... j'ai eu. Je ne peux oublier.
Nous sommes tous reliés, beaucoup de gens n'en sont pas conscients.
Tu sais, je n'ai pas besoin de faire d'efforts : la vie me montre le chemin, les difficultés rencontrées me forgent et tout ce que je reçois en plus, j'essaie de le partager dans la mesure du possible.
Je n'y suis pour rien... c'est dans l'ordre naturel des choses.
Quand on manque, on reçoit,
quand on a, on partage.
Celui qui reçoit n'a pas plus à dire Merci à celui qui donne, que celui qui donne de dire Merci à celui qui reçoit, puisqu'il a la chance de donner, donc d'avoir.
La vie nous met parfois d'un côté, parfois de l'autre.
Donner ne crée pas une créance, ni recevoir une dette. Rien ne nous appartient. Tout s'équilibre sur le long terme.
Et d'ailleurs nous sommes mal placés pour juger de quoique ce soit.
Je t'embrasse et vous remercie, A et toi.

vendredi 11 novembre 2011

RAMSES III EST ARRIVE

Je ne sais pas dans quel état j'erre
Mais Ramsès trône sur mes étagères !
De raisons ? il n'y en a guère.
Vagues d'étagères, vagues à l'âme,
Ramsès balaie tout quand il se pâme.
Mon 40 m2 est maintenant un paradis :
Ramsès dort sur mon lit !
Mon coeur chavire quand je le vois,
Oh, personne ne restera de bois,
Pas même François...
C'est la loi
De notre humanité,
Celle que nous fait oublier
Le monde lisse et aseptisé... ?
Le monde d'apparence.
Voilà que Ramsès avance,
Ronronne en cadence ;
Ce monde souvent cruel ?
Ramsès le bat en duel.
Il me rappelle
Qu'il vient de loin,
D'une époque enfouie avec soin.
Ramsès Trois,
Digne successeur de ses ancêtres Rois
Ne fait pas la loi.
Il est juste là,
Dans ses atours noirs.
Ses yeux brillent
Comme des billes.
Son poils scintille.
Je vous présente mon ami à poils
Qui soulève le voile
De nos liens indéfectibles,
Mais oh combien perfectibles.
Ces liens qui nous unissent :
Humain, Animal,
Végétal, Minéral.
Aucun n'est banal.
nous avons besoin l'un de l'autre.
Soyons de tous l'Apôtre,
A égalité, chacun joue son rôle,
Ni plus, ni moins, comme les deux Pôles
Qui équilibrent la Terre.
Notre mère.

lundi 7 novembre 2011

SUITE... au sujet de l'islamophobie

Une autre façon de voir les choses.
(à propos de l'artic dule 5 novembre 2011, La Liberté D’Expression N’Est Pas À Défendre : Elle Est À Conquérir par Sébastien FONTENELLE)
Je peux rajouter :
Je n'ai pas peur des autres religions, idéologies, cultures mais parfois de ce qu'on en fait, oui ! de ce qu'on leur fait dire et faire, oui.
Je pourrai rajouter :
je refuse et remets en question :
tout ce qui sépare, ferme, protège à priori, en mettant des frontières quelqu'elles soient (mais il faut se protéger quand on est en danger, oui), tout ce qui limite la liberté de chacun qui s'arrête où commence celle des autres.
pour parler des mosquées, du voile : elles ne me dérangent pas si on ne me force pas à y aller, à porter le voile moi-même.
Si une femme veut porter le voile (après s'être assuré qu'elle ne se sent pas "obligée" consciemment par une horde de mâle dominateurs.... en encore, peut-être qu'elle le porterait en défense, en protection ?) c'est son choix.
Qui sommes-nous à décider à sa place avec nos idées propres ?
Il me semble qu'il faut d'abord avoir le choix, pour ensuite être capable de décider clairement. On retrouve un peu la même chose dans l'éducation des adolescents qui se braquent contre l'autorité.

Si on ne laisse pas le choix, on rentre tout de suite dans une polémique, un rapport de force... et un combat entre pro et anti.... quelle énergie gâchée.

samedi 5 novembre 2011

nos différences

un écho à l'article de Sébastien FONTENELLE dans "politis" du 5 novembre 2011 (la liberté d'expression est à inventer"

Les hommes naissent libres et égaux. N'est-ce pas ?
Tous ?
Nombreux d'entre nous ont peur d'être dominés par l'Islamisme.... que cela ne nous empêche pas de voir les réalités.
La peur n'a jamais été de bon conseil.
Travaillons plutôt sur cette peur qui nous empêche de nous enrichir de nos différences.
Rester vigilant et ouvert aux autres, à tous les autres, même ceux qui vivent différemment.
La liberté n'est pas s'affirmer au détriment de l'autre mais le respecter tout en s'affirmant.
Pourquoi avoir peur ? bien sûr dans un monde où le plus fort impose sa loi au plus faible.... il y a des risques....
il faut donc construire un monde sans ces rapports de force qui génèrent les guerres.
Se questionner, se remettre en cause, affirmer sa cohérence, ne pas chercher à avoir raison mais vivre selon sa cohérence profonde et ses convictions sans les imposer ; ainsi celui qui pense et vit différemment peut faire de même sans se cacher et avoir honte, ou devenir violent comme on le voit de plus en plus souvent.
L'oppression, la soumission, le dénigrement alimentent le feu qui chauffe la cocotte prête à exploser.

Ce refus de l"autre différent".... mais tellement semblable, qui veut lui aussi vivre dignement, pouvoir nourrir sa famille, avoir un toit, être respecté... finissons-en !
Traquons cette propension d'humain qui a peur de ce qui l'interpelle jusque dans les moindres recoins de notre esprit, dans notre ville, le quartier, les écoles, même à l'intérieur de notre famille.
Pourquoi nous sentons-nous aussi vulnérables ?

vendredi 4 novembre 2011

réponse à l'article "le KRACH DEMOCRATIQUE" par M. COUTROT dans POLITIS

Avec des mots simples : Le peuple n’a pas droit à la parole alors qu’on lui demande de payer la dette !
INDIGNONS NOUS, du moins ceux qui ont encore l’énergie de penser, de voir ce qui se passe vraiment dans notre monde complètement dirigé par l’appât du gain,
INDIGNONS-NOUS joyeusement ceux qui peuvent encore vivre décemment,
Pour les autres, l’indignation se traduit malheureusement par le repli sur soi ou la violence envers eux ou les autres....
CE QUE J OBSERVE autour de moi, dans ma petite sphère des gens d’en-bas, ce que j’entends, BEAUCOUP D’IDEES RECUES :
- on trouve normal que tout se décide "au-dessus de nos têtes" car "on ne peut rien y faire.. c’est comme ça" ; NON ! penser à ces multiples gouttes d’eau qui forment la mer
- "ce sont tous les mêmes, gauche ou droite, dès qu’ils accèdent au pouvoir ils en profitent et ne sont plus porte-parole du peuple" NON ! mais il faut les chercher, être vigilant...car que ceux qui pensent et agissent différemment, à commencer dans leur vie quotidienne, ne font pas ce qu’il faut pour rentrer dans le système obligatoire des médias de masse pour qui le principal souci est le taux d’écoute ou de lecture ;
ceci dit, je pense que le clivage gauche - droite est obsolète et que l’écologie se retrouve partout, à commencer dans notre façon de communiquer... s’invectiver, prendre l’autre en défaut, "gagner" sur le plan de la rhétorique, être sarcastique, rabaisser pour mieux se rehausser.... est tout le contraire.
Mettre une parole à côté de l’autre.. c’est la base d’un respect que beaucoup de nos politiciens n’ont pas.
Puis j’entends souvent :
- "il est utopique de ... ... ...."
je réponds : "peut-être, mais cela ne doit pas empêcher de dire clairement NON, de choisir la direction de l’utopie, de se mettre en marche, de faire un pas, puis un autre et .... des solutions qu’on ne soupçonnaient pas vont se présenter.... ou pas encore mais on continue... il faut juste "OSER" !"
Ce serait une belle image pour nos jeunes en manque d’idéal.

Dans ce monde d’en-bas que je connais bien : ceux qui travaillent sont trop fatigués pour s’occuper encore des "choses de la Cité",
et ceux qui ne trouvent pas de travail ont tellement de soucis pour nourrir leur famille ou s’oublient parfois à l’aide de substituts mortifères, parfois même jalousés par les premiers et accusés de paresseux...
on se bat donc entre nous... il est bien connu qu’on règne mieux quand on divise
De précieuses forces sont ainsi gâchées et la solidarité n’est pas au rendez-vous.
D’ailleurs, à l’heure actuelle, ne plus avoir envie de travailler dans les conditions qu’on connaît peut être compréhensible et ne doit pas être systématiquement apparenté à la fainéantise ; on peut parfois y voir un refus de l’esclavagisme moderne, une survie de l’âme...
L’homme a besoin de se sentir utile, respecté, digne.

Voilà comment on a engendré un peuple de moutons qui tremblent et préfèrent courir tête baissée dans le ravin aux reflets dorés qui pâlissent au fur et à mesure qu’ils s’en approchent, entourés de leurs chiens de garde qui font semblant de les protéger... ils sont lancés..., qu’est-ce qui peut les arrêter ?

une note d’espoir : parmi eux des moutons noirs qui n’ont pas envie de courir autrement que tôt le matin pour pouvoir affronter une journée où justement il s’agit de ne pas perdre son libre-arbitre... sa faculté d’indignation.
courir seule pour une rencontre avec soi-même et préserver la petite flamme de la cohérence intime.
.... les Indignés de tout bord, ceux qui n’ont pas baissé les bras, peuvent raviver les forces endormies.
Ne tombons pas dans l’inertie fataliste,
Travaillons sur notre penchant grégaire, bien humain, où plutôt choisissons de lui donner sa pleine mesure dans les domaines où le progrès est possible pour TOUS !
et, très important : ne perdons pas notre joie de vivre, pour ceux qui le peuvent (comme moi, non pas parce que je suis riche d’argent, mais parce que je me sens libre de penser, d’agir parfois en reconnaissance de notre humanité qui nous lie tous) dans une époque où tout est possible.
... voilà donc quelques éléments pour nous relever de ce krach démocratique.

jeudi 3 novembre 2011

le confort de l'inertie

« Il est plus facile de croire ce qu'on nous affirme officiellement, que de s'aventurer dans l'indépendance intellectuelle...En fait, ce n'est pas l'opposition, mais le conformisme et l'inertie qui ont de tout temps été les plus sérieux obstacles à l'évolution des consciences !... » (Mahatma Gandhi)