dimanche 4 mars 2012

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Présidentielle 2012

Jean-Marc Governatori, un autre visage de l'écologie

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Publié le mercredi 29 février 2012 à 08h07  - 3
Depuis hier, Jean-Marc Governatori est en grève de la faim dans le camping-car qu'il a stationné devant le siège du Conseil supérieur de l'audiovisuel à Paris.(Photo MAXPPP)
Le Niçois, candidat à l’Elysée, a entamé, mardi, une grève de la faim devant le Conseil supérieur de l’audiovisuel pour protester contre sa sous-exposition médiatique
Le secrétaire national de l'Alliance écologiste indépendante (AEI), toujours en quête des 500 parrainages, fait le siège du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel), à qui il reproche de ne pas faire respecter aux télés et radios le temps de parole auquel il estime avoir droit.
Vous avez entamé hier une grève de la faim devant le CSA. Pourquoi ?
Parce que je suis outré de la passivité de certains médias à mon égard. Je représente aujourd'hui le septième parti politique français. Un parti qui a tout de même réalisé 3,7 % des voix aux européennes 2009 et qui a confirmé ces excellents scores aux cantonales 2011. Sur les soixante candidats déclarés à la présidentielle, quinze respectent les critères édictés par le CSA et le Conseil d'Etat. Je fais partie de ceux-là, mais je suis curieusement le seul à être ignoré par les trente et une chaînes de télés et radios définies par le CSA. Je compte bien observer cette grève de la faim jusqu'au 16 mars, date du dépôt des signatures au Conseil constitutionnel.
Justement, où en êtes-vous de votre course aux parrainages ?
J'en suis à trois cent quinze promesses. Ce qui est beaucoup et peu à la fois eu égard à nos importants moyens humains puisque nous disposons de cent un comités locaux et de plus de mille bénévoles. Mais le système est ainsi fait... C'est un désastre démocratique. Je milite pour des parrainages citoyens.
En quoi votre écologie est-elle différente de celle d'Eva Joly ou de Corinne Lepage ?
Je suis le seul représentant de l'écologie indépendante, au-delà du clivage droite-gauche. Et puis il faut arrêter de restreindre l'écologie au seul environnement. C'est aussi de l'éducation, de la santé, de l'économie. Nous développons cela en deux cent trente propositions. Pour nous, l'écologie est un projet de société à part entière. Nous demandons, par exemple, la reconnaissance des médecines non conventionnelles.
Votre position sur la sortie du nucléaire ?
Nous y sommes favorables et nous pouvons y parvenir par une politique énergétique dont la priorité est la ruralité. Contrairement à ce que prétendent Mmes Joly et Lepage qui veulent réindustrialiser.
Vous ne cachez pas malgré tout certaines affinités avec la présidente de Cap 21, Corinne Lepage...
Oui, pourquoi pas un accord avec elle si nous parvenons à un vrai rapprochement programmatique et s'il y a accord dans la durée. Car au-delà de 2012, nous travaillons déjà pour les législatives, puis pour obtenir mille élus en 2014 lors des municipales.
Un rapprochement avec le MoDem est-il aussi envisageable ?
J'ai rencontré Marc Fesneau, le secrétaire général du MoDem, la semaine dernière. Si François Bayrou n'est pas au second tour, il aura peut-être besoin de nous pour les législatives...
S'ils sont opposés au second tour, choisirez-vous entre Nicolas Sarkozy et François Hollande ?
Notre parti souhaite faire gagner le mieux disant écologique. Et pour cela nous allons sortir ce jeudi un site Internet écolo-comparateur. Nous passerons au crible tout ce que diront les deux candidats et le conseil national de l'AEI choisira.
Serez-vous candidat aux législatives ?
Oui, en l'absence d'accord avec d'autres partis nous serons présents dans toutes les circonscriptions. Je serai moi-même candidat dans les Yvelines

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