dimanche 4 juillet 2010

le sens du travail ?

Pourquoi, insidieusement, donne-t'on un sentiment de culpabilité ou une étiquette de "nanti" ou pire, de "paresseux" à ceux qui veulent travailler moins ou profiter d'une retraite partielle,
Pourquoi s'arrête-ton à l'idée erronée que l'activité intellectuelle et sociale des personnes qui font ce choix, plus ou moins librement,je précise, pourrait se voir diminuée ou même absente ?
Je m'insurge contre cet à-priori : il me semble qu'il y a tant de choses à faire dans le domaine des associations, du bénévolat, dans la famille, dans la nature, la musique etc.... tant à partager, à transmettre, à apprendre.... peut-on accepter que des personnes acceptent de vivre plus simplement, de lâcher-prise au niveau de la soit-disante sécurité de l'emploi salvateur, qui permettait,
- à une époque où la rentabilité à tout prix n'avait pas encore cours,ni les agissements insensés sous la pression des enjeux financiers considérables, même quand il s'agit de la santé, de l'éducation, de la justice, du sport...-
à une personne de se réaliser grâce à ses compétences humaines, manuelles, intellectuelles reconnues.
Je ne reconnais plus le monde d'autant. Est-ce cela le progrès ?

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