Michel ONFRAY : Un penseur libre est un penseur libre, et il n’y a qu’une façon d’être un penseur libre, c’est d’être un penseur hors institution, y compris les institutions que sont les contre-institutions institutionnalisées. Par ailleurs, il existe de multiples façons d’être un penseur asservi : à une idéologie, à une institution donc, à une tribu, à un groupe, à une bande, à une meute, à une sensibilité politique cristallisée et dogmatique, etc. Il n’y a pas de nécessité à provoquer, à vouloir provoquer, mais le simple fait d’être ou de se vouloir un penseur libre dans un monde qui ne chérit rien tant que la servitude fait que les solitaires concentrent sur eux la haine et la méchanceté mieux ne n’importe quel autre piège à ressentiment
oui, parfois le simple fait d'être ce qu'on est provoque un déferlement de réactions haineuses et destructrices : l'autre se voit dans un miroir et cela ne lui est pas agréable ; il préfère taper dans la vitre pour faire disparaître ce qui lui paraît insoutenable...
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