lundi 17 septembre 2012

les relations dans un couple sont difficiles à équilibrer et sans cesse, il faut réajuster...
pour cela il faut déjà avoir ENVIE de travailler sur soi, avec l'autre : c'est la première question à se poser
Dans mes expériences personnelles, je remarquais très tard, qd mon énergie était bien diminuée, qu'il ne sert à rien de "ramer" tout seul.... on s'épuise.
il faut se poser cette question : ai-je vraiment envie de travailler sur cette relation ? et la poser à l'autre personne.

trop souvent, on essaie de faire porter la responsabilité de la mésentente, ou de l'ennui,   à l'autre, de trouver des arguments dans le sens qui nous arrange.... se persuader que plus rien n'est possible... attendre le faux pas de l'autre.... trouver à se justifier devant la famille, l'entourage...

c'est difficile de faire face à soi aussi, à ce qu'on veut vraiment.
peut-on, a t'on le droit, l'obligation de dire que la relation  ne convient plus ?

la société chouchoute l'image parfaite de la famille-bonheur, papa maman enfants, éventuellement un chien, une maison, la plage, les sports d'hiver, les habits de marque, quelques sorties culturelles, un instrument de musique, un sport... etc... etc...

je prétends qu'une séparation n'est pas un échec si elle est assumée,
tout comme un mariage qui dure 40 ans.
la question à se poser : est-ce bien ce que je veux, avec l'autre ? notre relation a-t'elle un potentiel ? suis-je respectée, puis-je être moi-même, puis-je m'exprimer ? bien sûr le tout de façon réciproque.... mes valeurs fondamentales ne sont-elles pas étouffée, si oui, pourquoi l'accepté-je ? quels sont mes intérêts ? la peur d'être seul ? de manquer d'argent ? d'être mis au ban de la famille ? de perturber les enfants ? etc etc....

Etre conscient des mobiles, des besoins, des projections, pouvoir les exprimer.... est le secret du bonheur à deux. Même pour ceux qui se séparent....

quand on observe la vie avec l'oeil d'un scientifique : tout se fait, se défait, se refait d'une autre façon, la vie conduit à la mort, la transformation est omni-présente, partout.
Notre corps n'y échappe pas.

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