dimanche 10 août 2014

"la santé est le silence du corps"

Hier j'ai entendu cette phrase. J'ai donc fait des recherches à l'aide d'Internet ; je vous présente Monsieur ZUNDEL.

on devient soi en se vidant de soi, 

 pour être quelqu'un, il faut cesser d'être quelque chose

Maurice Zundel

Résumé de sa vie :
Prêtre suisse né en 1897, Maurice Zundela été un prédicateur itinérant peu connu de son vivant, mais dont les enregistrements rassemblés par le Père Bernard de Boissière, connurent après sa mort un rayonnement important. Ils sont diffusés notamment par l'association "Les amis de Zundel" et par Paul Debains. Zundel prêcha une retraite de carême au Vatican en février 1972. Paul IV lui demanda de la mettre par écrit, ce qui lui prit beaucoup de ses dernières énergies. Maurice Zundel est mort en 1975.
Une des phrases préférées de Maurice Zundel était cette phrase de Saint-Augustin, extraites des confessions : " Trop tard je T'ai aimée, Beauté toujours ancienne et toujours nouvelle, trop tard je T'ai aimée et pourtant Tu étais dedans mais moi j'étais dehors ! Et, sans beauté, je me ruais vers ces beautés que tu as faites. Tu étais toujours avec moi, mais moi je n'étais pas avec Toi ! "
Augustin a éprouvé que Dieu surgit en nous comme une éternelle offrande d’amour. Maurice Zundel nous montre admirablement que l'on est étranger à soi-même, que l’on n’arrive jamais à joindre son âme, que l’on est extérieur à sa propre intimité, alors que " l’on se trouve en se quittant, que l'on devient soi en se vidant de soi, que pour être quelqu'un, en un mot, il faut cesser d'être quelque chose. " … et " c'est en Toi, qui étais dedans, que je suis devenu moi-même. "

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