jeudi 15 mars 2012

échos du monde du travail

... quand j'entends des collègues me raconter, l'un que son supérieur hiérarchique ne lui a pas permis de quitter un quart d'heure plus tôt, un jour précis, pour s'occuper d'un enfant qu'il devait chercher exceptionnellement à la sortie de l'école, pour rendre service... et la deuxième empêchée d'aménager d'une demi-heure sa pause de midi pour pouvoir se rendre dans une salle de sport.... (évacuer son stress ?)
tous les deux m'ont précisé qu'il n'y avait aucune raison dicible et qu'il s'agissait de décisions arbitraires, sans aucune discussion possible.
j'ai l'impression qu'on est en Maternelle....
On MANAGE le personnel ; on le soumet, on l'épuise...
et quand survient un suicide, une raison à cet acte , extérieure à la sphère professionnelle, est aisément trouvé, dans chaque vie d'ailleurs....
ainsi on peut continuer sans état d'âme à asservir, peut-être parce qu'on est soumis soi-même à une pression...

je me souviens d'un chef d'antan (il n'y a pas si longtemps mais les choses ont changé très vite !) qui avait la force, le courage, le discernement et la conscience nécessaires pour ne pas répercuter certains ordres péremptoires qui exigeaient une réaction immédiate sans urgence avérée... une façon d'assoir son petit pouvoir...
et ben, vous me croirez ou pas : ce n'est pas lui qui a été promu mais son collègue qui n'hésitait pas à asservir son personnel à tel point que certains ont quitté leur poste.

Et puis surtout ne tombez pas malade ! ou alors que ça en vaille la peine, car pour chaque période on vous ôte 1 ou 2 jours de salaire....

.... admettons même que quelques uns se portent "pâle" comme on dit dans le jargon, de temps en temps, pour souffler un peu : n'est-ce pas avant tout le signe d'un malaise ? d'un mal-être ?

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