dimanche 1 avril 2012

pas loin....

près de chez nous, en Lorraine... une amie raconte un vécu  :

(je cite) "rendez vous à la banque 11 hs……je cherche…..gare la voiture près de la maison de retraite et pars à pieds
J’ai traversé un parc, joli, mais des bouteilles de bière au sol, cassées, et des groupes de jeunes relativement bronzés….dans mes pensées je me dirige vers le marché , afin de le traverser pour aller à la banque…..
Chez nous en Alsace relativement agréable….je regarde les gens, j’écoute la musique aux différents stands….pas comprendre, arabe…..les gens me regardent, je fais tache….je suis là seule locale…..
Des quêtes , même les poulets grillés étaient halal …..un grand marché, pas un stand français, djellaba tapis pâtisserie…..je n’ai rien compris
Arrive à la banque, l’intérieur gardé par des vigiles, aux distributeurs que des gens de couleur…..l’on vient me chercher
La conseillère me dit, mon dieu Madame j’espère que vous n’êtes venu à pieds, ici il ne faut pas, tout le centre de F.. est occupé par 3 générations d’abord de polonais, puis d’algériens et des turcs
La violence se voit partout……elle se déporte d’un village à un autre, les gens de la maison de retraite se font tabasser devant le distributeur……..J’étais atterrée, je me suis promenée seule, ma mallette à la main, deux chéquiers, mes CB….et des sous
Un vigile vient me voir, il me demande de contrôler mon sac, en m’expliquant que ces jeunes étaient doués pour voler, que hier une femme a été frappée ….fracture du crâne
Je n’y comprenais rien, nous étions en France,à part le personnel à la banque pas un local comme moi. J’ai demandé si je pouvais me restaurer quelque part, non à part un café et un Intermarché il n’y avait que des commerces pour eux
Je me suis dit, les toilettes de l’Intermarché devraient faire l’affaire, et bien non, il faut pas y aller seule….mais j’étais seule….donc pas manger, pas faire pipi, pas se reposer…rien
La conseillère me dit que les français habitent en dehors de la ville, à 3 kms, et que le soir il ne fallait surtout pas sortir. Il n’y avait en fait que la maison de retraite, entourée de grillage rigide de presque 3 m, du barbelé sur le haut, et un portail inviolable.
En sortant dans la rue, je n’avais plus la même aisance…tout le monde me regardait, une extra terrestre…….je devais impressionner, personne ne s’est approché….
J’avais de la distance jusqu'à la maison de retraite, cette fois je contournais le fameux parc…..deux groupes m’avaient repérée, j’ai accéléré afin de franchir le portail au plus vite et pendant le trajet j’avais gardé mon homme en ligne
La brave dame,  heureuse de me voir dans sa forteresse….assise dans son canapé, avec une musique exotique  dans les oreilles ; j’ai pu admirer, de l’autre coté du grillage, une partie de boule. Un rassemblement d’une cinquante de personnes, plus autant de voitures, portières ouvertes, musique à fond……

Pas possible, je n’en reviens toujours pas, il y a de quoi avoir peur……..j’ai connu L, il y a 40 ans, rien à voir avec ce désastre
Madame, qui habitait dans notre belle ville de Haguenau, un appartement cossu, elle pouvait sortir tous les jours sans crainte... ici.... ?" Fin de l'histoire.

Je comprends qu'on puisse ressentir une certaine forme de racisme.... mais ces gens : ont-ils le choix ? qu'est-ce qu'on leur a appris ? c'est indigne de l'humain, de quelque couleur qu'il soit.

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