jeudi 19 janvier 2012

LE SENS DU TRAVAIL

Je peux travailler jusqu'à la fin de ma vie si ma santé me le permet et si :
- je me sens utile dans mes actions, reconnue dans mes efforts, rémunérée à juste titre puisque l'argent est nécessaire pour vivre dans notre monde, s'il me permet de me nourrir correctement, non seulement le corps mais aussi l'esprit, de me loger décemment, si le travail me laisse encore le temps et l'énergie de m'ouvrir aux autres, de m'engager dans des associations ou le bénévolat,

Par contre, je veux m'arrêter de travailler à 50 ans ! j'ose le dire, ou ne travailler qu'à temps partiel si :
- je ne vois pas le jour entre le départ de mon logement et le retour, s'il faut toujours faire plus avec moins de moyens, si je n'ai plus le temps de vivre par ailleurs, de penser, d'écrire, de voir des gens, de lire, de me reposer.
Il n'y a pas qu'UN travail. ce mot a une signification tellement différente suivant le domaine, le lieu, les objectifs, les résultats et bien sûr le mental de chacun de nous

Alors comment se fait-il que quelques personnes,, qui ont un travail qui leur convient, ou alors qui leur permette de compenser ou de museler leurs frustrations par des acquisitions matérielles de plus en plus grandes et multiples, puissent décider pour tous ?
ah oui..... ils ont été élus.....

parmi nous :

- les uns sont guidés par leurs besoins de pouvoir, d'argent et de notoriété, maquillés en actions pour le biens public, ou en nécessités incontournables (l'austérité pour ceux qui n'ont déjà pas grand"chose),
- d'autres vivent dans la peur de perdre le peu qui leur permette encore de vivre correctement, se laissent manipuler par des appels à la jalousie, la haine "catégorielle" (contre les chômeurs qui perçoivent de l'argent sans rien faire, les étrangers qui nous prennent nos emplois, les jeunes-vieux puisqu'ils ne veulent plus travailler, les vieux-jeunes puisqu'ils ont la chance de percevoir encore une retraite décente, etc... etc...
- mais de plus en plus de gens n'ont plus assez pour nourrir leur famille et se loger, certains basculent dans la malhonnêteté et perdent encore le peu de dignité qui leur restait, d'autres dans les drogues diverses, ont recours aux anti-dépresseurs pour oublier, deviennent violents contre eux-mêmes ou l'entourage etc.... cercle infernal qui s'amplifie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire