vendredi 27 novembre 2009

pensées...

Pensées...
Heureusement que nous avons des activités annexes... mais il est vrai que ces tensions fatiguent... parfois je n'ai même plus envie d'écrire.... et puis je mange du chocolat pas noir en ce moment.... mauvais signe !
mais c'est un passage, et qd je l'aurais traversé, il y en aura d'autres..;;;; PARMI TOUTES CES VIES QUI VEULENT ELLES AUSSI VIVRE;;;; je dis souvent à F que nous ne sommes pas capables de percevoir la portée de nos actes, attitudes,  choix et nous sommes impatients d'atteindre des buts, de "réussir" , avons envie de vivre en paix, parmi des gens respectueux.... c'est légitime et humain.... mais voilà ! le fait que nous nous trouvions confrontés à des problèmes nous fait travailler sur nous, a de l'influence sur les autres.. qui en font ce qu'ils veulent et peuvent....
ce que je vois en ce moment est que nous vivons dans un système qui permet à certains de se persuader d'être du "bon côté" même s'ils sont à l'origine d'importants dégâts dans le monde, blessant leurs pairs etc....
mais le système s'améliorera quand chacun de nous aura évolué.
bon.... assez de philo, mon train n'attend pas.. celui de 6 h 18, wagon où règne le calme, avant le grand rush de l'heure de pointe.

Je me méfie (méfie n'est pas le bon verbe, il est trop négatif, je dirai que j'essaie de voir plus loin) des gens qui se donnent corps et âme à leur travail.... comment réagissent-ils lorsque la reconnaissance n'est pas à la hauteur de leur investissement ? C'est à ce moment-là qu'on détecte les mobiles profonds de nos attitudes (je dis « nos », consciemment).

Dans le monde du travail, il est dommage qu'il faille se plaindre pour avoir une chance d'être écouté – et encore, ce n'est pas sûr ! car les moyens d'améliorer les situations se rétrécissent comme peau de chagrin ; les chefs assistent, impuissant, à la mort lente d'un service public digne de ce nom, par manque de moyens humains, matériels ; certains préfèrent, malheureusement, chercher les raisons ailleurs, dans la capacité de leurs employés par exemple, ce qui a comme malheureux effet de dévaloriser ces derniers et de provoquer tout un cortège de réactions psychosomatiques.

Par ailleurs, on assiste à une montée en force des plaintes (justifiées évidemment), un ressentiment grandissant vis à vis des collègues qui apportent leur retard (mais ont-ils vraiment eu le choix précédemment ? Je pense notamment à un collègue C qu'on a chargé de tâches multiples dans des services sinistrés à la base...), une dégradation de l'ambiance de travail où la suspicion, le dénigrement, les critiques... sont le reflet d'un mal être général à tous niveaux. Qu'il faut reconnaître.

Il y a deux ans, lorsqu'on nous a présenté le projet de la carte judiciaire, il nous a été dit et répété.... de moins en moins fort avec le temps qui passait et les caisses de l'Etat qui n'arrrêtent pas de se vider..... que les moyens pour mener à bien cette réforme vont être mis en oeuvre. J'entends encore le haut magistrat qui nous a ainsi réconfortés, j'ai en mémoire les multiples notes de service évoquant l'accompagnement social... sur papier, même si des personnes se sont déplacées, aucun véritable soutien ou écoute active n'a été perçu. Par manque de moyens.

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