mercredi 2 décembre 2009

journée "en vrac sans transition"

Une phrase assassine entendue aujourd'hui...
« ça ne m'étonne pas qu'ils aient fermé les petits tribunaux avec ce qui s'y passait ! »
C'est la première fois que j'entends qu'on peut envisager la réforme de la carte judiciaire sous cette angle ; il est pourtant évident que « l'humain n'est plus au centre, au profit de la compétitivité mercantile ».
SARKO n'a plus besoin d'oeuvrer, ça « roule  tout seul ».... grâce à tous ces petits soldats, dont je fais également partie, d'une certaine façon...
Peut-être qu'inconsciemment essayé-je de me racheter en écrivant ?
Ma collègue a pris libre pour aller à l'enterrement de la maman d'une autre collègue : merci à toi d'y aller, de nous représenter, car personne ne se bat pour y assister.... Si j'étais « chef », je lui offrirai cette demi-journée comme étant un bien pour tous, un geste d'humanité.

Il ne sert à rien d'acquiescer à des propos, des attitudes qu'on sent pertinemment comme injustes, dénigrants, quand il s'agit de quelqu'un d'autre. C'est très facile quand on ne connaît pas la personne, encore plus quand on ne l'apprécie pas mais parfois simplement rester silencieux est une infime petite lâcheté, l'air de rien, quand ça ne nous prend rien, ne nous touche pas de trop près... peut-être serons-nous mieux acceptés dans la meute ? Gagnons-nous « leur » confiance.... serons-nous moins « pris à partie ».....
Pas du tout. N'en croyez rien. Les loups resteront toujours des loups. L'inconscience frappe, sans crier gare. La seule façon d'être qui vaille, même si elle est difficile à tenir et nous exclut du clan des « dominants », est d'être en accord avec soi-même, de se tenir en-dehors des critiques et des propos négatifs, intolérants, fermés, des jugements hâtifs sans avoir toujours tous les éléments pour appréhender la situation sous tous ses angles.

Cette voie conduit parfois à l'ostracisme. Rare sont les personnes qui osent affronter les groupes dirigeantes en place et il faut beaucoup d'énergie pour affirmer ses vues quand elles ne correspondent pas au « gros du groupe », qui n'arrête pas d'enfler, moins par conviction que par paresseuse lâcheté. Il est tellement facile de se rallier au plus fort et d'avoir l'illusion d'être à l'abri de leurs assauts. Détrompez-vous. Tôt ou tard la vie demande des comptes, d'assumer ses choix, de s'affirmer. Mais là encore, la société a tout prévu : les loisirs, la pub pour s'oublier dans les achats, la culture de masse...et si cela ne suffit pas, il y a toujours les salles de sport, les anti-dépresseurs....
moi, j'ai également ma béquille : le chocolat en excès.
et heureusement, beaucoup d'activités annexes qui me portent, me nourrissent et me permettent d'oeuvrer à mon petit niveau à l'amélioration du monde, parallèlement de moi ; serait-ce trop prétentieux? non car chacun prend et donne sa part, aussi humble soit-elle ; quant à juger de la portée de nos oeuvres.... laissons cela à plus qualifié, quel qu'il soit, représenté ou non, suivant nos intimes convictions.

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