vendredi 3 août 2012

La nuit fut sans rêve, reposante et calme. je suis repartie fraîche et dispose. A 100 mètres, une intersection et déjà je doute.... une dame du VVF marche vers moi, ses affaires de toilettes à la main. Je lui demande mon chemin ; elle ne sait pas où sont les coquilles mais entame une longue suite de "gauche-droite-tout droit" qui devrait me mener au prochain hameau ; malheureusement quand elle arrive  la fin de sa tirade j'en ai oublié le début!

Je lui demande de nous prendre en photo, Osprey, Keen et moi car je n'ai pas réussi à faire fonctionner la minuterie.
Il fait une douce fraîcheur et le soleil apparaît à peine. je chemine à droite à gauche tout en gardant la bonne direction : l'ouest.
J'ôte vite mes socquettes que j'avais enfilées pour protéger la peau car l'herbe est trempée de rosée ; c'est bien agréable de marcher dans cette humidité rafraîchissante, sauf quand il y a des orties et des ronces. Je ne rencontre personne, ni pélerin, ni randonneur, ni même un agriculteur et pourtant j'aperçois des prés dont l'herbe est coupée, séchée en paille, emballottée.

Je chemine sans vraiment attendre quoique ce soit, mes pensées défilent, je me surprends à chanter de temps en temps et j'invente des paroles sur des mélodies connues ; je regrette de ne pas pouvoir fixer certaines phrases que je trouverais importantes à partager. Je lâche prise.... je pense aux mandalas, des merveilles éphémères et je m'imagine tout un monde plein de ces choses apparemment disparues. Peut-être sont-elles quelque part et un jour nous y aurons accès, qui sait,

SURPRISE ! J'aperçois la première coquille : c'est un bonheur ! Un regain d'énergie me remplit... je marche soudain plus vite, au point de..... rater la prochaine car il m'a fallu rebrousser chemin pour rectifier la direction !

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