mardi 9 avril 2013

pourquoi "niveler vers le bas" ? on aurait les moyens de....

parce qu'on pointe du doigt LES FONCTIONNAIRES
ceux que je connais, autour de moi;.. n'ont pas ces chiffres en pension.... ne partent pas 10 ans avant les autres.... et quelqu'uns un (comme moi) ont quitté pour travailler plus, mais dans l'humain... et gagner moins... on n'en parle pas...

POURQUOI NE PAS "NIVELER VERS LE HAUT" ? et permettre à TOUT LE MONDE DE PARTIR AVANT D'être complètement épuisé...
en rabotant par exemple les pensions au-dessus de 2000 euros... car a-t'on besoin de plus pour vivre, à 60 ans ?
si on a besoin de plus c'est qu'on a "trop" alors il faut partager.... quelle richesse alors!



voilà mon coup d'écrit ! après avoir lu cet article paru dans le Monde

le Monde.fr | • Mis à jour le


Alors que la pension moyenne d'un retraité de la SNCF ou de la fonction publique est actuellement de près de 23 000 euros, celle des cadres du privé est de 20 000 euros (retraites de base et complémentaires confondues), et de 10 756 euros pour les non-cadres (base et complémentaire)

Les inégalités entre régimes de retraite sont régulièrement pointées du doigt. Le Monde avait déjà révélé le 23 mars les prévisions du conseil d'orientation des retraites (COR) en matière d'âge de départ. Elles montraient qu'entre les agents RATP et les salariés du privé, l'âge effectif de départ pouvait varier de près de 10 ans, et que ces inégalités allaient pedurer.

Mais dans ces mêmes prévisions, le COR présente également les évolutions des niveaux de pension en fonction des régimes. Et là encore, les inégalités sont flagrantes. Selon les pronostics du conseil, alors que la pension moyenne d'un retraité de la SNCF ou de la fonction publique d'Etat est actuellement de près de 23 000 euros, celle des cadres du privé est d'environ 20 000 euros (retraites de base et complémentaires confondues), et de 10 756 euros pour les non-cadres (base et complémentaire)
Et ces différences devraient perdurer dans le futur. La pension moyenne des fonctionnaires atteindra 27 000 euros en 2050, alors que celle des cadres du privé devrait plafonner à 22 500 euros et celle des retraités non-cadres du privé à 14 152 euros. La progression des pensions des regimes spéciaux de la SNCF, d'EDF-GDF est encore plus marquante : elles devraient presque doubler en quarante ans pour s'établir en moyenne à 40 000 euros par an an 2050. Ces inégalités s'expliquent en partie par le fait que les pensions des fonctionnaires sont calculées sur les six derniers mois de salaire, contre les 25 meilleures années pour les salariés du privé.
Parcourez l'infographie par statut en cliquant sur les différents statuts pour les afficher :
Les pensions de droit directen milliers d'euros par anSalariéCadreFonctionnaireFonctionnaire territorialEmployé agricoleExploitant agricoleIndépendantProfession libéraleAgent SNCFAgent RATPAgent EDF/GDFPensions(cliquez pour afficher/cacher)20112020203020402050206010 00020 00030 00040 00050 000
Les progressions spectaculaires de la SNCF sont en partie dûes à la réforme des régimes spéciaux de 2008. Pour obtenir l'aval des syndicats sur l'allongement de l'activité des agents concernés, le gouvernement Fillon avait en effet lâché du lest sur le niveau des pensions, en prévoyant notamment une forte progression des salaires en fin de carrière (création de nouveaux échelons) et donc des pensions de retraite des agents.
Des concessions qui ont un coût non négligeable. Pour la seule région Centre, la SNCF a ainsi calculé que la réforme de 2008 lui avait coûté 18 millions d'euros en cinq ans. Une somme que le transporteur a réclamé... au conseil régional ! Le tribunal administratif d'Orléans a toutefois débouté en mars la SNCF.
L'IMPACT DIFFERENT DE LA REFORME DE 2010
Le COR détaille également ses prévisions de déficit des retraites, régime par régime. Le déficit global des retraites devrait dépasser les 20 milliards en 2020, mais les prévisions diffèrent considérablement selon les régimes. Le Monde.fr a sélectionné les principaux régimes de retraite pour présenter leurs prévisions financières, en faisant figurer en pointillés ce qu'elles auraient été hors réforme de 2010 (qui a reporté l'âge minimum légal de 60 à 62 ans).
Ces prévisions montrent que la réforme de 2010 aura un effet considérable sur les déficits. Ainsi, le régime de base des salariés (CNAV) devrait perdre près de 17 milliards d'euros de moins que prévu en 2060, la caisse complémentaire des cadres (AGIRC) passerait même en solde positif. Le solde du régime de retraite de la fonction publique d'Etat deviendrait lui aussi positif selon les calculs du COR, dès 2050. Il convient néanmoins de souligner que le régime de la FPE ne constitue pas une caisse de retraite autonome : l'équilibre de cette caisse est assurée par une contribution de l'Etat qui maintient chaque année le solde à zéro. Ainsi, en 2011, selon le COR, l'Etat a abondé la caisse de la fonction publique d'Etat de 41,5 milliards d'euros.
Mais la réforme de 2010 ne suffira pas pour autant à rétablir l'équilibre des retraites. Sans suprise, les régime général des salariés du privé (CNAV et complémentaires), qui regroupe 80 % des retraités, devrait à lui seul perdre 13 milliards en 2020. En deuxième position, les retraites des fonctionnaires devraient afficher un "besoin de financement" de 7 milliards à cette date.
Dans le graphique ci-dessous, la courbe continue correspond au solde projeté jusqu'en 2060 du régime de retraite après la réforme selon un scénario moyen avec une double hypothèse économique : le taux de croissance de la productivité du travail à long terme est de +1,5 % par an et le taux de chômage est de 4,5 %. Le halo autour de la courbe correspond à d'autres scénarios, avec une croissance et un taux de chômage plus ou moins importants. Les courbes des fonctionnaires et de la SNCF partent artificiellement de zéro en 2011, ces régimes ne pouvant pas être par convention déficitaires, l'Etat assumant quoi qu'il arrive les pensions.

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