dimanche 23 novembre 2014

le vide existentiel : un défi individuel.

(...) Lutter pour trouver un sens à sa vie ou se poser la question angoissante de savoir si sa vie a ou non un sens ne constitue pas en soi un phénomène pathologique. C'est même un privilège de ne pas tenir pour acquise l'idée que la vie a un sens mais, au contraire, de travailler à lui en donner un. Et lorsque, dans l'urgence nous sommes parfois sollicités pour apporter de l'aide à quelqu'un qui est en proie à un violent sentiment de vide existentiel, nous devons toujours le faire avec cette conviction.
Il n'y a vraiment pas lieu d'éprouver de la honte face au désespoir existentiel, sous prétexte que ce serait une maladie émotionnelle, parce qu'il ne s'agit nullement d'un symptôme névrotique mais d'une préoccupation tout à fait humaine. Plus que cela, c'est même l'expression d'une grande sincérité et d'une grande honnêteté intellectuelles.
Aussi si quelqu'un de jeune se donne pour priorité explicite, et se pose comme véritable défi, de définir le sens de sa vie, il devra faire preuve d'une grande patience, d'assez de patience pour attendre le moment où ce sens s'imposera à lui.(...)

Viktor Frankl

"les hommes ne sont pas des objets qui existent comme des chaises ou des tables ; ils vivent, et s'ils jugent que leurs vie sont réduites au rang de simples chaises et de tables, ils se suicident." Propos de W.I. THOMPSON 1962

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