mardi 31 janvier 2012

balayer devant sa porte et isolation écologique

bonjour, oui, de plus en plus le fait de demander de l'argent pour participer à des stages etc... m'interpelle

mais comment faire dans un monde dans lequel il faut encore de l'argent pour vivre ?

le problème étant : à partir de quel montant faut-il dire "stop" ?

j'ai conscience d'être privilégiée par rapport à d'autres

et d'autres disposent de 10 X, voire 100 X plus (mais ce n'est ni l'envie, ni la frustration qui feront évoluer les choses)

souvent je me dis : arrête de juger et fais dans ta petite sphère ton possible, en accord avec ta conscience du moment, ouverte à l'évolution, aux autres.

ce qui me dérange sont les messages qui attisent la haine de l'autre (qui a plus...)

que faire ? sinon "balayer devant sa porte" et rester vigilant, attentif. Il y a tant à faire, au jour le jour.

Détecter la peur en chacun de nous, du manque, pour l'avenir de nos enfants ; c'est elle qui nous enferme, nous force à ériger des murs, ou à nous battre avant même d'être attaqué..

Subsiste un autre problème : les élections... participer à cette mascarade ?

ne pas y participer et risquer d'être soumis à une politique non choisie sans y avoir pris part ?

la photo : Ramsès, mon nouveau bas de porte écologique,polyvalent (il dératise également les immeubles alsaciens), amovible, réutilisable, auto-nettoyant, beau et doux, anti-dépesseur, utile en Alsace où le thermomètre va descendre dans les prochains jours

vendredi 27 janvier 2012

faire des petits pas

il faut faire les petits pas
après on peut avoir des surprises
Ce ne sont pas tant les résultats qui comptent mais le chemin OUI ; se mettre en marche ! c'est plus difficile de persévérer si parfois les "confirmations concrètes" ou adhésion du plus grand nombre ne corroborent pas le bien-fondé de nos choix ou ne nous rassurent pas...
apprendre la patience
mais au moins on est en accord avec soi, ce qui est primordial.

jeudi 19 janvier 2012

LE SENS DU TRAVAIL

Je peux travailler jusqu'à la fin de ma vie si ma santé me le permet et si :
- je me sens utile dans mes actions, reconnue dans mes efforts, rémunérée à juste titre puisque l'argent est nécessaire pour vivre dans notre monde, s'il me permet de me nourrir correctement, non seulement le corps mais aussi l'esprit, de me loger décemment, si le travail me laisse encore le temps et l'énergie de m'ouvrir aux autres, de m'engager dans des associations ou le bénévolat,

Par contre, je veux m'arrêter de travailler à 50 ans ! j'ose le dire, ou ne travailler qu'à temps partiel si :
- je ne vois pas le jour entre le départ de mon logement et le retour, s'il faut toujours faire plus avec moins de moyens, si je n'ai plus le temps de vivre par ailleurs, de penser, d'écrire, de voir des gens, de lire, de me reposer.
Il n'y a pas qu'UN travail. ce mot a une signification tellement différente suivant le domaine, le lieu, les objectifs, les résultats et bien sûr le mental de chacun de nous

Alors comment se fait-il que quelques personnes,, qui ont un travail qui leur convient, ou alors qui leur permette de compenser ou de museler leurs frustrations par des acquisitions matérielles de plus en plus grandes et multiples, puissent décider pour tous ?
ah oui..... ils ont été élus.....

parmi nous :

- les uns sont guidés par leurs besoins de pouvoir, d'argent et de notoriété, maquillés en actions pour le biens public, ou en nécessités incontournables (l'austérité pour ceux qui n'ont déjà pas grand"chose),
- d'autres vivent dans la peur de perdre le peu qui leur permette encore de vivre correctement, se laissent manipuler par des appels à la jalousie, la haine "catégorielle" (contre les chômeurs qui perçoivent de l'argent sans rien faire, les étrangers qui nous prennent nos emplois, les jeunes-vieux puisqu'ils ne veulent plus travailler, les vieux-jeunes puisqu'ils ont la chance de percevoir encore une retraite décente, etc... etc...
- mais de plus en plus de gens n'ont plus assez pour nourrir leur famille et se loger, certains basculent dans la malhonnêteté et perdent encore le peu de dignité qui leur restait, d'autres dans les drogues diverses, ont recours aux anti-dépresseurs pour oublier, deviennent violents contre eux-mêmes ou l'entourage etc.... cercle infernal qui s'amplifie.

mardi 17 janvier 2012

dialogue au sujet de la maladie


MESSAGE à un ami malade que je ne vois pas souvent, presque pas, mais un lien existe. Comme entre nous tous d'ailleurs ; nous le percevons plus volontiers quand nous ressentons une affinité par ailleurs ou lorsque les hasards de la vie nous rapprochent physiquement ou par des moyens concrets de communication.

Comment allez-vous ?
je pense de temps en temps à votre histoire que je ne connais que très partiellement mais votre implication dans les affaires "du monde" est bien réelle.
alors pourquoi la maladie ?
je n'ai aucune réponse, aucune.... il y a des gens autour de moi qui sont malades, je ne sais pas pourquoi.... parfois on peut trouver des éléments de réponses, visibles.... à certains yeux ou sensibilité, mais il n'y a aucune Règle, aucune Vérité unique.... chacun a la sienne.
Une cohérence à trouver, se remettre continuellement en question, ne pas gaspiller son énergie vitale... mais parfois on n'a pas trop le choix... on est embarqué...
Juste pour vous dire que je m'intéresse à tout ce qui touche la vraie vie, la maladie aussi, les joies, les peines, les "coups de gueule" même si nous n'avons pas la même façon de nous exprimer, là non plus, aucune règle qui vaille... juste avancer, pas à pas.
Donnez-moi de vos nouvelles si vous le souhaitez.
REPONSE : merci de ce petit mot et de l'attention que vous me portez. j'ai en fait beaucoup de chance, et c'est sans doute l'une des fonctions utiles de ce cancer, celle de recevoir, à intervalles réguliers ces marques de sympathie qui changent tout.
pourquoi sommes-nous malades ? on peut poser la question autrement : la bonne santé n'est-elle pas un état transitoire ?
comment vais-je ? aussi bien que possible, compte tenu des circonstances, sachant qu'entre deux contrôles, si la situation est stable, cela veut dire qu'elle ne s'aggrave pas. m'estimant bien entouré, bien soigné, bien écouté, bien traité, ai-je le droit de me plaindre ? pour avoir rencontré des gens dans la même situation que l'on laisse sans soin, sans attention, sans traitement, sans écoute et dont l’entourage est d'abord hostile, ces quelques mois m'auront déjà appris à remettre les choses à leur vraie place.
quant au reste, heureusement qu'il est là, l'écriture dont le goût ne m'est pas passé et au travers de laquelle je parviens à doubler des caps difficiles parsemés d'écueils sournois et traîtres. mais ça va, on tient le coup, et comme me l'a dit l'un de ceux qui m'accompagnent, "votre humour vous sauve, et vous guérira sans doute." acceptons-en l'augure même s'il est regrettable qu'il ait oublié l’auto-dérision.


lundi 16 janvier 2012

dessiné parTomi UNGERER pour l'association d'accompagnement en fin de vie "Pierre Clément"


Ce tableau représente pur moi une personne qui se hisse sur un cheval, prête à partir de l'autre côté de l'horizon. Qu'y a t'il de l'autre côté ? nul ne peut le dire mais en tout cas il quitte une terre désolée, j'imagine alors qu'il rejoint un bel endroit où l'attendent d'autres personnes déjà parties.
Sa famille lui dit un dernier au-revoir et lui donne de quoi se nourrir en route.
Ce que ce dessin suscite en moi :
l'acceptation du départ d'un être cher
ne pas savoir ce qu'il y a de l'autre côté mais faire confiance.
le soleil est toujours présent, même quand il se couche. Il apporte chaleur et lumière.
Sérigraphie qu'on peut acquérir en contrepartie d'un don (déductible) à l'association Pierre Clément de STRASBOURG ; si cela vous intéresse, vous pouvez me contacter. MERCI

vendredi 13 janvier 2012

la multiplication des règles et le progrès

Pourquoi cette multiplication de lois, règlements, notes de services, statistiques, notation, évaluation, directives ces dernières années ?
Avez-vous le sentiment que la vie devient meilleure sur la Terre ? va-t'on vers le progrès ? si oui ? pour tous ? et qu'est le progrès ? exhorter à la consommation pour générer plus de déchets ? vouloir toujours plus ?
Il y a bien les chartes, mais elle sont si faciles à contourner... et s'en targuer de surcroît.
Et dans cette jungle d'articles, comment s'y retrouver ? le grand nombre rend les procès mêmes aléatoires.
C'est une piste de réflexion

jeudi 12 janvier 2012

actions ou Ré-actions ?

Ne pas rester à la lisière des mots, des actes, des attitudes. se poser la question du "pourquoi" ? au lieu d'utiliser tout prétexte pour diviser, critiquer,dénigrer, se battre.
si nos actions ne sont toujours que des Ré-actions, ne nous étonnons pas d'être en guerre permanente.

dimanche 8 janvier 2012

suite clivage "gauche-droite"


Le choix n'est plus la droite ou la gauche, c'est la probité et l'écologie partout, même dans les relations humaines, je dirai SURTOUT !

L'important étant de ne plus se battre, de s'asseoir autour d'une table et de voir ce qu'on peut faire pour TOUS, même pour ceux qui ont des points de vue différents, pourvu qu'ils laissent la liberté et les moyens de vivre aux autres.

Je peux très bien discuter avec une personne qui possède un yacht et mange du caviar tous les jours, si elle est respectueuse et ouverte d'esprit (car je ne l'envie pas.... puisque j'ai moi-même un toit et de quoi vivre décemment). autant que de parler à la femme de ménage et lui demander comment on vit dans son pays d'origine et quelles sont ses difficultés de vie..

Par contre, je dirai à l'élu qui voyage aux frais du contribuable, qui n'écoute pas la voix du peuple qu'il est sensé représenter et qui en plus, a le toupet de signer des propositions qui alourdissent taxes et de prélèvements sur les travailleurs, qu'il se trompe de métier et qu'il doit réviser la définition du "service public" et de la démocratie.

Autour de la table, celui qui mange du caviar s'interrogera plus volontiers sur l'impact de ses choix qui desservent peut-être d'autres personnes ? et encore, ce n'est pas sûr.... il peut manger autant de caviar qu'il veut, cela n'empêchera pas son voisin de manger des merguez et moi mes graines germées et mon chocolat bio..... qui vient d'ailleurs de loin, donc pas aussi écolo que cela et j'en ai conscience.

Arrêtons de faire la leçon aux autres, chacun doit balayer devant sa porte.

Deux remarques me paraissent importantes, à méditer :

Si nous fustigeons les "riches" parce qu'ils possèdent ce que nous voudrions bien avoir..... je dirai qu'il suffirait d'un renversement de situation et nous serions du côté des profiteurs !

Aussi, pouvoir faire le choix du "vouloir moins" passe d'abord par le stage de"l'avoir eu", ne l'oublions pas. Alors donnons à ceux qui n'ont pas encore eu et un jour ils pourront faire le choix du "vouloir moins".

Pour en revenir au clivage droite-gauche : tant que les personnes qui se proclament de gauche vivent au-dessus des moyens de la plupart des concitoyens, ils ne peuvent me représenter donc je ne voterai pas non plus pour la gauche.

Je voterai pour celui pour qui le plus petit d'entre nous est écouté et pris en compte, au même titre que ceux qui sont sur le devant de la scène. Ni plus, ni moins.

Qui est-il ? Pour l'instant je ne vois que Jean-Marc GOVERNATORI qui investit toute sa fortune (et je n'ai aucune raison de lui en vouloir d'être riche... je ne le jalouse pas puisque je vis décemment) mais aussi son énergie pour que tout le monde puisse, un jour vivre dignement. C'est le seul chemin qui vaille.

C'est tout simple, trop simple pour paraître vrai ?... et pourtant. le reste est bien vain.

samedi 7 janvier 2012

Un beau moment.... et après ?


Un beau moment est passé.
Ne pas tomber dans la nostalgie,
Plutôt développer la gratitude,
Dire MERCI.
Au début, c'est un exercice,
Puis cela devient une habitude,
Un état d'esprit.
Un baume au coeur
prêt à accueillir d'autres moments.

vendredi 6 janvier 2012

l'intelligence...; laquelle ?

j'espère qu'il n'y aura pas trop de gens qui prendront peur et se précipiteront sur les médicaments.... (ah la bonne affaire !)

et peut-être, dans la foulée, pourrait-on aussi prendre en compte une autre intelligence, par exemple celle du coeur, de l'expérience, d'un certain besoin de lenteur.... même si elle n'est pas aussi performante, rapide et surtout moins facile à mesurer que les tests de QI... qui étiquettent les gens, faisant gonfler l'égo de certains et décourageant d'autres, parfois pour vie...

article lu sur le site du "Monde"

je ne peux faire de commentaire directement sur ce site car je ne suis pas abonnée....

DÉCLIN – Les hommes deviennent moins intelligents passé 45 ans

CC/alles-schlumpf

Les capacités cognitives de l'homme commenceraient à décliner dès l'âge de 45 ans, soit bien avant l'âge de 60 ans comme cela est généralement admis, selon une étude menée par l'Inserm et l'University College de Londres.

"Notre capacité à raisonner et à comprendre commence à décliner dès l'âge de 45 ans" écrit l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) dans un communiqué qui accompagne la parution, vendredi, d'un article dans le British Medical Journal (BMJ).

Des tests de mémoire, de vocabulaire, de raisonnement et d'expression orale ont été réalisés sur 5 198 hommes et 2 192 femmes âgés de 45 à 70 ans, dans le cadre d'une vaste étude dite "Cohorte Whitehall II", de suivi médical sur dix années et basée sur des tests individuels.

  • Les femmes moins touchées que les hommes

"Les résultats montrent que les performances cognitives (sauf pour les tests de vocabulaire) déclinent avec l'âge et ce d'autant plus rapidement que les gens sont plus âgés" écrit l'Inserm.

Sur dix ans, les performances en terme de raisonnement ont décliné de 3,6 % pour les hommes de 45 à 49 ans, et de 9,6 % pour ceux âgés de 65 à 70 ans. Chez les femmes, la baisse est identique (–3,6 %) pour la première tranche d'âge et moins accentuée (–7,4 %) pour les femmes âgées de 65 à 70 ans.

Selon Archana Singh-Manoux qui a dirigé l'équipe de l'Inserm ayant réalisé l'étude, il est important de "déterminer l'âge auquel le déclin cognitif commence" parce qu'il est "probablement plus efficace" d'agir "dès le début du déclin", avec notamment des médicaments, "pour changer les trajectoires du vieillissement cognitif".

S'il est bien établi que les performances cognitives déclinent avec l'âge, la date du début de ce déclin est controversée. Des études récentes avaient plutôt écarté l'hypothèse que le phénomène puisse commencer avant 60 ans, selon l'Inserm.

mardi 3 janvier 2012

accompagner une personne jusqu'à la porte

quand je peux accompagner une personne aux portes de la vie, ou de la mort,( chacun a sa représentation), quand j'ai cet honneur et cette douleur en même temps, cela me remplit d'une joie qui n'a rien à voir avec celle qui se manifeste dans la vie en général, c'est plutôt une énergie dédoublée. Etre simplement, être authentique, être utile.... enfin je ne sais pas, ça passe souvent par le "rien faire" d'ailleurs. Aucune compétence n'est nécessaire sauf celle de pouvoir garder les yeux ouverts et le coeur aussi.

lundi 2 janvier 2012

le "vouloir d'achat"

une phrase parmi d'autres de Jean- Marc GOVERNATORI : le vouloir d'achat (au lieu du pouvoir d'achat)
Notion de choix, de responsabilité ..... et non de ce "pouvoir" qui paraît magique et incontournable mais qui est tellement mal employé, dévastateur, qui aliène, sépare, soumet les plus faibles aux plus forts, attise les convoitises, provoque l'envie, la jalousie.
A chacun de nous de nous interroger, de faire nos choix.

http://www.jeanmarcgovernatori.fr/