vendredi 23 mars 2012

C'est la base qui ébranle l'édifice

Faut-il obligatoirement faire "allégeance" à un système qui édicte ses propres règles anti-démocratiques pour être entendu dans la sphère politique ?
oui, tant que la plupart des gens acceptent ce fait comme incontournable et impossible à changer et continuent à choisir "le moins pire" parce qu"on n'a pas le choix"
Si, déjà celui d'en être conscient et d'en parler.
Puis : ne jamais accepter ce que l'on ressent comme injuste.
Poser les petits pas possibles même si on ne change pas le monde....
qui sait ? le mur de Berlin est tombé alors que personne ne s'y attendait.
Un petit poids bien placé peut suffire à déséquilibrer un mastodonte.
Et pourquoi attendre "une assurance de résultats" pour avancer ?
Sommes-nous à même de juger avec clairvoyance le déroulement de la vie?
C'est encore et toujours cette peur de "l'effort en vain" qui nous paralyse.
et en attendant, des dirigeants bien en vue, connus, adoubés, en profitent pour combler le vide et nous faire croire qu'il n'y a pas le choix, qu'il faut "payer la dette.
La boucle est bouclée : notre allégeance, ou au moins notre inertie, alimente encore immanquablement un système qui se mord la queue.
Beaucoup d'entre nous sont encore plus ou moins "préservés" mais pour combien de temps ?
Faut-il attendre d'être dans la rue pour agir ?
Ne suffit-il pas de voir que de plus en plus d'humains ont du mal à se nourrir et se loger ?
mais comment faire ? ne pas accepter, surtout si on a encore la chance de "bien" vivre, de ne pas encore être écrasé par les soucis de la survie quotidienne...
ne pas baisser les bras.... ne pas être complice.
Agir dans les petits gestes quotidiens de la vie.
Etre conscient de l'impact de chacune de nos décisions, de nos mots, de nos attitudes.
C'est la base qui ébranlera l'édifice.

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